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CHRONIQUE / REVIEW

Monarch Trail

Four Sides

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Releases information

Release date:

December 17, 2023

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Self-released

Canada

Mario Lafrance - January 2024

8,6

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

Deux ans après le merveilleux « Wither Down », voici que notre trio canadien favori (après Rush bien sûr !), revient en force en nous présentant son quatrième album « Four Sides ». Offrant une structure musicale moins classique que son prédécesseur, « Four Sides » n’en est pas moins fort intéressant avec son approche plus expérimentale. Mais heureusement toujours présents (devrais-je dire omniprésents) les claviers et la voix du leader Ken BAIRD qui donnent au groupe sa sonorité si particulière.

Sorti peu de temps avant Noël, c’est tout un cadeau du temps des Fêtes que Monarch Trail nous offre, avec plus de 70 minutes de musique surnaturelle qui nous fera passer à travers toute une gamme d’émotions. Joie (la plupart du temps) et perplexité (à certains endroits) sont au rendez-vous.

L’album commence en lion avec « The Oldest of the Trees », qui deviendra sans aucun doute dans un futur pas si lointain la pièce phare de Monarch Trail. Dès les premières notes, le synthétiseur s’impose avec une mélodie qui deviendra la pierre angulaire des six premières minutes de ce marathon de presque 23 minutes. Par la suite, le piano si caractéristique du groupe reprend le drapeau appuyé par un enchevêtrement de moog, d’orgue, de guitare et d’harmonies vocales qui donnent la chair de poule. Ce qui suit est un véritable feu roulant de rythmes contrastés tantôt endiablés, tantôt symphoniques, tantôt plus onctueux avec en apothéose une finale toute en douceur qui nous permets de reprendre notre souffle. Ayoye. ‘’Spontaragonflé’’, je suis.

Et reprendre notre souffle c’est ce nous faisons en entamant « Eris ». Affichant 19 :46 au compteur, la pièce instrumentale ne prend réellement vie qu’à la onzième minute, après du vent (littéralement), des sons intersidéraux et un peu de Tangerine Dream. Perplexité je disais dans mon deuxième paragraphe mais après deux ou trois écoutes (OK, peut-être quatre ou cinq !), on se laisse facilement emporter par toutes ces envolées voluptueuses. Et là, attention, juste au moment où je m’apprêtais à passer à la pièce suivante, nous revenons sur Terre avec un riff à l’orgue tout droit sorti des archives de Keith Emerson, staccato en prime. Ça sort littéralement de nulle part et cela nous accroche pour le compte. Bref, on passe de la perplexité à la stupéfaction. Et ce sera comme ça jusqu’à la fin, jusqu’au mouvement final qui me fait un peu penser à « Starship Trooper » version Yessongs alors que les instruments se couchent les uns par-dessus les autres pour créer un crescendo des plus réussi.

À ce moment, nous sommes à même de nous demander comment Monarch Trail va s’y prendre pour garder le rythme car, sans que cela paraisse, on est quand même rendus à plus de 40 minutes de musique ! Eh bien la réponse c’est « Twenty K ». Avec une approche plus romanesque que les deux premières pièces de l’album, celle-ci permet quand même à Kelly KERELIUK de venir donner un sérieux coup de main à la guitare. On y ressent également une évidente influence de Genesis (TLLDOB) et de Yes (Close to the Edge).

« Moon to Follow » suit, avec à la voix un Ken BAIRD qui se risque dans les graves… avec moins de succès toutefois. Il est carrément plus à l’aise dans les aigus… et aux claviers ! Ici le tempo devient beaucoup plus mélodieux flirtant avec le Rock Progressivo Italiano tout en permettant quand même à l’autre guitariste invité, Steve COCHRANE de nous en mettre plein les oreilles, l’espace d’un solo tout à fait de circonstance. Et pour finir, pourquoi pas un bon vieux solo de piano ? C’est ce que nous offre « Aftertought », qui vient mettre la cerise sur le sundae. L’enrobage au synthé est un peu sirupeux et fait un peu vieillot mais cette pièce nous démontre tout le talent de Ken BAIRD au piano classique. Une excellente façon de clore cet album.

En conclusion, nous pouvons dire que « Four Sides » n’a pas beaucoup de défauts (lire l’intro de « Iris » !!! ). Les compositions sont toutes très bien roulées et s’imbriquent agréablement les unes après les autres. C’est à tous les points de vue une suite réussie à « Wither Down » qui plaira particulièrement aux amateurs de longues pièces, dont je suis. Ouais, Monarch Trail a encore monté la barre d’une coche !

PISTES / TRACKS

    1. The Oldest of Trees (22:39)
    2. Eris (19:46)
    3. Twenty K (17:06)
    4. Moon to Follow (9:37)
    5. Afterthought (4:21)

    Total Time 73:29

musiciens / musicians

- Ken Baird / Piano, keyboards, vocals, guitars (1,5), recorder, Penny whistle
- Chris Lamont / Drums
- Dino Verginella / Bass

Avec:
- Kelly Kereliuk / Guitar (3)
- Steve Cochrane / Guitars (4)

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