Il y a de ces moments dans la vie d’un adolescent qui nous marquent, qui nous font vibrer plus que la normale ce souvenir si doux pour moi c’est passé au théâtre Outremont lors de la présentation d’un film en 1973 du nom mémorable de Planète Sauvage avec en prime la musique d’ALAIN GORAGUER, et bien cette chronique du band ZIO CROCIFISSO a un lien direct avec ce moment issu du passé, ce rappel est lié au début de la pièce titre de l’album de ZIO (Campana di Legno), mais si vous le permettez nous y reviendront plus loin, parlons maintenant du groupe en tant que tel.

ZIO CROCIFISSO, ce nom est tiré d’un personnage du roman MALAVOGLIA de l’auteur Italien du 19e siècle GIOVANNI VERGA, la Cloche en Bois en italien (Campana di Legno) est le titre de cet opus, le band est composé de la crème des musiciens italiens de notre époque, le claviériste PAOLO SKE BOTTA (Yugen, SKE, Not a Good Sign) du batteur DARIO MAGRI (Sho, Yokoano) et du guitariste MATTEO SERENELLI (The Appetizer) ainsi que d’autres artistes musicales, sur leur site on mentionne comme influence les noms de KING CRIMSON, TOOL, SLEEPYTIME GORILLA MUSEUM, POIL, MELVINS, entrons dans le vif du sujet sur cet album tout à fait génial.

Revenons à mon souvenir d’enfance car dès les premières notes de (Lievito Madre, pièce de plus de 13 minutes divisé en 4 partie) qui me semble être le décollage d’une navette spatiale dû aux effets de synthé, je suis en état de grâce, guitare acoustique et vocalise féminine ainsi que hautbois et vibraphone me transporte sur ma planète favorite tiré du film, une intro qui me charme dès les premiers instant puis après cette mélodie de douceur exquise survient vers la 2em minutes l’explosion guitaristique propre à l’explosion d’un volcan ou d’un autre souvenir celui de ma première écoute du (Birds of Fire de Mahavishnu Orchestra) quel contraste entre douceur et violence, on est à l’écoute de la suite et le Roi Pourpre nous vient à l’esprit puis retour aux vocalise et encore des explosions musicales guitare batterie saxo en délire, je reprends a peine mon souffle que le ZIO m’achève en pleine écoute musicale, attention ce titre est ma référence de l’année, quel début d’album si je continue ainsi je vais devoir me stabiliser avec ma pompe pour asthmatique.

‘’Metaxu’’ poursuit dans une veine similaire, orgie de notes à l’orgue guitare batterie, tension entre le calme et la violence, notes dissonantes mêler aux claviers aux sons altéré, tout est parfait dans l’imparfait. ‘’Margherita Legge Umberto G.’’ voix enfantine et piano aux accents des frères NOCENZI (BDMS) turbulences à l’horizon on si attendais mais est-ce qu’on si habitue…heureusement la surprise est toujours au rendez-vous. ‘’Vince’’ hommage au légendaire KLAUS SCHULZE ici, je vais devoir demander à Paolo.’’ La Malabestia Di Calafato’’ quel synergie que ses trois compères ont ensemble encore et encore des envolées volcaniques au programme. ‘’Speziale’’ j’ai toujours aimé la sono d’un vibraphone et vous?

‘’La Malora’’ retour sur ma planète sauvage, un peu comme la fin d’un rêve qu’on ne veut surtout pas qu’il finisse, que de beauté et de tristesse qui affronte la peur, cette horrible sensation qu’on est en fin d’écoute d’un disque qui vas surement faire partie de mon top de l’année, merci ZIO CROCIFISSO pour cette sublime galette, Grazie mille.