
CHRONIQUE / REVIEW
Moonsoon
East Of Asteroid

Releases information
Release date:
May 2, 2025
Format:
CD, Digital, Vinyl
Label:
From:
Apollon Records
Norvège / Norway
Alain Massard - June 2025
8,6
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MOONSOON groupe norvégien sortant son premier album grâce à Helge, batteur, chanteur et Daniel contribuant à la texture sonore. Notons Ian Ritchie ayant travaillé avec PINK FLOYD et vous comprendrez que je me sois arrêté dessus. Peu d’éléments, allons voir tout de suite ce qu’il en est.
« Virtual Avenue » au titre accrocheur faisant penser au mouvement synthé pop prog digne des KYROS pour son riff clavier. Le refrain entraînant, frais, symphonique en uptempo invitant à voyager en train à grande vitesse, lorgnant les territoires glacés. Entre rock et cold synthétique fruité digne d’Albion. « Rays of Cosmic Embers (Part I) » à l’entame fleurant les TANGERINE DREAM, bluffant pour cet air spatial entêtant; une déclinaison au son réverbérant et à son orgue velouté du temps sur un pad martial. « Rays of Cosmic Embers (Part II) » enchaîne sur l’air floydien avéré, vocal granuleux de Helge et synthé envoûtant, collant, planant. Pensée aux SOUND OF CONTACT de Kezner pour ce nouveau son.
« Crack our Codes (Prologue) » bruitage sur des sons spatiaux, une déclinaison psychédélique des PINK FLOYD et de certains passages de GENESIS sur leur album concept. « Crack our Codes » suit avec un air des Balkans, un vocal haché, le son groovy, heavy et bien différent. L’arrivée du saxo de Ian amplifie l’air folklorique avec cloches et vibraphone éparpillés, un relent sur MILLENIUM.
« The Nasty Man (Prologue) » enchaîne en revenant à ce son spatial flirtant sur les notes de VANGELIS; un air de solitude stressant laissant place d’un coup au pad minimaliste accompagné d’un solo à la mode GILMOUR. La déclinaison latente peut aussi rappeler les travaux de PORCUPINE TREE époque 1995 aux ambiances menaçantes. « The Nasty Man » introduit le vocal, PINK FLOYD des 90; morceau sans grande prétention mais boosté des soli tournoyants à la GILMOUR et WILSON. Bluffant, dynamite et nostalgique. « The Nasty Man (Epic-logue) » vient terminer ce triptyque sur le même air avec un final guitare brûlant de Bjarte puis l’acoustique typé floydien digne du ‘Division Bell’. Ne faisons pas la fine bouche, innovant, frais, rythmé.
« Ones and Zeroes » arrive, tempo pesant, métallique avec le saxo éructant et le vocal hurlé en prime. Un morceau linéaire, une dramatique ballade sans fin avec son break schizoïde, ce cri de saxo sur un vocal divin féminin, celui de Sharon GAYNOR en personne, instante passion jouissive qui montre que ce groupe peut posséder un style propre. « East of Asteroid (Part I) » avec piano et vocal à la WATERS comme sur le ‘Final Cut’ dramatique, pléonasme. Le clavier toujours solennel comme transition à « East of Asteroid (Part II) » au clavier électro dynamique et à l’air saccadé rappelant l’air initial, dérivant sur un break instrumental ambiant, puis un rock cataclysmique. Un beau final énergique qui s’éloigne enfin du son floydien; l’outro à bip spatial, fin d’album, fin du monde avant la percussion d’avec l’astéroïde?
MOONSOON a frappé fort en sortant cet opus à mi-chemin entre des réminiscences avérées des PINK FLOYD et d’autres sur PORCUPINE TREE, MILLENIUM et ECHOLYN. Du rock progressif atmosphérique, nostalgique, prenant avec des déclinaisons symphoniques et cinématiques importantes. La partie floydienne montre l’adoration et l’envie de nous amener sur des terrains sombres, intimistes en jonglant ancien et moderne. L’envie d’écouter la suite.
PISTES / TRACKS
- 1. Virtual Avenue (4:07)
2. Rays of Cosmic Embers (Part I) (6:13)
3. Rays of Cosmic Embers (Part II)
4. Crack our Codes (Prologue) (6:10)
5. Crack our Codes
6. The Nasty Man (Prologue) (9:44)
7. The Nasty Man
8. The Nasty Man (Epic-logue)
9. Ones and Zeroes (5:00)
10. East of Asteroid (Part I) (7:56)
11. East of Asteroid (Part II)
Total : 39’10’’
musiciens / musicians
Helge Nyheim: Drums, vocals, composition
Daniel Hauge: Composition, lyrics, mixing, mastering
With:
Ian Ritchie: Saxophone
Kjetil Møster: Saxophone
Bjarte Aasmul: Guitar
Eric Campbell, Egil Hauge, Helge Haugland, Inge Rypdal, Kai Taule, Marie Moe, Bastian Veland, Ivar Kolve, and Sharon Gaynor.