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CHRONIQUE / REVIEW

Dissona

Dreadfully Distinct

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Releases information

Release date:

November 10, 2023

Format:

Digital

Label:

From:

Self-released

USA

Alain Bourguignon - January 2024

8,1

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Ils nous viennent de Chicago et, mine de rien, sont actifs dans le genre Métal Progressif depuis 2006. Ok, j’imagine les réflexions blasées. Oui, sans doute peut-on être pour le moins circonspect vu la foultitude de formation qui donnent dans ce créneau où il y a pléthore.

Après deux albums en autoproduction : « Dissona » (2012) et « Paleopneumatic » (2016). Le groupe a reçu une avalanche de louanges et de nombreux avis plus que favorables lors de leurs prestations scéniques.
Depuis le 10 novembre, ils sont de retour avec « Dreafully Distinct » qui est inspiré par trois personnages du film culte « Blade Runner ». Le single-clip « The Prodigal Son » se concentre sur Roy Batty (Rutger HAUER). En ouverture, un journal télévisé annonce la sortie de Nexus 6, la série de répliquant la plus récente et la plus avancée. L’intro, tendue, explose lors de l’entrée dans l’arène du groupe au complet. Très concerné, le chant (voix puissante et rauque) décrit la « naissance » de Roy épaulé par une formation soudée, au son massif, qui déroule les mélodies pied au plancher, batterie bouillonnante, basse rugissante et guitare hurlante. Après avoir répondu à TYRELL, son créateur ; « je vois tout » son voyage sanglant commence. Six répliquant s’échappent de la prison (The Gate) et Roy, seul survivant de son groupe, débute son aventure. Particulièrement cinématique et punchy, avec des pistes vocales multipliées, cette 3ème montée en régime s’éteint pour un final assuré par un piano decrescendo (avec une voix en arrière-plan qui exprime le monologue de la fameuse « C-Beam Speech » réécrite par l’acteur et totalement saisissante). Il ne peut se contenter de 4 malheureuses années de « vie » et prend des mesures pour revenir sur terre affronter son créateur et le tuer. Le final Le voit entrer dans les salles dorées alors que TYRELL connaît fort probablement son sort.

Les deux autres plages sont tout aussi intéressantes et passionnantes. « Renaissance » s’attache au personnage de Rick DECKARD. La question se pose : ne serait-il pas un répliquant ? Très diversifiée et surprenante, cette plage développe la psyché de Rick. « Skinjob » se situe dans Blade Runner 2049. Il s’agit de l’agent K. Ambiance lourde, émotionnelle et récit parfaitement mis en musique.

Les pièces les plus progressives sont « The Prodigal Son » et « Renaissance ». Sinon DISSONA brasse différents styles : death, gothique, heavy et même synth wave avec bonheur. La présence d’un piano apporte une jolie distinction. L’album est d’ores et déjà enregistré mais qu’il ne faut pas l’espérer avant 2024.

PISTES / TRACKS

    1. The Prodigal Son (06:27)
    2. Renaissance (05:33)
    3. Skinjob (03:40)

musiciens / musicians

David DUBENIC: Voice
Matt MOTTO: Guitars
Craig HAMBURGER: Bass
Drew GODDARD: Drums

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