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CHRONIQUE / REVIEW

Glorious Wolf

Mysterious Traveler

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Releases information

Release date:

November 1, 2023

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Self-Released

Pays-Bas / Netherlands

Mario Lafrance

6,0

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Malgré un départ plutôt lent, 2023 aura été une année somme toute bien remplie. Beaucoup de nouveaux groupes, beaucoup de bands bien établis. Bref, beaucoup d’appelés et comme c’est souvent le cas, peu d’élus. « Mysterious Traveler » de Glorious Wolf tombe malheureusement dans cette dernière catégorie.

Glorious Wolf c’est d’abord et avant tout Ruud DIELEN, qui a tout fait. Composition, arrangements, production en plus de jouer tous les instruments, sauf la batterie qu’il a confiée à Kike PAGLIA. Un vrai album solo, quoi. Mais c’est justement là où le bât blesse. Ces « one man show » sont souvent décevants, en tout cas en ce qui me concerne. Ici, les compositions ne sont pas méchantes mais le produit fini semble plus tiré d’une trame de Guitar Hero, ou quelque chose du genre, que d’un véritable studio d’enregistrement. Ceux qui s’attendent à de la virtuosité seront amèrement déçus. C’est plutôt mécanique, un peu artificiel, édulcoré, et ça manque, comment pourrais-je dire, d’un peu de gras. Cruellement. Vous savez, ce qui donne de la profondeur à la musique ? Tsé, un groupe, c’t’un groupe. Un mec tout seul dans son studio, ben c’est ce que ça donne. Et ce, malgré toute la bonne volonté du principal intéressé. Mais au moins, il ne chante pas le monsieur ! Amateur de rock symphonique des années 70 et d’instruments vintage se dit-il, nous pourrions lui conseiller, pour ses prochains albums, de faire appel aux Studios Hémisphère d’Antoine Baril où tous les jouets de cette époque seraient à sa disposition !

L’album débute quand même sur une bonne note avec « Repentance ». Un riff de guitare pas piqué des vers, une basse et une batterie qui appuient bien la mélodie. Ouais, ça commence bien comme entrée de jeu. La pièce suivante, « Slow Down », instrumentale de son état, n’est pas mal non plus, si ce n’est que son intro me fait penser à « Birthday » des Beatles. Sans blague, j’ai vu des poursuites pour plagiat pour moins que ça ! Heureusement, ça ne dure que 2 minutes et demie mais ô malheur, c’est suivi par du Pink Floyd genre « École des fans ». Bref, comme originalité, on repassera. Mais bon, elle a quand même le mérite d’être écoutable. « The True Story » suit sur des airs de musique de film, ce qui lui donne moult prestance, et a la particularité de laisser beaucoup de place à PAGLIA, très méthodique à la batterie, et surtout à la voix voluptueuse de Celia VAN ONNA, tout à fait à l’aise dans cette composition très planante. Bien construite, maîtrisée, jouée avec dextérité à tous les niveaux, c’est à mon avis la meilleure pièce de l’album.

Trois pièces instrumentales suivent. La première, « Howling at the Moon » nous fait, à défaut d’hurler à la Lune, plutôt grincer des dents. Encore ici, un bon riff de guitare, mais qui se répète ‘’ad nauseam’’ pendant les 4 minutes que dure la pièce. Quelques passages avec un simili mellotron (au secours Studios Hémisphère !) tentent tant bien que mal de donner un peu de volupté à la chose mais sans grand succès j’en ai bien peur. La seconde, « Mysterious Traveler » n’a vraiment pas l’allure d’une pièce titre digne de ce nom. On a plutôt affaire à une soporifique musique d’ambiance où il faut attendre une minute et demie pour qu’une première note de steel guitar nous sorte de notre torpeur. Plus nouvel âge que prog, mettons. Pour conclure ce triumvirat instrumental, s’amène « Battlefield » avec quelques mouvements intéressants mais qui n’aboutissent pas. Œuvre qui frôle l’improvisation ou le jam session, la pièce fait toutefois un effort notable en coda pour attirer notre attention avec une guitare beaucoup plus présente et engagée mais c’est trop peu trop tard.

La septième et dernière pièce, « Beautifully Broken » réussira-t-elle à sauver les meubles ? Partiellement. Grâce à la voix de Celia VAN ONNA surtout, voix qui me fait penser, particulièrement ici, à Ninet Tayeb, la muse de Steven Wilson, ce qui n’est pas peu dire les amis. Mention honorable également à sieur DIELEN et sa guitare à la Gilmore, qu’il aurait peut-être eu avantage à utiliser plus souvent tout au long de l’album afin de lui insuffler un peu plus de coffre et d’émotion.

J’aurais bien aimé terminer l’année en beauté avec une critique positive mais comble de malheur, « Mysterious traveler » de Glorious Wolf ne passera définitivement pas à l’histoire. Trois bonnes pièces avec voix et quatre instrumentales atteignant de peine et de misère la note de passage. Cela vous donne une idée de la direction que Glorious Wolf devrait prendre pour ses prochains albums.

PISTES / TRACKS

    1. Repentance (5:48)
    2. Slow Down (8:18)
    3. The True Story (8:37)
    4. Howling at the Moon (4:04)
    5. Mysterious Traveler (5:10)
    6. Battlefield (7:46)
    7. Beautifully Broken (Parts 1,2) (8:51)

musiciens / musicians

- Ruud Dielen / Electric and acoustic steel & nylon string guitars, electric & fretless bass, ebow & slide guitar, Arturia virtual vintage keyboards, Gforce Mellotron, vocals, percussion
- Kike Paglia / Drums
- Frank van der Borg / Lead & backing vocals (1)
- Celia van Onna / Lead & backing vocals (2,3,7)

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