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CHRONIQUE / REVIEW

Coma Rossi

Void

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Releases information

Release date:

July 18, 2024

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Self-released

Inde - Allemange / India - Germany

Alain Massard - June 2024

8,4

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COMA ROSSI s’est formé en 2014, mêlant atmosphérique, groove puissant et psyché, avec une voix bluffante d’émotion; de l’indie, des relents des PORCUPINE TREE, MOGWAI, ANATHEMA et THE GATHERING? Voir l’ambiance sombre des GAZPACHO et New Order d’antan. Des tessitures sombres parlant de l’absence cruelle, le groupe passant de 5 à 2 membres pour leur second album rempli de silence contemplatif de la guitare atmosphérique. A écouter comme pansement aux séparations.

« Wither » orchestration réverbérant solennelle, sombre à la guitare électrique, pour un paysage sonore amenant « Waves of Time » sonorité des GATHERING pour cette guitare stridente; un air mélancolique métal prog qui dégouline de post-rock; un espace progressiste, latence du son partant sur la tourmente, tourbillonnante et envahissante, suintant la lamentation des derniers ANATHEMA. « Burning » plus posé, métronomique; une vague de notes qui enflent, amplifiée par la batterie bourdonnante sur le paysage aride laissé des flammes; sinistre post rock décadent. « Falling Apart » avec l’acoustique et un vocal phrasé, un synthé forçant l’air mélancolique, effondrement de notes à l’arrivée du solo électrique nostalgique, dévastateur. « This Red Sky » à l’intro dramatique, solennelle; la batterie donne le tempo avant que la guitare électrique n’arrache les partitions étendues; air lourd, malfaisant de la mort qui a sévi, le sang demeurant la seule preuve; seul un ‘ah’ prolongé viendra perturber ce mantra d’outre-tombe au crescendo heavy post-apocalyptique, le final virant dark doom où l’on pourrait imaginer une voix growl.

« Oblivion » son bouillonnant, voix rappelant les SIGUR ROS, la guitare sur un HABITANTS sombre, monolithique; sensation visqueuse de ne pouvoir aller mieux malgré la lutte de vouloir s’en sortir. Le son d’antan montre l’aspect morbide avéré qui semble inéluctable, sur un dark wave progressiste. « Small Ideas » continue, même lignée avec des chœurs dépressifs en sus; les guitares sont plus déstructurées, imprimant un reflet blafard et la mélancolie penche sur les airs des TENHI et KAUAN; le final revient au post rock convenu et réverbérant avec guitare saturée, rendant addictif dans un dernier grindcore décadent. « Farm of Lights » change de climat avec un air cathédrale; son planant, latent, vocalises alarmantes de fin du monde de Thomas rappelant le titre chanté de Klaus SCHULZE; ambiance éthérée sur le FLOYD des débuts, lorgnant enfin sur ceux du premier COMA ROSSI. Onirique et majestueux, le meilleur. « In Circles » piano archaïque et cristallin, guitare électrique heavy, tout est en place pour conclure ce voyage lugubre avec ce crescendo lunaire où la batterie imprime le La mortifère pour en ressortir soigner; un peu de voix saupoudrée et l’éclaircie musicale s’imprime dans votre tête.

COMA ROSSI a du se relever pour passer de 5 à 2 membres; tel un testament funèbre le son parle de pertes diverses et des tentatives de réponses à l’intenable; sons pour laisser l’auditeur pantois, hagard, avec une barre à l’estomac; album qui fait rêver de sortir d’un cauchemar pour rentrer dans un autre, avec la sensation de boucle sans fin; le son est noir, défaitiste et rempli d’espoir, l’oxymore musical; à écouter en forme le soir alors qu’il reste du feu dans la cheminée évitant les ombres malfamées de vous envahir. Album sur la perte, marquée au trait sur le visage ou enfouie à l’intérieur des âmes, cette musique va vous aider à dépasser ce moment.

PISTES / TRACKS

    1. Wither (1:11)
    2. Waves of Time (5:44)
    3. Burning (4:34)
    4. Falling Apart (4:17)
    5. This Red Sky (8:54)
    6. Oblivion (5:51)
    7. Small Ideas (7:10)
    8. Farm of Lights (5:40)
    9. In Circles (6:58)

    Total : 49’09’’

musiciens / musicians

- Gaurav Govilkar: Guitars, keyboards, vocals, bass, Harmonium
- Diane Galen: Drums

With:
- Thomas Huy: Vocals (8)

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