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CHRONIQUE / REVIEW

Spock'S Beard

The Archeoptimist

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Releases information

Release date:

November 1, 2025

Format:

CD, Digital, Vinyl

Label:

From:

MadFish Music

USA

Serge Marcoux - November 2025

9,5

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

Qu’il soit grand le plaisir de l’amateur de musique lorsqu’un de ses artistes favoris revient après une longue absence. À plus forte raison lorsque qu’il était permis de douter un peu de ce retour. Voilà plus de sept ans que les bardes des temps modernes de SPOCK’S BEARD avaient donné des nouvelles discographiques. Chers auditeurs, vous pouvez vous réjouir et être optimiste car le nouveau cru, « The Archeoptimist » est à portée d’oreilles et chaudement recommandé pour réchauffer cette fin d’automne.

Les inquiétudes concernant un retour venaient du délai, bien sûr, mais aussi parce que le parcours des musiciens avait emprunté des chemins de traverses. Ainsi TED LEONARD, chanteur, guitariste et claviériste ainsi que DAVE MEROS, bassiste, claviériste et choriste, ont participé aux cinq albums de PATTERN SEEKING ANIMALS depuis 2018. De plus JOHN BOEGEHOLD, le collaborateur de longue date de SPOCK’S BEARD et leader de PATTERN SEEKING ANIMALS, consacre maintenant ses talents de compositeur à son groupe actuel. Finalement, le guitariste ALAN MORSE y est allé d’un effort solo en 2024 et le claviériste RYO OKUMOTO de deux albums et de multiples concerts avec ProgJect et le ASIA de JOHN PAYNE. Les indicateurs étaient donc au rouge. Mais l’audition attentive et répétée de ce « The Archeoptimist » démontre bien la flamme renouvelée du groupe. En 2022, « The Myth of the Mostrophus » nous avait permis de découvrir les compositions de qualité de RYO OKUMOTO. Il était alors assisté de MICHAEL WHITEMAN (I AM THE MANIC WHALE). TED LEONARD explique à quel point ce talent a été mis à profit : “Ce nouvel album est en grande partie né de l’imagination de RYO et de son coauteur MICHAEL WHITEMAN, avec des contributions d’ALAN et de moi-même.”

Ce nouveau cru n’est pas un album concept. Cependant « The Archeoptimist », la pièce titre, constitue une épopée sur l’histoire d’une jeune fille élevée par son père dans un monde post-cataclysmique. Elle deviendra une source d’inspiration puis une leader. Une autre source d’inspiration est l’arrivée d’un nouveau batteur, NICK POTTERS. Quelles étaient les chances que SPOCK’S BEARD déniche un autre NICK, après M. D’VIRGILIO, ultra talentueux à la batterie et doté d’une superbe voix ? Pas besoin de me croire sur parole, faites comme moi et portez attention à son jeu lors d’une de vos multiples auditions.

Dès les premières secondes, le chant a capella nous happe, « Hello out There Can You see me ». Puis tout le groupe se joint à l’opération de séduction et cela fonctionne. Lorsque RYO fait virevolter ses doigts sur le synthétiseur, nous savons que nous allons passer du bon temps. Les trois premiers morceaux, les plus courts, constituent un réel tour du chapeau. On s’avoue vaincu devant tant d’énergie et de qualité et ce, avec un grand sourire aux lèvres. « Invisible » est un morceau très up-tempo sur lequel il est impossible de ne pas remarquer les claviers, orgue et synthétiseur, la rythmique imparable et le chant fédérateur de TED LEONARD. Le timbre de voix de M. LEONARD n’est pas sans me rappeler, à l’occasion, celui de STEVE WALSH. Ça part très fort ! Avec « Electric Monk », on poursuit dans le tempo rapide et une teneur mélodique irrésistible. Au milieu du morceau, il y a cette superbe et plus douce mélodie avec des touches de piano qui nous permettent de reprendre notre souffle. La conclusion revient nous prendre et offre un clin d’œil musical aux albums du début. SPOCK’S BEARD continue de nous faire les beaux yeux avec le quatrième volet de « Thoughts » qui avait débuté sur l’album géant qu’est « Beware of Darkness ». Le bien nommé « Aforethoughts (Thoughts Part 4) » nous plonge dans le ravissement et la performance, tant musicale que vocale. C’est jouissant et réjouissant! Notamment, quand les voix à unison, pensez GENTLE GIANT, entonnent « Time before time it will change your mind, all the thoughts that you thought you thought, it will all amount to nought ». Cette section est suivie d’un passage jazzé où le piano de RYO intervient avec bonheur. MORSE nous offre un aussi un solo de guitare digne de mention. Les roulements de POTTERS ravissent. Bref, dans un tel morceau, les changements sont multiples, notre attention est constamment sollicitée et notre cœur progressif est comblé.


L’histoire de l’art et l’art d’écrire et de jouer se combinent sur « St. Jerome in the Wilderness ». Un morceau plus complexe, avec des accents de fusion, utilise comme canevas un tableau non achevé de Leonard De Vinci. L’intro de cette pièce évoque aussi une histoire, celle du groupe. Ce qu’on apprend et ce que l’on entend sur le tableau mérite d’y porter attention. Un fort joli passage mis en valeur par la voix, le piano et la basse me permet de souligner le jeu de RYIO. Il est en feu sur tout l’album mais il est essentiel de reconnaître également l’apport de la basse de MEROS. La nouvelle combinaison rythmique MEROS/POTTERS est enthousiasmante, magique je dirais. Je parlais du feu roulant des claviers mais le solo de ALAN MORSE sur ce morceau est incendiaire. Les dernières minutes concluent de superbe façon un des meilleurs morceaux de leur répertoire.

La suite « The Archeoptimist » constitue le morceau de bravoure. Imaginez la terre qui arrête de tourner. Des vents incessants et la montée des océans ont anéantis la majorité des surfaces habitables et seuls endroits élevés permettent la vie. Nous suivons l’histoire d’un père et de sa fille, une incurable optimiste. Comment décrire ce tour de force de vingt-une minute sans en trahir l’essence. Comme me l’a fait remarquer TED LEONARD, ce sera tout un défi de rendre les quatre pages de texte sur scène. Mais « The Archeoptimist » ce n’est pas qu’une belle histoire superbement offerte pas les voix de TED et Cie. C’est aussi une odyssée musicale remplie de moments savoureux. Nous avons droit à l’arsenal complet de RYO. Son travail à l’orgue est une tuerie. Ses interventions aux synthétiseurs ponctuent la composition comme il se doit. Le mellotron, ou sampling, apportent la touche qu’on aime et il ne faut surtout pas oublier le piano, bien sûr. Précédemment, j’ai mentionné la qualité du duo MEROS/POTTERS. Si la terre fout le camp dans cette histoire, eux fournissent autant des assises solides que des moments de brillance individuelles ou en duo. De son côté. ALAN MORSE ne manque pas d’impressionner non plus. Que ce soit en harmonisant avec RYO, par des riffs solides ou des mélodies marquantes. Son jeu s’intègre parfaitement à l’ensemble. D’emblée, je déclare ce morceau comme un de mes favoris de l’année.

« Next Step » débute avec un piano un peu classique. L’arrivée des autres instrumentistes et du chant de TED plongent le morceau dans le territoire musical connu du groupe. À la quatrième minute, le rythme ralentit pour permettre un beau passage où la voix et la guitare sèche séduisent. L’arrivée d’une rythmique feutrée, du piano et de chœurs étoffent ce beau moment. Celui-ci se transforme, prend une allure jazzée. Un solo de synthétiseur puis un piano sautillant et une accélération du rythme relance le morceau. J’aime beaucoup la tournure qu’il prend à compter de la huitième minute. Notons les roulements de M. POTTERS et la basse de MEROS. L’ultime refrain capte l’attention avant une conclusion à la SPOCK’S BEARD.

Les quelques concerts donnés par le groupe en 2024 ont insufflé le désir de repartir la machine. Volontairement, les quatre membres réguliers des derniers albums ont choisi de se regrouper seulement avec le nouveau NICK. C’est une première que de ne pas avoir de musiciens invités. Consciemment, les cinq musiciens ont fait des clins d’œil musicaux à leur histoire. Ce faisant, ils nous proposent soixante minutes de musique d’un haut niveau, excitante et énergisante. À de nombreuses reprises après une écoute, je me suis passé la remarque suivante; l’album est déjà fini ! Tout ceci fait en sorte que je me pose une question. Est-ce le meilleur album du groupe depuis sa première incarnation ?

PISTES / TRACKS

    1. Invisible (6:33)
    2. Electric Monk (6:16)
    3. Aforethoughts (Thoughts Part 4) (7:31)
    4. St. Jerome in the Wilderness (8:46)
    5. The Archaeoptimist (20:57)
    6. Next Step (10:58)

musiciens / musicians

- Ted Leonard / Lead vocals, guitars, keyboards
- Alan Morse / Guitars, vocals
- Ryo Okumoto / Keyboards, vocals
- Dave Meros / Bass, keyboards, vocals
- Nick Potters / Drums, vocals

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