THE IMPERFECTIONIST COLLECTIVE est le projet éclectique solo de Leo ayant joué dans THE MIRROR IMAGE et FRACTAL MIRROR. Il cite comme réminiscences Steven WILSON, CARPTREE et les groupes avant-gardistes que sont TEARS FOR FEARS, JAPAN, DEAD CAN DANCE, PULP ou CARDIACS. Un mélange de pop, d’indie, d’électronique, de synthétique et de cinématique rendant le climat musical progressiste. Des titres créés en 2023 en solitaire écrits par son ami Frank des FRACTAL MIRROR et le nom du groupe tout trouvé. Du rock pop wavien synthétique glacial réchauffé de mélodies atmosphériques remplies de désespoir.

« And We’re Off » entame cinématique, classique, parfaite pour appuyer sur le replay. « Forgotten » part sur une trame pop wavienne, PULP, CARDIACS. Un son lancinant et légèrement spleen, avec une fraîcheur sur les claviers, le vocal fleurant LOU REED. « Waterfall » plus synth-pop prog, new-dark wave des 80, tonalité langoureuse du clavier et du pad électronique, un relent des BLACKFIELD. L’outro cinématique angoissante amène « Blue » sur l’air western cinématographique; vocal narré intimiste, air rappelant Nick CAVE sans la noirceur. Un son wavien lancinant digne d’une BOF. « Solitary Man » continue, air de film d’espionnage à l’atmosphère électronique. De la cold wave synthétique devenant élégiaque sur ce beat électro; la voix, oui David BOWIE. « Conspiracy » en tonalité métronomique, martiale, électronique. Le piano électrique comme base pour l’air entraînant finalement.

« I Lost the Moon » sur la voix de LOU REED, le ton plus rythmé, un riff venant même jeter la zizanie sur l’air heavy; notons l’outro récalcitrant en deux fois. « The Safety of Silence » retombe en climat dépressif, sombre, l’air austère et redondant, minimaliste. Le break cinématique agresse par ce ton mécanique trouvé, la voix rappelant celle des JAPAN. « Restless Times » au piano électrique, chaleureux, au ton solennel renforcé par les chœurs éthérés. « Reincarnation » avec Brett et Katie aux vocaux, entame nipponne; le vocal fleure celui d’Aviv des BLACKFIELD sur la mélodie glacée par le beat électronique. Un relent de DEAD CAN DANCE plane au-dessus tel un corps reprenant possession après une EMI; le duo vocal amène un peu de joie éphémère. « And Breathe » en final cinématique cotonneux et synthétique, douceur et agression contenue dans l’air répétitif minimaliste. La suspension dans l’air ambiant, enfoncé dans un matelas nuageux.

THE IMPERFECTIONIST COLLECTIVE est le projet personnel s’étoffant en gardant à l’esprit le ‘no restriction’. Leo joue de tout pour donner le sentiment d’introspection prédominant; la mélancolie est gravée par les synthés vaporeux obscurcissant l’oreille. Un va et vient entre la lumière blafarde et l’atmosphère glacée se réfléchissant dans l’air humide; un voyage éphémère entre rythme solennel et air élégiaque, avec délicatesse et imperfection assumée pour garder l’authenticité. Un air nostalgique sur un rythme alternatif mélancolique pour rêver seul au grand voyage onirique. Un son vintage dark wave des 80-90!