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CHRONIQUE / REVIEW

Phaeton

Neurogenesis

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Releases information

Release date:

October 24, 2025

Format:

CD, Digital, Vinyl

Label:

From:

INB Music

Canada

Pascal Favreau - December 2025

7,5

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

Le groupe canadien de rock-métal-progressif PHAETON composé de COLIN RIGHTTON: Drums & Percussion, DANIEL AIRTH: Lead & Rhythm Guitars, KEVIN THIESSEN: Lead & Rhythm Guitars, Keyboards, FERDY BELLAND: Electric Bass avec comme artiste invité DEREK SHEREDIAN (Dream Theater, Sons of Apollo), nous offre en ce dernier trimestre de l’année 2025, leur troisième album NEUROGENESIS. À découvrir, sept pièces instrumentales d'une durée totale de 38 minutes et 42 secondes.

L'album débute par la première composition de FREDDY BELLAND ‘Thetys Rising' avec son intro à saveur progressive, aux notes répétitives, dotée d'une sonorité cousine du groupe YES. RIGHTTON à la batterie, AIRTH et THIESSEN forme une respectable section rythmique. Bon ‘groove’ de BELLAND, ‘riff’ à la METALLICA. Le ‘drum’ devient percutant, le synthétiseur de THIESSEN, dont on croit y reconnaître certaines affinités avec le bon vieux mellotron, s’y met ajoutant de la finesse. Progressif oblige, variation de rythme en milieu de plage. Un tsunami de guitares électriques au son choc, nous frappe en plein tympans pour se terminer, en douceur, sur exactement les mêmes notes du début. ‘Discontinuum’ suit avec un départ sur rail comme si nous étions à la gare de Poudlard. Au loin du bon son lourd à la BLACK SABBATH suivi d’une forte tendance vers du Judas Priest. Guitares aux ‘riffs’ écervelés, une ‘lead guitar’ énergique, ça clic! On a encore droit à du bon vieux Metallica, encore plus reconnaissable, que sur ‘Thetys Rising’. Mais THIESSEN se retrouve tout de même en avant plan soutenu par une puissante section rythmique dont les variations n’ont rien à voir avec le rock progressif. Le train accélère, les guitares sont jouissives, le ‘synthé’ volontairement répétitif, on déraille. ‘Isochron’ nous arrive brièvement poussée par le vent. Quelques notes de MOBY DICK du super groupe LED ZEPPELIN, changement de ‘Beat’ on revient encore avec du METALLICA (décidément), torture d’une vulnérable guitare hurlante de décibels qui s’éteignent un très bref instant pour enfin mourir sur d’étonnants rythmes orientaux. Une belle combinaison batterie (RIGHTTON), synthétiseur (SHERIDIAN), nous fait taper du pied. À moins d’une minute de la fin MOBY DICK revient nageant musicalement entre le groupe de JIMMY PAGE et littérairement D’HERMAN MELVILL, créateur de ce principal antagoniste de son roman MOBY-DICK paru en 1851. MELLVILL fut inspiré par le célèbre ‘’cachelot’’ albinos de son époque, MOCHA DICK. Cette décevante pièce, par son manque d’originalité, se termine bêtement…

On continue avec ‘Synesthesia’, une merveilleuse composition respectueuse de l’identité du rock progressif. Plusieurs belles variations de rythmes et de contretemps du batteur RIGHTTON, bien enveloppés par de douces variations atmosphériques, gracieuseté de THIESSEN et son synthétiseur. Le trio basique guitare-basse-batterie, nous séduit avec un court mais solide rock incomparable signé PHAETON. Un plaisir à écouter. La finale de ce futur morceau d’anthologie musicale est tout simplement sublime! Quelques notes synthétisées de piano viennent nous bouleverser tout comme une peine d’amour. Sans contredit, la plus séduisante découverte de l’album! ‘Arachnid’ commence solidement par des roulements de tambours, suivi d’un rythme saccadé, des guitares pétillantes. La basse fait peur ... En avant plan, un solo de guitare à la Van Halen toujours bien soutenu par la section « hypnotique ». Quelques effets sonores, à la THIESSEN, crèvent le mur de son produit par AIRTH, solidement ancré à son manche de guitare, évitant, de peu de s’envoler vers un débordement de pression acoustique mais toujours en se faisant plaisir avec de belles ‘passes’ de guitare ROCK. En fond sonore, discrètement, un synthé laisse planer quelques notes tremblantes rappelant la lecture d’un roman de Stephen King... ‘Augmented’ l’avant dernière débute avec une influence certaine de KERRY MINNEAR. On nous offre ici un appétissant festin de pur ROCK avec comme ingrédients savoureux et indispensables, une variété de saveurs progressives. On y retrouve du YES dans la complexité musicale. Le fantôme de KING CRIMSON fait sentir sa présence à tous les changements de tempo, bien maîtrisés par COLIN RIGHTTON. Les doigts habiles de KEVIN THIESSEN dansent sur les noires et blanches de son clavier, un peu à la RICK WAKEMAN. Toutefois la domination rock, à la frontière du métal, demeure en position de tête dans notre mémoire auditive. L’album se termine sur la pièce titre ‘Neurogenesis’, la septième de cette œuvre. J’avoue que le titre de l’album est passablement intrigant et voudrait dire : qui évoque la naissance de nouvelles voies neuronales, que je vulgarise librement par d’ouverture d’esprit. Rien à voir avec un célèbre groupe britannique de rock progressif du temps des dinosaures…Donc ‘Neurogenesis’, débute sur des notes rebondissantes et répétitives du synthétiseur, qui d’ailleurs domine ce dernier morceau, que je qualifie de petit bijou, ou brillent savamment les changements de rythme, si cher au rock progressif. Des guitares aux cordes métalliques, à la sonorité parente à du Avenged Sevenfold et aux ‘riffs’ communes du ‘métal’, bien secondé par le synthé, arrivent à accélérer notre rythme cardiaque. La puissance du rock excite notre pouls, pénètre les pores de notre peau développant ainsi une chaleur intérieure insoupçonnée. Évitant de peu la suffocation, la beauté sonore d’une guitare acoustique nous redonne le souffle de notre vie.

La présence du métal dans le rock progressif d’aujourd’hui est pour certaines gens, une évolution. Pour les puristes, on parle plutôt de régression. ‘NEUROGENESIS’ est debout sur la ligne verte. La musique dites métal parle par elle-même et réveille des émotions fortes, quand elle est parfumée de gouttelettes ‘progressive rock’, sinon sur la ligne rouge se dressera un mur de lamentations. Pourquoi ne pas donner une chance au coureur? PHAETON et son ‘NEUROGENESIS’ le mérite.

PISTES / TRACKS

    1. Tethys Rising (6:25)
    2. Discontinuum (6:37)
    3. Isochron (4:12)
    4. Synethesia (6:24)
    5. Arachnid (4:48)
    6. Augmented (4:37)
    7. Neurogenesis (6:16)

musiciens / musicians

Colin Righton: Drums & Percussion
Daniel Airth: Lead & Rhythm Guitars
Kevin Thiessen: Lead & Rhythm Guitars, Keyboards
Ferdy Belland: Electric Bass
Derek Sherinian: Keyboard

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