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CHRONIQUE / REVIEW

Reptile King

Goddess Over Darkness And Light

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Releases information

Release date:

January 2, 2025

Format:

CD, Vinyl

Label:

From:

Self-Released

Belgique / Belgium

Pascal Favreau - June 2025

6,3

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

Né en 1989 en Belgique, Pascal SPORKEN est un musicien autodidacte. Son premier contact avec un piano fut à l'âge de 6 ans. Il a fait des études en piano, solfège et en théorie de l'harmonie du basson à la Musikakademie der Deuyschprachigen Gemeinschaft et au Conservatoire de Verviers pendant son enfance et adolescence. Depuis l'âge de 15 ans, il est organiste d'église à la paroisse d'Eupen en Belgique. Il fut le claviériste attitré du groupe progressif/alternatif 'THANASPHÈRE' de 2014 à 2019. Pour lui, la musique demeure un loisir. Ce qui ne lui a pas empêché de réaliser dans le confort de sa demeure, cet étonnant album qu'est "Goddess over darkness and light", sous le couvert de 'REPTILE KING', un projet imaginaire de rock progressif, devenu réel sur le sentiment de perdre le contrôle de sa vie, provoqué par des crocs-en-jambe dans le genre: limitations temporelles physiques, la dépression et l'anxiété entre autres. Ce projet a été écrit d'avril 2019 à novembre Né en 1989 en Belgique, Pascal SPORKEN est un musicien autodidacte. Son premier contact avec un piano 2024 avec une petite pause de 3 ans. Des thèmes difficiles à aborder tant dans l'écriture des textes que de la musique, cette force salvatrice de la nature vivante...Ça commence fort avec 'Alphabeth Man' un hommage à Tim Smith (1961-2020), son auteur-compositeur préféré de tous les temps. Un silence respectueux de vingt secondes avant d'entendre arrivée au loin, quelques notes de piano. L'atmosphère est lourde, la tristesse est palpable accentuée par un rythme lent, le synthétiseur et la voix émotive de Pascal.

'Onslaught', débute par une pluie notes "joyeuses" du synthétiseur, l'instrument de musique omniprésent sur l'album, agréable à l'oreille et puis brusquement le 'drum', interprétation vocale saccadée, des effets d'échos sonores, une voix écorchée, des rythmes en contretemps, orgue d'église me rappelant Rouyn-Noranda, interrompue par l'entrée d'une basse sautillante, une batterie discrète et une superbe envolée de notes d'orgue et de divers claviers à la 'Keith Emerson' de la part de Pascal SPORKEN suivi d'un hard rock bien réussi mais cette voix souffrante qui semble venir d'un porte-voix. Roulement de tambour! On arrive au tier du disque avec ‘Goddess over darkness and light' ce morceau qui unit le tout et qui contrebalance les sujets plutôt sombres du CD. Possiblement la plus belle pièce de cette œuvre musicale qui est vraiment dans le moule 'rock progressif'. Nous sommes étonnés par une lointaine batterie énergique, on dirait entendre le bruit de moteur d'une ‘’Citlizen’’ dans cet univers sonore dont l'intensité est grandissante pour se joindre à l'orgue plus "cruiCitlizen dans banc d'église. La voix 'sonne' mieux, le 'back vocal' bien introduit. Les effets sonores sont denses. À ses aises les rythmes varient. L'empreinte du PROG est bien en place. PASCAL maîtrise bien la programmation de son synthétiseur. Est-ce le Boléro de Ravel que j'entends? Guitare électrique de quelques secondes? Une flûte virevoltante plane au-dessus de cette atmosphère ou le cœur et le corps frissonnent ensemble. Ces paroles, paroles, paroles...Dalida aurait aimé. "End of days" parle de guerre et de politique mondiale. Ce n'est pas banal. Immédiatement, on reconnait l'influence de Van Der Graaf Generator. Pendant quatre minutes, la même ligne musicale concentrée nous hante entortillée d'une cacophonie à la limite du tolérable et toujours cette voix, qui semble avoir fumé trop de Gauloise, puis tout s'éteint. De petites notes de piano, presque qu'imperceptibles, viennent calmer la tempête au bon moment...Temps d'arrêt et grande respiration sont bienvenus avant le début de 'Vitreous’ qui est jumelé à 46 secondes de la fin, au sixième morceau 'Interlude' (In the court of the Reptile King) ça vous dit quelque chose? Rythme endiablé, synthétiseur en folie, voix agressante et quelques superbes belles trouvailles musicales au piano et à l'orgue, heureusement.

Enchaînons avec 'The shadow' d'une durée précise de 15 minutes... on y parle probablement du sujet le plus 'délicat' du CD soit la dépression et l'anxiété. Que dire de cette trop longue discordance mais il y a risque de dépression à la fin de l'écoute. Trop, c'est comme pas assez...il me semble entendre mon oncle Fred torturer le clavier de son orgue de notes répétitives, qui traverse nos tympans à faire plus mal qu'une peine d'amour. L'inépuisable synthétiseur est programmé avec chaleur humaine, c'est indéniable mais il brûle notre esprit devant l'impuissance à jouer une musique agréable à l'oreille qui soit à tout le moins cohérente! Toutefois, cette beauté est bien là comme un trésor caché...'Into the Crepuscule' nous parle des changements climatiques sur notre planète, un autre sujet brûlant de 14 minutes 58 secondes. L'intro de cette huitième plage est mélodieux et agréable à écouter. Le piano apportant une douceur inattendue. C'est le calme avant la tempête, qui se présente soudainement avec une voix ensorcelée souvent entendue dans du 'Death Metal', un vrai coup de tonnerre sous les sillons de mon disque noir. Heureusement, ce n'est qu'un orage passager, que l'on retrouve plus loin, mais le soleil est plus présent que jamais, nous offrant des moments de tranquillité dans la veine de King Crimson. De beaux passages à saveur de rock progressif, qui n'ont rien à envier à personne. Bien que soudainement, un éclair gémit sous les cordes vocales de Monsieur SPORKEN... j'affectionne ! 'The final problem' termine cet album, qui au fond nous fait réfléchir tout particulièrement ce neuvième morceau. Un texte touchant enveloppé d'une musique ‘’grandieusement’’ progressive. Enfin, belle interprétation de Pascal SPORKEN au chant. Une atmosphère idéale à la confidence qu'on se doit d'écouter plusieurs fois…

Sans l'ombre d'un doute, cet album, ’Reptile King’ (Pascal SPORKEN), est remplit de textes riches et d'idées musicales grandement progressives. J'ai écouté cet œuvre sur une platine CD et une autre pour vinyle de haute qualité. Aussi, assis dans ma voiture en arrêt, les fenêtres fermées. Finalement avec des écouteurs, à la maison dans mon salon…j'en conclus que le bonbon était mal enveloppé! Ce disque aurait mérité une meilleure production. Le plaisir à l'écouter et de le réécouter aurait eu bien meilleur goût...

PISTES / TRACKS

    1. Alphabeth Man (02.56)
    2. Onslaught (05:38)
    3. Goddess over Darkness and Light (12:07)
    4. End of Days (05:48)
    5. Vitreous (05:20)
    6. Interlude ("In the Court of the Reptile King") (00:46)
    7. The Shadow (15:00)
    8. Into the Crepuscule (14:58)
    9. The Final Problem (06:55)

musiciens / musicians

Pascal Sporken – Voice, keyboard, synthesiser programming, music and lyrics

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