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CHRONIQUE / REVIEW

Apairys

Ni L'espace, Ni Le Temps...

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Releases information

Release date:

May 13, 2024

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Self-released

France

Alain Massard - June 2024

8,4

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

APAIRYS groupe né en 2014 des cendres de SAENS et MALDOROR, sur un son angélique, pouvant transporter sur des contrées françaises encore inexplorées; Silvain réunit des membres des 2 anciens groupes pour garder la flamme; étiquetés heavy prog je ne suis pas car c’est bien d’un néo prog vintage que l’on a affaire avec ce 2e album.

« L'horloge » entame symphonique, néo mélodique, idéal pour amener le vocal de Christophe qui peut dénoter; oui les paroles en français peuvent troubler à vouloir écouter et comprendre; ce chant mélodique manque d’âme; la guitare rattrape en donnant du peps, partant sur un riff heavy pondéré, basse en avant aussi; ça monte et les chœurs tiennent place avec ce côté grandiloquent; la voix ramène à ce qui se faisait auparavant, mélodique, vintage; le progueux des 70 adorera, le plus récent trouvera à redire. « Interlude n°1 » arpège acoustique sur une guitare égrènent harmonieusement ses notes aidées d’un synthé ambiant, jouissif. « L'élan de mains » plus prog avec la voix de Pascal qui coule dans le rythme, la variation vocale y étant pour quelque chose; les couplets s’égrènent lentement, la partie orchestrale permet de se lâcher enfin, paradoxe de cette voix française qui devrait être un point d’honneur et pouvant freiner le départ sur les contrées prog; tiens ce solo guitare, un bon prog métal rassurant, énergique; ANGE se permet de chanter français avec charisme mais il faut que la voix s’intègre dans le rythme sous peine de dissonance. Air me rappelant NEMO pour le développement musical caviar qui me fait regretter la voix sincère. « Interlude n°2 » bouée pour se ressourcer du son prog qui est bien présent; interlude sombre, festif, agréable. « Passions astrales » intro à la JPL, guitare nerveuse; bon développement instrumental avec ces voix-off de chants mâles qui font monter la sauce progressive; le solo heavy, furie de notes qui mitraillent à qui veut bien se protéger; le retour chanté de Christophe trouve la solution avec ce duo en stéréo, aux auditeurs de se faire leur propre choix car là ça passe super bien. « Interlude n°3 » déclinaison piano venant faire le jig avec des oiseaux, suivi d’un air violon plaintif, toujours excellent ces interfaces. « Origines » air saccadé et mélodie dissonante comme le ‘Tels quels’ d’ANGE de 72; le temps musical qui suit est juste purement jouissif avec ce pad métronomique et cette guitare des 1001 nuits, instant de velours aux relents de chœurs grégoriens qui passent très bien; du symphonique cinématique sur la BOF de ‘Tron’ et un autre solo guitare de Benoît excellent; final avec la cascade vocale saccadée de Pascal, le quark freinant mon accélérateur de partir en transe.

« Interlude n°4 » prend ses aises avec un rock pop plus travaillé qui peut faire office d’intro à « Ode au présent » suivant le même air sur une minute progressive remplie d’émotion; la voix passe mieux, il y a plus d’intensité, elle s’incorpore dans la trame musicale qui elle ne se fait pas prier proposant un break fruité mélodique; un autre plus rythmé avec des traces fines jazzy grâce au clavier tournoyant, chatoyant et hurlant sa joie, vite secondé par la guitare; le retour du couplet se fait sans heurt, la voix haute donnant une atmosphère emphatique. « Interlude n°5 » électronique et stéréophonique, réverbération de notes sur air spatial, un espace de verre, bref superbe. « Sept » avec un peu du ton vocal du grand William SHELLER, artiste à texte; air qui demande plus d’attention, évitant de se laisser glisser dans la trame musicale; le bon côté pas de break, les instruments prenant vite place en proposant des digressions très intéressantes comme celui sur un crescendo kashmirien onirique; le solo guitare part sur du métal prog bien pêchu; bon le 2 octobre de l’an 1187 j’ai bien entendu il est prisonnier du temps et oui j’ai écouté, mais je ne suis pas parti, j’ai écouté. « Interlude n°6 » heavy prog avec cette guitare emportée par sa batterie tonitruante, plaisir. « Je t'attendais déjà » intro piano mélancolique, latente, qui pose; l’explosion prog métal contenue rappelle bien l’étiquette métal prog; la trace vocale passe attrayante, Silvain qui s’y lance; les textes musicaux de fait; l’orchestration arrive au détour et vaut le déplacement, un rock prog et sa déclinaison de notes alléchées; la guitare, les claviers se jouent d’une part gig fruitée en milieu de morceau faisant oublier le temps; le passage symphonique prolonge et verse dans le grandiloquent fameux; le final prog métal met le feu avant le repos salvateur qui me laisse perplexe car là tout est bon.

APAIRYS a fait un pari osé, chanter en français; ce qui devrait être un plus le sera pour l’adepte pur et dur de la voix; pour l’atmosphère progressive cela peut représenter un frein et ne pas l’écrire serait faux. Ce point vient aussi du fait que les moments instrumentaux sont eux sans reproche possible, amenant l’auditeur sur du prog vintage à la NEMO avec des passages nerveux modernes. Deux choses à pointer, la voix mièvre provient d’une grâce affectée et fade, au vu de l’orchestration grandiloquente, pompeuse, avec emphase; tout ça pour dire qu’il y a des rythmes symphoniques bien foutus dans cet album, du passé vintage mais pas que et que les soli claviers et guitare m’ont scotché. Oui avoir osé chanter en français est un plus, je l’ai écouté plus de fois finalement.

PISTES / TRACKS

    1. L'horloge (8:49)
    2. Interlude n°1 (1:06)
    3. L'élan de mains (9:25)
    4. Interlude n°2 (1:05)
    5. Passions astrales (6:29)
    6. Interlude n°3 (1:12)
    7. Origines (7:10)
    8. Interlude n°4 (1:17)
    9. Ode au présent (7:24)
    10. Interlude n°5 (1:01)
    11. Sept (5:51)
    12. Interlude n°6 (1:04)
    13. Je t'attendais déjà (17:47)

    Total Time 69’40’’

musiciens / musicians

- Silvain Goillot: Drums, keyboards, vocals (13)
- Benoît Campedel: Guitars, bass

With:
- Pascal Bouquillard: Vocals (3,7)
- Christophe Bellières: Vocals (1,5, 9, 11)

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