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CHRONIQUE / REVIEW

Clan Aldo Pinelli

Nordiska Vatten

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Releases information

Release date:

March 28, 2024

Format:

Digital

Label:

From:

Lizard Records

Argentine / Argentina

Mario Champagne - June 2024

5,7

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

Un nouvel album pour l’argentin Aldo PINELLI, fruit d’un séjour en Suède où il composa la plupart des morceaux, sauf le morceau « Juegos de Azar » (parties 3, 4 et 5) qui fut initialement publié sur son album « Superposed Shrouds and Tapestries » de 2009, mais qui se voit ici affublé de deux autres parties en prélude, et la pièce « Baltico » qui a été remixée, qui fut initialement publiée sur son album de « Rainy Season », de 2012. Aldo PINELLI, élabore généralement au sein de son projet « Clan », qui jouit du support de plusieurs artistes invités, un rock néo progressif qui se parfume d’essences classiques, folks, celtiques et médiévales. Mais cet album est loin de tout ce que ce compositeur a produit précédemment dans sa carrière.

En effet, ici, l’œuvre fait dans l’expérimentation « ambiant », et cinématique, où parfois se croisent des moments de « world music » (« Medarp Alilui ») et des passages de Rock Progressif plus électriques, incluant des sections orchestrales qui pourraient rappeler dans les meilleurs moments de cet album le travail de CAMEL. Entièrement instrumental, sauf pour ce qui est de la présence de quelques chants d’origine ethnique. Surprise, la flûte, un des instruments caractéristiques des précédents albums du CLAN PINELLI, se fait à peine audible et les influences médiévales et celtiques qui ont fait partie de ses œuvres antérieures ont pris la poudre d’escampette!

Les morceaux très courts, sont comme des intermèdes où l’expérimentation fit son œuvre avec plus ou moins de succès. Du morceau « Eolofonía », émanent des vibrations sonores dans l’espace, à base de claviers pendant deux longues minutes. Cela pourrait éventuellement servir dans une trame sonore de film angoissant. Mais elle ne laissera pas de souvenir impérissable. « Estudio 6 », c’est une minute et demie de guitare solo avec des variations cycliques et d’amplitude, qui accélère au fil du temps. On y dénote un étrange effet sonore (ou un défaut d’enregistrement?) que l’on retrouve à plusieurs endroits dans les morceaux proposés, et cela fait mal aux oreilles, comme un effet de vacuum sonore. J’ignore s’il s’agit d’un geste volontaire, de faire alternativement jaillir le son ici et là, mais on semble alterner du mode stéréo en mode mono pour de très courts instants, régulièrement, ce qui crée un vide dans l’oreille opposée. Dans « To Open », ce sont les claviers vibrants et oscillants, et les percussions claires qui font le spectacle mais malheureusement, le problème de distribution sonore entre les deux oreilles se révèle comme étant un énorme tue-l’amour. Pas pour moi, désolé!

« Volando con el Dragón » livre avec une intensité dramatique un duel de guitare et de clavier, accompagné de percussions clairsemées. Intéressant et sans faute. « Nordic Waters » (Nordiska Vatten en suédois), c’est la longue épique qui justifie le séjour en terres nordiques de notre ami compositeur. Une mer accueillante est suivie de vagues de synthés, et une impression domine, celle d’être dans un très vieil album de GENESIS, suivi d’un calme « camélien », aux notes claires et bien définies, avec des passages aux pas militaires ! Une évolution lente se fait sentir, avec des effets sonores au synthés qui font très « vintage ». On aura droit à un assemblage de plein de choses, avec beaucoup de pauses pour marquer les changements, ce qui m’a souvent dérangé, me donnant cette impression de collage artificiel. Cela aurait gagné en naturel avec des joints moins évidents. Dans certains passages, cela fait très rock progressif italien, mais aussi, on croirait entendre du vieux IQ. Le son des instruments alterne régulièrement entre les oreilles, un jeu que semble apprécier Mr PINELLI. Un passage dans le style guitare classique, pourquoi pas! ; avec des chœurs éthérés furtifs qui viennent piquer la trame. On pense que c’est fini avec un moment de silence trop long, suivi d’un passage au calme plat de trop qui tue le rythme ! Chants et orgue d’église complètent cet assortiment hétéroclite mais malheureusement, la production n’est pas terrible. Dommage ! Cela aurait pu être un morceau exceptionnel mais les défauts mentionnés viennent tuer l’envie.

L’autre morceau pas mal, « Juegos de Azar », se compose de cinq parties distinctes, ce qui est étrange car dans la pièce, des pauses sont effectuées pour marquer le changement. Malgré les quelques belles trouvailles sonores dont la ritournelle maline sur fond de bruitage étrange, avec des percussions éclectiques baladeuses, cet effet d’assemblage, avec des coutures sonores trop évidentes, tue la dynamique par manque de fluidité. « Báltico », la pièce remixée, baigne dans une ambiance cinématique ténébreuse et grave, au sein d’un processus d’évolution bien lent, et elle conviendrait bien au sein d’une trame sonore de film.

« Una Voz Ritual » comporte trop de problèmes sonores pour être appréciée à sa juste valeur. J‘ignore si cela est volontaire ou s’il s’agit d’une technique d’enregistrement innovante, mais encore une fois on passe du mode « stéréo » au « mono » pour des fractions de secondes, surtout dans les percussions lourdes du tout début, ce qui nuit à une écoute attentive. Dommage tout cela quand même ! Les pauses dans les morceaux, et trop de jeu d’alternance de sons dans les écouteurs m’ont désenchanté. Mais espérons que sur les prochaines galettes, il saura y remédier. Disons que ce ne sera pas l’album qui laissera le plus de souvenirs mémorables. Titres préférés : « Volando con el Dragón », « Nordic Waters » et « Juegos de Azar », malgré les petits défauts de ces deux dernières. Bonne écoute !

PISTES / TRACKS

    1. Volando con el Dragón (3:24)
    2. Nordic Waters (14:48)
    3. Eolofonía (2:08)
    4. Juegos de Azar, Partes 1, 2, 3, 4 y 5 (6:01)
    5. Estudio 6 (1:32)
    6. Báltico - (New Mix) (3:42)
    7. Una Voz Ritual (5:20)
    8. To Open (1:33)
    9. Medarp Alilui (6:38)

musiciens / musicians

Aldo PINELLI – Electric Guitar, Bass, Keyboards & Vocals, Music & Lyrics
Guests:
Roberto SAMBRIZZI - Drums
Paula DOLCERA – Flute & Cello
Silvia PRATOLONGO - Percussions
Carlos BIGNANI - Keyboards

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