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CHRONIQUE / REVIEW

OVRFWRD

There Are No Ordinary Moments

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Releases information

Release date:

January 12, 2024

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Self-Released

USA

Alain Massard - January 2024

9,3

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OVRFWRD est le groupe de rock prog formé en 2012, peaufinant les sons des 70 en leur injectant du sang moderne; des espaces bluesy, heavy et jazzy s’y installent pour une musique colorée, intense malgré le côté instrumental, le chanteur ayant fait faux bond. De la musique invitant aux voyages oniriques, des sons puissants provenant de divers genres pour ce 5e album, un univers difficilement descriptible, je me lance.

« Red Blanket » déboule amenant une rythmique lourde surfant entre le rock, le space heavy, le jazzy-rock; un son moderne avec une batterie bien présente et une instrumentation langoureuse, ‘’survitaminée’’, ce que je reprochais justement à AGUSA en studio mais qui posait un son bien plus rock heavy en live; ajout de la trompette à mi-parcours puis reprise avec un riff hard qui ne laisse pas tranquille, c’est le but avec un final qui en jette, son à part sidérant sur la trompette s’assagissant. « Eagle Plains » air mid tempo en intro avant sa montée, recherche progressive mélangeant des sonorités anciennes comme une trace homéopathique des LED ZEPPELIN et un espace clavier déjanté, RACHMANINOV, PAGANINI, RUDDESS ou EMERSON en son temps; de la musique sans prétention qui virevolte, qui tournicote dans les oreilles, qui fusionne et laisse pantois, du OVRFWRD quoi. « The Virtue of... » batterie au timbre sombre, oui AGUSA en ligne de mire et les MONKEY3, je n’en démords pas; entre un rock spatial atmosphérique déjanté et un post-rock ambiant, ah cette guitare qui vient tel un torrent de lave mettre le feu, fusionner ces deux groupes pour en ressortir le meilleur; une force musicale à l’état brut avec ce riff hard se greffant sur des claviers analogiques; un autre riff flirtant sur le légendaire DEEP PURPLE et vous comprendrez que l’ennui n’existe vraiment pas. « Flatlander » titre court au riff hard rock; une composition ‘’survitaminée’’, rythme effréné comme un coup de massue. « Tramp Hollow » changement de rythme et d’air avec une flute nipponne, des percussions asiatiques; la guitare de Mark aérienne, granuleuse tandis que le clavier de Chris remplit l’espace, la base rythmique se posant comme un support duveteux; piano final arrondissant le tout, pas d’ennui pour l’instant.

« Notes of the Concubine » réverbération piano et guitare acoustique, ambiance lointaine sud-américaine qui se cherche; la guitare qui chante l’air de Woody; l’orgue se mêle de la partie pour une déclinaison intense, bariolée; break piano jazzy et fin rapide avant le redémarrage envoûtant. « Eyota » pour la baffe musicale, une lente progression au départ avec un piano acoustique, des méandres percussions, une divagation musicale onirique puis au tiers l’explosion pondérée avec un peu de flûte, le piano se veut solennel, un roulement de cymbales, un mélange de symphonique, de romantique et de mélancolique; un pied de nez au grand KING CRIMSON pour son envolée finale et retour du piano minimaliste; la guitare rageuse et la section rythmique envahissent l’espace pour rester coi devant. « Chateau La Barre » pour l’interlude au clavier électro, comme des gouttes d’eau glacées qui coulent, idéal pour décrasser les oreilles un temps. « Serpentine » sur un tempo énergique, les WHITE STRIPES quand ils faisaient du bon rock; le synthé de Chris est envoûtant et hypnotique, entre un son d’orgue Hammond et un clavier funky des 60; la base vibre et part sur un air space rock heavy; l’air sonne moderne et réminiscent, mélangeant les deux spectres musicaux comme pas un, AGUSA en tête encore sans la flûte mais avec un clavier d’enfer; fin déconcertante lourde. “The Way” entrée plus claire à la MINIMUM VITAL, ça monte d’un cran, la basse de Kyle fait son show au point qu’on entend une contrebasse tandis que Richard le seconde admirablement; le genre d’OVRFWRD est toujours inimitable, tiens un air frippien métronomique puis ça part avec la guitare sur un ZAPPA torturé; oui l’on est en 2024 et ce son parvient à passer sur des styles différents; final heavy sombre, frappé percussion qui ensorcelle; oui un nouveau son vient de naître.

OVRFWRD groupe instrumental qui invite au voyage musical dans un monde sonore cristallin, son frais et énergique prenant par la main pour voler au-dessus des 70 et nous ramener en 2024; un son faux jam, un enregistrement brut; des moments captant l’ambiance régressive d’antan et se délectant de rock symphonique varié, jazzy, du rock lourd, mainstream, solennel, dramatique; une fusion totale et incroyablement variée qui tient en haleine durant tout l’album. Un must en ce début d’année.

PISTES / TRACKS

    1. Red Blanket (8:13)
    2. Eagle Plains (7:57)
    3. The Virtue of... (5:50)
    4. Flatlander (3:13)
    5. Tramp Hollow (5:27)
    6. Notes of the Concubine (8:19)
    7. Eyota-part1à 6 (12:39)
    8. Chateau La Barre (2:11)
    9. Serpentine (6:53)
    10. The Way (7:29)
    Total: 68’11’’

musiciens / musicians

- Mark Ilaug: Electric & acoustic guitars
- Chris Malmgren: Keyboards
- Kyle Lund: Bass
- Richard Davenport: Drums & percussion

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