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CHRONIQUE / REVIEW

Pryzme

True Stories... And Other Lies

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Releases information

Release date:

May 30, 2025

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Self-Released

France

Alain Massard - June 2025

9,1

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

PRYZME s’est créé en 2014 sous le nom de LINGUS. Groupe connu pour son adoration à YES et PINK FLOYD, d’où le second nom trouvé. Un album complexe de rock prog à dérive jazzy, sur les terres de Pat METHENY, des WHO et de Steve WILSON. Une atmosphère riche par ses ambiances abordées, les nuances délicates, variées. Un creuset musical fusionnel pour ce 2e album complexe, flirtant sur une prog pop fraîche, aérienne changeant de leur premier album; voyons voir de plus près.

« Echo Of Silent Place » entame progressive, spatiale, électronique, une montée sombre amenant « Earth Song » pour la tessiture singulière du groupe; un AOR fait en France entre mélodie et ambiance suave, un riff électrique rappelant les 80, d’où les deux radio edits? Bref du rock frais sur des marqueurs reconnus et une belle déclinaison progressiste pour réfléchir à la planète qui regarde de loin ces fourmis hominidés se détruisant à petit feu. Bref IT BITES, TOTO en relents, SNIFF’ N’ THE TEARS plus loin; bien calibré avec ce riff aérien continu. « End Of The Anger » suit, baffe dès l’intro; métallique, aérien, funky, wilsonien, une fusion de genres avec la basse prégnante imprimant le rythme et la digression. Des relents des RED HOT CHILI PEPPERS, ENCHANT, YES des 80 oui pesez-vous sur le chœur à mi-parcours, c’est suffisamment varié pour ne pas trop ressembler à un groupe précis. Le break jazzy-groovy entraînant avec la guitare éclairée sur le final vibrant, progressiste fleurant les fins de titres de Steven WILSON lui-même. « Green Eyes » intro acoustique guitare, vocal chaleureux très bien chanté, le problème de ce groupe qui ne semble pas français en fait; s’il avait chanté en français, quelle aurait été ma réaction? C’est beau, propre. Une structure crescendique mélancolique sur un fonds d’orchestration classique. Le break arrive, ambiant, latent, doux et délicat, des claviers guimauves, la basse en avant, la mélodie avérée, fondante. Le break prend le temps, du temps où le rock progressif pouvait se le permettre, ce temps qui permet l’exécution d’un magnifique solo guitare en prolongement, sans grand artifice mais avec sensibilité; la baffe.

« Reality Of Dreams » entame aérienne, cristalline, acoustique, une de plus. Deux minutes d’errance avant le vocal susurré à la SADE, oui il y a du sud-américain, de l’érotico-progressif dedans. La patte de METHENY me saute aux oreilles, la mélodie s’égrène comme une marguerite efflorée. Le final prend son temps pour continuer à surprendre l’auditeur avec ces sonorités fraîches, bucoliques. « Never Again » déboule, prog métal industriel, incisif, taillé par les guitares rageuses de Dominique et David; détour sur l’univers typé de PORCUPINE TREE avec sa recherche, sa latence, son côté sombre. Le départ peut faire penser au RUSH des 80 avec la rythmique agressivement contrôlée; la voix à mi-parcours francisée, hachée, limite narrée, repartant sur des territoires jazzy-soft, crimsoniens avec l’utilisation binaire de la guitare. Un final avec un dernier solo endiablé, le rythme wilsonien reprend du service, moderne et créatif, excellent. « Silent Place » allez un zeste d’éclectique, sur TOTO et SADE au loin, un accord diffus à la Joe JACKSON, un tantinet de FLOYD sur ‘Animals’ et METHENY pour la guitare. Un patchwork musical aérien, mélodique, le vocal chaud, avenant et éthéré; l’air final entre ‘Et la Croisière S’amuse’ et le riff brûlant d’ENCHANT je persiste. L’orchestration côte à côte avec un dernier solo guitare sur le riff heavy.

A noter deux radio edits de « Earth Song » et « End Of The Anger » pour attirer l’auditeur lambda en manque de titres? Un choix, le progueux ira au titre d’origine rien que pour ses intro travaillées.

PRYZME sort l’album du mois; un son fin, délicat, une technicité évidente sans pour autant forcer dans les soli démonstratifs; la latence des sonorités pour faire rêver dans le monde progressiste complexe et émotif à la fois. Ce groupe se dénomme Aero progressive music, laissons à l’auditeur son avis. En fait ce rock progressif dénote par sa fraîcheur, son invitation aux voyages divers, ses textes sur l’écologie, la situation actuelle réelle ou imaginée, il peut y avoir des mensonges dedans. Un son aux réminiscences des 80, 90 et 2020 en fait, remodelé et travaillé pour sortir un espace musical créatif moderne, tonique : Un genre de pont progressiste groovy, funky et proggy. J’ai lu quelque part flirtant d’avec WEATHER REPORT pour écrire que leur son typé ouvre les œillères musicales, personnellement je ressens bien plus TOTO, PORCUPINE TREE, YES et ENCHANT.

PISTES / TRACKS

    1. Echo Of Silent Place (1:09)
    2. Earth Song (7:49)
    3. End Of The Anger (8:46)
    4. Green Eyes (11:04)
    5. Reality Of Dreams (7:20)
    6. Never Again (7:54)
    7. Silent Place (12:12)
    8. Earth Song radio edit (4:01)
    9. End Of The Anger radio edit (4:18)
    Total: 64’33’’

musiciens / musicians

Lucas Planque: Batterie
Benoît Toquet: Basse, Chant
Dominique Blanchard: Guitare, Chant
David Chollet: Guitare, Chant

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