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CHRONIQUE / REVIEW

Anyone

Miracles In The Nothingness

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Releases information

Release date:

December 22, 2023

Format:

CD, Digital

Label:

From:

TogethermenT Records

USA

Alain Massard - January 2024

8,3

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

ANYONE est le bébé de Riz, son 6e opus, toujours plus progressif, métal, psychédélique et électrique, avec des touches symphoniques qui amplifient l’ambiance folle, lui qui avait flirté avec le rap et le punk métal; aidé au départ de Jon Davison du YES remanié, de Taylor Hawkins des FOO FIGHTERS, Riz est un virtuose ayant composé sa première symphonie à 13 ans; c’est un musicien pouvant fusionner la mélancolie avec l’énergie, les ambiances spatiales de YES, HAWKWIND et MOTORPSYCHO avec un métal psyché moderne; à écouter religieusement pour ses riffs, sa voix.

« Dawning of the Miracle » pour l’intro eh bien non, son direct typé sur ‘In Humanity’ , une intro annonciatrice pour « Children of the Void » avec l’entame Phil COLLINS et son titre d’une pub célèbre; base batterie semblant inorganique; un titre rock soul jazzy au spleen langoureux dénotant radicalement de ses travaux punk-rock; Riz est dans un processus progressiste avant-gardiste avec ce piano aérien en couverture; le break synthétique virevoltant avec claviers et guitare langoureuse amène compassion et délicatesse pour un final envoûtant. « My Name is Forever » ambiance arabo-persique pour une déclinaison rock métal mélancolique dont les pourtours deviennent hypnotiques avec ses vocaux angéliques; la guitare spleen vient contredire le frappé percussion claire; le solo ravageur comme une recherche musicale à la ZAPPA tonitruant et tournoyant; break au dernier tiers aérien, méditatif, intimiste, clavier néo-classique. « Some Delectable Species » avec un bit plus prononcé, un orgue du temps, une guitare rageuse qui rappelle le ‘Anyone’ torturé de 2001, ambiance langoureuse, planante et mélancolique avec un clavier chaleureux et la guitare spleen. « Transcending » pour le 1er des 3 longs morceaux, 4 minutes consensuels avant un break piano qui va divaguer dans les limbes spatiaux, l’un des plus beaux; le retour au refrain laisse penser que l’instrumental aurait suffi au vu d’un dernier solo guitare envoûtant de Riz. ‘Extinction Event’ change enfin de rythme, d’ambiance en proposant un air heavy torturé, grandiloquent par instants; le break lourd part sur le hard des débuts avant de dévier sur du rap électro, déroutant avec quelques longueurs. « Someone » pour un air torturé, expression de la Fin; quelqu’un qui se promène dans un monde dévasté, piano, vocal monolithique et des pointes électro pour une comptine noire. « Daylight » des enfants pour un peu de légèreté, d’espoir, le ton est mis l’on attend la déclinaison à chaque titre pour se laisser chavirer par une énième ballade romantico-mélancolique de toute beauté.

« Symptom of the Miracle » avec Jon oui la dernière voix de YES pour ce titre olympien; une dérive progressive basée sur les voix, la stéréo fonctionne bien; le break énergique fait prendre de l’ampleur nerveuse au titre, à nouveau un phrasé rap; le final revient sur une rythmique latente avec cette divagation musicale; très beau mais le sentiment répétitif commence à faire son œuvre. « Evolutions » et sa déclinaison piano cascade romantique et ces notes de guitare semblant sortir d’un ‘Nous sommes du Soleil’, air divin qui dure, qui dure. « Anthropocene » sonne plus rock et revient à de longues tirades vocales essaimées de sons guitare envoûtants. « If the World is Running Down » pour un titre soft, consensuel j’aime à dire, pour rester dans l’atmosphère hypnotique de l’album; une ballade qui flirte avec un slide sur les grandes plaines de l’ouest californien; un solo fondant apparaît un de plus. « Miracles in the Nothingness » pour la masterpiece et je m’éloigne de la dissection quasi systématique pour verser dans l’espace onirique qui est celui de Riz; un titre de près de 20 minutes qui passe comme une nuit au soleil, une journée sans fin avec le kit, le conglomérat ANYONE; un son rock électro, un vocal envahissant, un pad frappé qui te secoue; un break au 1/3 avec des enfants comme sur ‘Daylight’, déclinaison et second break pour la fin avec le son qui coule comme une source d’eau très claire, avec une orchestration néo-classique. « The Ineffable Bliss of Being » ouah avec un titre de cet acabit ce ne peut être qu’une ode à la qualité de l’Homme, à un devenir meilleur; alors air pompeux pour cela; un titre en boucle comme une vis sans fin pour partir définitivement dans ce monde meilleur auquel Riz rêve.

ANYONE, un miracle provenant du néant, du fait d’exister, basique mais complexe; un nouveau genre rock par ce poly-instrumentiste adoubé par Herbie HANCOCK; Riz ressent le monde s’effondrant autour de nous et le représente en sons; un vague à l’âme musical en boucles qui font rentrer dans un mantra musical, qui deviennent aussi un tantinet répétitif.

PISTES / TRACKS

    1. Dawning of the Miracle (2:08)
    2. Children of the Void (6:25)
    3. My Name is Forever (9:11)
    4. Some Delectable Species (7:54)
    5. Transcending (14:25)
    6. Extinction Event (8:41)
    7. Someone (6:06)
    8. Daylight (9:09)
    9. Symptom of the Miracle (12:55)
    10. Evolutions (5:24)
    11. Anthropocene (7:19)
    12. If the World is Running Down (5:49)
    13. Miracles in the Nothingness (19:43)
    14. The Ineffable Bliss of Being (5:38)

    Total: 120’47’’

musiciens / musicians

- Riz Story: All instruments, vocals, production, mixing, mastering

With:
- Jon Davison: Vocals (9)

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