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CHRONIQUE / REVIEW

Peter Gabriel

I/O

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Releases information

Release date:

December 1, 2023

Format:

CD, Digital, Vinyl

Label:

From:

Real World Records

Royaume-Uni / UK

Alain Massard - January 2024

9,0

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Peter GABRIEL sort un album dont je fais la chronique, qui aurait pu y croire! La voix de GENESIS puis son génie des années 80 qui a réussi à amener le côté prog au niveau des radios même si le son devenait plus world, pop-prog-rock; accompagné de Tony son fidèle bassiste il crée la WOMAD pour valoriser des sons traditionnels et culturels singuliers; il est l’un des plus grands concepteurs de musique fusionnant des genres différents en amenant une atmosphère progressiste importante; c’est son 16e album que beaucoup n’attendaient plus.

Chronique sur la bright face pour info : « Panopticom » attaque directe, son rock festif à faire pâlir, bon vu la liste de guests c’est presque normal; le panoptique direct pour nous rappeler que l’on a dépassé les prévisions négatives de Big Brother? Mention bien à la batterie, la basse et le clavier; alors Peter chante toujours d’une très belle voix, celle qui monte haut dans les sphères musicales; alors oui est-ce prog encore, la question amène ma réponse : mais c’est du Peter GABRIEL tout simplement, inclassable; une sonorité chaleureuse, world, tonique, mélodique et entraînante, progressiste. « The Court » et le côté régressif jouissif de son empreinte musicale, pas carbone; pads, rythmique tribale, refrain frais pour casser ce rythme; un couplet avec sonorisation classique, écoutez bien en Atmos pour ceux qui l’ont, oui ce cor qui monte réellement au-dessus de votre tête, non vous ne rêvez pas, le piano de Brian il s’entoure bien le bougre, bref mélodique, haché et progressif dans l’âme ce morceau jusqu’au final aérien. « Playing for Time » atmosphère intimiste, jazz de comptoir, un piano, Peter et un cor, je pense d’un coup à ‘Here Comes The Flood ‘je n’y peux rien; les violons enchérissent le côté souvenir, oui Peter n’invente rien de plus que ce qu’il a déjà fait de très bien; il prolonge son expérience musicale avec cette ballade chaleureuse, langoureuse, attention ne jouez pas trop le spleen va suinter de vos enceintes; bon le refrain ne vient pas finalement, titre nouveau avec une lente et longue montée crescendique qui nous envoie au paradis et fait réviser ceux qui ont assisté à ses concerts, expérience unique. « i/o » pour le radio edit éponyme, entre ‘Wallflower’ et ‘In Your Eyes’, un titre qui vaut pour son refrain entraînant et sa multitude de musiciens, une vraie baffe sonore. « Four Kinds of Horses » suit, sombre, sur un ‘San Jacinto’ boosté, retravaillé après presque 40 ans une paille; un air où des bribes de notes me renvoient à FLEETWOOD MAC, ROXY MUSIC, TOTO non les EAGLES ‘of course’; un son à nouveau envahissant, ça tape dur dans les enceintes et ça fait plaisir d’en avoir dans ce monde surfait, ce son grave qui te protège du monde ambiant; un crescendo, des chœurs, une orchestration fournie qui remplit chaque cm³ d’air ambiant; bien plus prog ce titre avec ce break et cette envolée de violons; la latence instrumentale ressemble à un mantra en formation, on bouge, on écoute, on scrute, on reste coi. « Road to Joy » entame claviers envahissants, métronomiques; paf la rythmique se met en marche, tiens ça me rappelle, bon le son gabrielesque où tu l’imagines engager un pas de danse comme sur un des nombreux titres de ‘So’ avec Brian qui use ses samples et ukulélé; le couplet basique avec une basse violente qui rythme ton déhanchement, attention aux cols de fémur; ça monte, ça enfle, ça se dégonfle.

« So Much » piano et voix pour un titre émouvant, solennel, ah sa voix tient bien la route et nous replonge dans ses escapades des 80’s, des 70’s, étonnant; un chœur gospel ou presque, une lente mélodie intimiste, il murmure. « Olive Tree » ah on croirait… de l’album… paf piégé un air sombre qui dénote; bon le refrain avec cuivres renvoie bien à sa période radio edit qui a tant dérangé de progueux voulant le prog et la reconnaissance du prog sans les médias; 4 minutes batterie militaire et sons synthé qui se noient, s’enchevêtrent, un break musical à la GABRIEL avant le retour du refrain cuivré; tiens Phil dans sa chaise doit aimer ce titre je pense. « Love Can Heal » oui ‘San Jacinto’ me revient je n’y peux rien; Peter s’en doute alors le cello de Linnea est là pour apaiser mon cerveau, pas sur avec ses doigts et sa voix; reprends ta neutralité Alain pour chroniquer sérieusement; titre envoûtant et contemplatif, latence de sang prog qui coule; juste immense en bright, en dark plus encore. « This Is Home » avec une basse qui en impose, un air allant encore une fois dans sa discographie élargie; un air alliant parfaitement sa voix d’enfant à l’orchestration world, progressiste; morceau qui me replonge dans mes souvenirs en ajoutant une petite touche actuelle; très bon son avec des violons au loin qui échauffent et arrondissent les sonorités, les percus tribales en marque de fabrique et un air réminiscent des 80. « And Still » sur une déclinaison crescendique spleen, monolithique et métronomique, basse et violon avant un break encore plus mélancolique; l’air latent qui gratte quelques notes des ambiances répétitives de Philip GLASS pour un air récurrent, un moment contemplatif; il n’y a pas de prog à proprement parler, juste des sons qui s’y rapprochent en créant un climat unique, sensuel et mélodique. « Live and Let Live » non ce ne sont pas les WINGS mais bien un titre d’espoir sur notre vie à savourer jusqu’au bout; le final laisse place à la batterie claire de Manu, puis des sonorités néo classiques s’y ajoutent, oui de loin on pourrait penser à l’air de ‘Biko’ mais avec plus de gaité; les chœurs de la chorale gospel de Soweto ne font que renforcer ce moment.

Pour la dark-side ceux qui y verront un mixage plus fort, émotif, sombre auront peut-être raison, ils auront 25’’ de durée de plus avec le dernier titre et ses chœurs qui s’étirent; sinon je vous laisse écouter la différence vous-mêmes.

Peter GABRIEL a fait fort; 12 titres pour les sombres grincheux, 12 pour les joyeux éclairés; deux possibilités comme notre cerveau, comme Yoda le dit si bien, mais je m’égare; bref son pour contempler, spiritualiser sur sa vieillesse, oui il ose l’écrire; il joue du real world air musical, pour méditer et se rejouer les sorties des titres à chaque pleine lune; deux techniciens au mixage Spike STENT et Tchad BLAKE pour deux albums un clair, un sombre; ses acolytes de toujours avec même Brian ENO; presque 20 ans de labeur, un album immersif qui vaut de l’écouter pour nourrir ses deux cerveaux en manque.

PISTES / TRACKS

    1. Panopticom (5:13)
    2. The Court (4:20)
    3. Playing for Time (6:17)
    4. i/o (3:52)
    5. Four Kinds of Horses (6:47)
    6. Road to Joy (5:21)
    7. So Much (4:51)
    8. Olive Tree (5:58)
    9. Love Can Heal (6:00)
    10. This Is Home (5:04)
    11. And Still (7:41)
    12. Live and Let Live (6:46)

    Total: 68’20’’

musiciens / musicians

- Peter Gabriel / Lead & backing vocals, piano, synths, percussion, rhythm programming
- David Rhodes / Electric, acoustic & 12-string guitars, backing vocals
- Tony Levin / Bass
- Manu Katché / Drums

With:
- Angie Pollock / Synths
- Brian Eno / Piano, synths, ukulele, percussion, rhythm programming
- Don E / Bass keys
- Evan Smith / Saxophone
- Ged Lynch / Percussion
- Hans-Martin Buff / Rhythm programming, additional synths & percussion
- Jennie Abrahamson / Backing vocals
- Josh Shpak / Trumpet
- Katie May / Acoustic guitar, additional synths, percussion, rhythm programming
- Linnea Olsson / Cello, backing vocals
- Melanie Gabriel / Backing vocals
- Oli Jacobs / Additional guitar, additional synths, percussion, rhythm programming
- Oli Middleton / Percussion
- Paolo Fresu / Trumpet
- Richard Chappell / Rhythm programming
- Richard Evans / D whistle, mandolin
- Richard Russell / Filtered percussion
- Ríoghnach Connolly / Backing vocals
- Ron Aslan / Additional synths
- Tom Cawley / Piano

And:
- The New Blood Orchestra
- The Soweto Gospel Choir
- The Orphei Drängar Choir

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