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CHRONIQUE / REVIEW

The Black Noodle Project

Code 2.0

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Releases information

Release date:

June 15, 2020

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Progressive Promotion Records

France

Alain Massard - August 2020

8,6

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

THE BLACK NOODLE PROJECT est un groupe de la région parisienne ayant commencé à sévir au début du millénaire. Connu personnellement avec « Play Again », j’avais aimé ce côté instrumental à la PINK FLOYD avec plus de tonalité et d’effet planant; ils sortent ici leur 7e album qui serait un brassage entre leurs deux derniers, ça tombe bien m’étant arrêté avec eux à « Ready To Go ». Une musique progressive lente, se déclinant sur des montées oniriques, avec soli émotionnels, voilà ce que j’en retenais d’eux, mais voyons de plus près ce qu’il y a à l’intérieur de ces 7 actes.

« Acte I » attaque l’album comme longue intro planante, minimaliste puis explose sur un air à la ANATHEMA en plus fort et un peu moins spleen quoique; air de réminiscence, de spleen quand même et une rythmique lourde tout en montée; le solo de guitare est plus aéré que plaintif, le final à la guitare sèche tout en délicatesse. « Acte II » continue sur un air qui sort tout droit selon moi du magnifique « Alternative4 », avec plus de tonalité aux percussions, un titre bien rythmé qui garde l’énergie du départ et qui passe très rapidement.

« Acte III » change de rail en proposant un air plus intimiste, plus mélancolique, plus doux et calme; une voix parlée vient contrecarrer cette atmosphère onirique, réflexion sur la misère qui peut soit vous transporter, soit vous interloquer devant les mots forts et simplistes lancés de ci de là, à vous de voir. « Acte IV » pour le titre le plus abouti selon moi, rythmique lourde, synthé pour rajouter de l’émotion et une guitare fruitée, chaude, chaleureuse en deux temps, la deuxième envolée me ramenant encore à ANATHEMA que j’adore vous l’aurez bien compris. La musique est mélancolique mais bucolique, on peut sentir l’émotion dès l’arpège acoustique du départ, je me prends à écouter, à arrêter de réfléchir pour m’incorporer encore plus dans ces notes.

« Acte V » pour déjà la 2e face de l’album et un titre anachronique, basse, percussions en avant pour amener le solo de guitare direct; j’ai lu que c’était un peu prétentieux, qu’il n’y avait pas beaucoup d’émotions… en dehors de l’ennui, bref je fais cet aparté pour signaler que de l’émotion on en trouve à chaque titre; ce disque écouté en VTT (oui je commence mes écoutes de cette façon, le casque sur les oreilles) m’a fait dévaler les km sans m’en apercevoir, même les montées; tout ça pour dire qu’il y a de l’émotion et que Sébastien se bonifie pleinement avec l’âge pour nous concocter des ballades oniriques où l’on se sent à côté de lui.

« Acte VI » et une voix d’enfant de 3 ans, le sien, juste pour nous émouvoir un peu plus par nos souvenirs d’enfants? Ah famille, quand tu nous tiens; un titre au piano et à la guitare plaintive répétitive, comme dévalant d’une cascade; l’intensité de spleen monte doucement jusqu’à un retour plus intimiste en fin de parcours; à noter que les 7 minutes passent plus vite que de coutume, signe d’une belle mélodie envoûtante. « Acte Final » vient conclure l’album sur le seul titre chanté, et ce, par Sandrine, sa femme, pour un moment évolutif, le crescendo pop-prog à son paroxysme, une montée tout en puissance avec le retour de la guitare lourde et plaintive, des choeurs, une explosion jouissive recherchée à n’en pas douter. Peu de développements torturés mais bien un air lancinant qui n’a que l’ambition de faire partir sur les contrées musicales post-covid.

THE BLACK NOODLE PROJECT a fait dans la fusion de deux genres à mon avis: d’un côté le genre planant, mélancolique, progressif mélodique; d’un autre côté rien que pour les incursions de la guitare, j’y retrouve un peu des THE CURE, des premiers PORCUPINE TREE, et de l’ambiance froide de RADIOHEAD et surtout celle d’ANATHEMA, le tout saupoudré des géants floydiens; un peu aussi du post-rock de KWOON qui faisait de bonnes choses en son temps; un album intimiste, un album dépouillé de sons aussi pour ne sortir que de l’émotion, des atmosphères spleen, sombres, éthérées et ensorcelantes, un album qui va dans la continuité de ceux que j’avais écoutés il y a de cela une 15ne d’années; tout se bonifie finalement. Attention, « il est là »!

    1. Acte I (6:36)
    2. Acte II (4:43)
    3. Acte III (5:51)
    4. Acte IV (6:18)
    5. Acte V (6:17)
    6. Acte VI (7:37)
    7. Acte Final (6:50)
    Total : 44’12’’

PISTES / TRACKS

musiciens / musicians

- Sébastien Bourdeix : Guitars, keyboards, bass (Acte VI), voice (Acte Final)
- Fabrice Berger : Drums
- Anthony Létévé : Bass
- Sandrine Bourdeix : Voice (Acte Final)
- Clément Bourdeix : Voice (Acte VI)
- Léon Burghgraeve : Voice (Acte VI)

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