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CHRONIQUE / REVIEW

Merging Cluster

Peak Of Ephemeral Light

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Releases information

Release date:

April 8, 2024

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Lizard Records

Italie / Italy

Philippe André - May 2024

8,6

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

MERGING CLUSTER ou la fusion du cluster dans la langue de MOLIERE.MERGING CLUSTER c'est aussi le "side project" de Gabriele MARCONCINI, vocaliste de RAVEN SAD, une formation que j'apprécie particulièrement et dont l'album de 2021 avait fait l'objet d'une chronique et d'une interview sur profilprog.

MERGING CLUSTER est une entité de musique progressive et alternative en sommeil depuis 2014 et dix ans c'est long si vous n'avez pas de nouvelles des musiciens, le titre de l'album est à ce titre plus parlant qu'un long discours ‘’Pic de lumière éphémère’’. L’origine du projet remonte à l'hiver 2010 et de la rencontre de deux anciens membres de BIOFONIA (auteur d'un album en 2005 "La Stanza - Anno 1"), Gabriele MARCONCINI (chant) et Emiliano GALLI (claviers) rejoint d'abord par Gianfilippo INNOCENTI (guitares) et Roberto MANZANI (basse), le line up étant complété un peu plus tard par Marco CASALINI (batterie).

Ce "Peak of Ephemeral Light" reprend les quatre titres du EP de 2014 remixés et remasterisés, augmentés de quatre nouveaux morceaux pour un travail qui dépasse les soixante-huit minutes ; à noter que les quatre morceaux originaux ont été placés à la suite sur l'album (2/3/4/5) et dans le même ordre qu'à l'époque. Commençons par les quatre pièces réarrangés, l'éponyme "Peak of Ephemeral Light" plus rock que réellement progressive, avec une paire rythmique qui mène brillamment l'affaire (la prise de son de la basse et de la batterie est remarquable), la guitare de Gianfilippo INNOCENTI se montrant agressive (dans le bon sens du terme), les claviers d'Emiliano GALLI plus en retrait sauf dans le final à l'orgue (8/10). A l'inverse "Subjective Doubles Syndrome", plus long morceau du disque (de peu) met Emiliano à l'honneur dans sa partie introductive, la six cordes est bien présente mais plus douce que dans le titre précédent jusqu’à 3:00 minutes, puis plus nerveuse tout en restant mélodique par la suite, le chant puissant de Gabriele MARCONCINI (avec une diction anglaise parfaite pour un vocaliste italien) assurant l'assise nécessaire à un grand morceau de musique heavy progressive (10/10)finalement assez proche du métal.

Le titre suivant "Gift Undeserved", toute en retenue (musique comme chant) jusqu'à 4:00, m'a rappelé les grandes heures du dirigeable britannique, un morceau à la croisée des chemins encore, du progressif alternatif en quelque sorte qui s'avère oh combien brillant et agréable (10/10) avec un six cordistes étincelants, certainement ma plage favorite sur l'ensemble de l'œuvre. "The Shadow Line" dernière pièce réarrangée de 2014, laboure les mêmes sillons du rock alterno progressif avec une touche plus métal passée le mitan du morceau, bien que les claviers d'Emiliano GALLI y soient sur un pied d'égalité avec la guitare en fusion (comme le nom du groupe !) de Gianfilippo INNOCENTI (9/10), ça décoiffe sévère mine de rien.

Passons aux quatre nouveaux titres avec tout d'abord "Dysrationalia" la plage introductive, les claviers d'abord, la guitare ensuite, le chant presque possédé de Gabriele MARCONCINI, très énergique parvenu à 3:16 (remarquable utilisation des claviers par Emiliano GALLI), une empreinte mélodique qui reste à déterminer, des senteurs hard rockantes par moments (DEEP PURPLE, RAINBOW voir DEF LEPPARD), ça pulse fort dans les enceintes (8/10), une écoute loin d'être évidente qui engendre donc un jugement complexe que l'on se prend à fredonner après plusieurs écoutes. Puis "Planning The Renaissance" trop ‘’gloubi boulga’’ à mon gout, j'y ai cherché en vain la trame musicale c'est tout dire, je n'ai pas aimé que Gabriele y force sa voix (par ailleurs excellente), pas du tout progressif pour le coup, déception et même plus encore (5/10).

L'avant dernière pièce "Land of the Wait" creuse les mêmes stries que les précédentes, rock plus que progressive, de l'alterno progressif comme je l'ai indiqué plus haut, à mon sens la plus plaisante des quatre nouvelles plages (9/10), le chant feutré de Gabriele combiné aux divagations des deux solistes et surtout un canevas lyrique intéressant, une ligne musicale à explorer davantage dans le futur. Terminons par le relativement court "Over" supérieur à six minutes quand même, l'une des pièces les plus rock (n'roll) du disque, le mode ZEPPELIN est enclenché ici aussi, facilement diffusable en radio (on se prend à taper de la semelle c’est tout dire), certainement un bon titre pour chauffer un public dans un concert (8/10), pas ma préférée mais se laisse écouter avec aisance.

Conclusion puisque le vocaliste est commun aux deux formations, il ne faut pas chercher dans MERGING CLUSTER, du RAVEN SAD car vous n'en trouverez pas, au-delà des intonations vocales de GABRIELE MARCONCINI cela va sans dire.

PISTES / TRACKS

    1) Dysrationalia (10:02)
    2) Peak of Ephemeral Light (6:08)
    3) Subjective Doubles Syndrome (10:10)
    4) Gift Undeserved (8:37)
    5) The Shadow Line (9:48)
    6) Planning the Renaissance (6:56)
    7) Land of the Wait (9:23)
    8) Over (6:16)

musiciens / musicians

Gabriele MARCONCINI: Lead vocals
Gianfilippo INNOCENTI: Guitars
Emiliano GALLI: Keyboards
Roberto MANZANI: Bass guitar
Marco CASALINI: Drums

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