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CHRONIQUE / REVIEW

Pallas

The Messenger

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Releases information

Release date:

December 15, 2023

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Self-Released

Grande-Bretagne (Écosse) / Scotland

Jean-François Petit - January 2024

9,5

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

Si on avait eu à parier il y a deux ans encore qu’un des groupes précurseurs du néo-prog (avec entre autres les noms moins célèbres MARILLION, IQ, TWELFTH NIGHT…) du début des années 80 allait sortir un nouvel album fin 2023, il y aurait eu certainement peu de gagnants !! Et pourtant l’album est là, et il faut toujours croire en la bonne étoile !!! Et d’autant plus un nouvel album mais en plus comme cerise sur le gâteau le retour au chant d’ALAN REED, le formidable frontman écossais, chanteur historique de PALLAS et présent au sein du groupe pendant près de 25 ans, entre 1984 et 2009. Et quel fabuleux retour !

Même à la lecture des propos d’ALAN REED, le pari d’un retour de la formation « classique » du groupe d’Aberdeen n’était pas forcément gagné mais en tout cas tentant : « Je pensais en avoir terminé avec Pallas (à la suite de son départ en 2009, après le live « Moment to Moment »). Nous n’avions pas parlé d’ailleurs ensemble depuis très longtemps. Mais dès que j’ai entendu cette musique assez tôt, je savais qu’il y avait là un album très spécial ! Donc – sans rentrer dans les détails - je suis revenu! » « J’ai hâte que les gens entendent ce que nous avons fait. C’est un événement musical auquel je suis très fier de participer. » Journaliste émérite au sein de la BBC, ALAN REED a ainsi rejoint à nouveau les rangs du vaisseau PALLAS pour aboutir à cet opus désormais majeur dans la discographie du groupe. Et chose ne fut pas forcément simple sur le plan de la conception, sachant que NIALL MATTHEWSON, LE guitariste de PALLAS vit désormais au Cambodge aux côtés de son épouse originaire de ce pays. Les enregistrements et compositions ont été ainsi réalisés entre Aberdeen et le Cambodge.

Et dès la 1ère écoute de « The Messenger », il n’est pas difficile de confirmer que le groupe peut être fier de ce qu’il a composé, écrit et produit. Par ailleurs, si la formation « classique » annoncée est effective, il est à relever qu’un 5ème membre est absent des crédits attribués sur l’album : COLIN FRASER, le batteur de PALLAS, pourtant encore présent sur le précédent album « Wearewhoweare » sorti en 2014. Hormis cette absence (ou départ ?), le résultat est bluffant de qualité aussi sur le plan de la programmation rythmique et batterie, élaborée aux bons soins de GRAEME MURRAY et RONNIE BROWN.

L’ambiance générale de ce nouvel opus n’est plus limitée seulement aux inquiétudes de la guerre froide et de ses conséquences sur l’humanité comme on pouvait le constater sur le 1er album de PALLAS en 1983. La Sentinelle s’est mutée en Messager. Il est temps que les bonnes volontés réagissent face aux plaies que laisse l’humanité sur son sol (« Sign of the Times »). La teneur générale de « The Messenger » se veut sombre comme pour mettre en alerte l’auditeur de ce que l’Homme est en train de faire de la Terre sur laquelle il vit, en particulier les politiques (« The Great Attractor ») menaçant l’existence même de la planète par leurs agissements insensés : sur « Fever Pitch » le constat de tristesse et en voie de désolation que prend notre Terre qui souffre, mais le monde dans lequel nous vivons contient néanmoins de l’espoir. Une lumière dans les ténèbres (« The Nine »), pour que tout ne soit pas perdu. Il n’y a pas d’aide extérieure. Pas de Sentinelle pour nous sauver. Cette fois, la solution vit en nous tous : nous sommes nos propres messagers d’espoir (« The Messenger »). C’est sur ces notes d’espoir que se clôture l’album quasi-conceptuel à mon sens, avec un final rempli de chœurs et lumineux de beauté.

Musicalement, le retour de PALLAS est une grande réussite : la voix d’ALAN REED est toujours aussi expressive et même volontairement plus grave pour appuyer le message que le groupe veut faire passer, la guitare lumineuse de NIALL MATTHEWSON fait toujours mouche au bon moment, l’excellent jeu de basse toujours aussi précis et percutant de GRAEME MURRAY, les claviers élaborés et variés de RONNIE BROWN, sans oublier les textes qui collent parfaitement à l’ambiance musicale. GRAEME MURRAY et RONNIE BROWN participent aussi de belle manière vocalement sur cet opus, parfois même au 1er plan ou partagée avec ALAN REED, comme sur « Fever Pitch » et « The Nine ». Mentions spéciales pour les titres « Heavy Air » et « The Messenger », dignes des grandes heures de PALLAS et même du néo-prog en général.

Sans oublier bien-sûr la très réussie pochette (et tout autant les illustrations intérieures du livret) signée par MIKE BENTLEY, qui travaille pour le visuel des publications de PALLAS depuis plusieurs années. Si la volonté première de PALLAS en 2023 est de faire passer un message par ce nouvel album, chose est claire et réussie, en plus d’une musique de haute qualité. Un magnifique album de rock progressif qui assurément ne prendra pas la poussière si vous l’avez entre les mains. MERCI MESSIEURS !

PISTES / TRACKS

    1 – Sign Of The Times (9:18)
    2 – The Great Attractor (4:15)
    3 – Fever Pitch (8:11)
    4 – Heavy Air (7:00)
    5 – The Nine (8:42)
    6 – The Messenger (13:03)

musiciens / musicians

Alan Reed: Lead voice
Graeme Murray: Bass, voice
Niall Matthewson: Guitar, programming
Ronnie Brown: Keys, voice, programming

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