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CHRONIQUE / REVIEW

Telergy

Black Swallow

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Releases information

Release date:

July 22, 2020

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Independent

USA

Alain Massard - September 2020

9,6

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

TELERGY est le groupe d’un petit génie qui a joué dans pas mal de projets musicaux depuis une bonne 20ne d’années; TELERGY c’est Robert McCLUNG un compositeur et producteur de musique qui revient à ses premiers amours, en l’occurrence le rock progressif et un peu le métal progressif et un peu l’opéra rock progressif et voilà. « Black Swallow », l’hirondelle noire c’est le 4e album de ce musicien hors pair primé aux Emmy et autres Bilboard. Il est aussi important de vous annoncer ses premières écoutes et émois : PINK FLOYD, FLEETWOOD MAC, AEROSMITH, KANSAS, METALLICA, MEGADETH, QUEENSRYCHE, DREAM THEATER, SYMPHONY X, WITHIN TEMPTATION, SPOCK’S BEARD, MAGELLAN, COHEED And CAMBRIA, EXPLORERS CLUB, RHAPSODY, AYREON, SAVATAGE, TRANS-SIBERIAN ORCHESTRA. Il a réussi à faire venir sur son projet des membres de STYX, YES, KAMELOT, KING CRIMSON, NIGHTWISH, MARILLION, TESTAMENT, VANDEN PLAS, FOREIGNER, DELAIN, KING DIAMOND, IRON BUTTERFLY, J GEILS BAND et les voix sulfureuses féminines et leurs déhanchés célèbres du PINK FLOYD; vous vous attendez à quelque chose de fort, de complexe, de varié, de fusionné sans avoir à écouter l’histoire désopilante de cet Eugène, tout devrait passer dans les notes puisqu’on part sur un album instrumental! Quelques artistes dont Tony LEVIN, Pete TREWAVAS, Dave MEROS, Stephen LILL, David RAGSDALE, Todd SUCHERMAN, Vernon REID ou la talentueuse Durga McBROOM sont de la partie pour vous faire voyager dans cet album.

« Georgia » avec blues d'harmonica acoustique en intro, un clin d’oeil à son grand-père, puis gospel et entrée pompeuse, symphonique, fusionnelle et tirant sur le grandiloquent avec orchestre en arrière, cuivres en avant et une guitare country en solo, déroutant mais innovant; à noter un solo de guitare très hard et très complexe à mi-parcours. Autant le dire tout de suite si vous avez des oeillères musicales, vous allez être surpris; si vous avez l’esprit musical progressiste, vous allez tomber d’apoplexie, puis vous allez adorer et groover sur cette intro hors-norme; ah l’orgue arrive, comment vous le trouvez? Bon, meilleur que du AYREON, c’est pour dire, plus azimuté, plus progressiste avec ce solo d’harmonica et cette voix féminine chaleureuse, limite gospel et blues, la musique à ses origines; et quand vous saurez qui chante vous serez encore plus scotché, bref, démentiel; premier des deux titres chantés. « Chased Pt.1 » ou une course poursuite effrénée, violons à l’appui et base symphonique, un pendant à l’intro de « Time » puis le violon magique de David; titre désarçonnant. « Infantry » montée épique et grandiloquente sur un pas martial, un peu de « The Trial » et de son intro pompeuse puis ça part encore plus vite et plus fort sur les pistes d’un NIGHTWISH, d’un EPICA, d’un FREEDOM CALL, d’un RHAPSODY, d’un THERION sans choeurs ou d’une cavalcade romaine ou grecque avec les riffs les plus rapides de l’album … le riff mitraillette tombe à pic puis laisse la place à un solo angélique et aérien, peut-être le plus beau de l’album, enfin cornemuse plaintive pour nous émouvoir encore plus; séquence émotion et larme à l’oeil.

« Take to the Sky » et son avion en rase-mottes, air rythmé, mélodique, atmosphérique et ses voix de sirènes, endiablé avec du solo de guitare en veux-tu en voilà sur une orchestration divine, un break avec guitare acoustique à la « Wish You Were Here », puis à nouveau ce violon qui me rappelle un peu Jean-Luc PONTY ou le groupe SOLSTICE ou tout simplement KANSAS, enfin un choeur angélique et grave jusqu’à une finale dithyrambique, un pur moment de bonheur jouissif. « Marcelle » ou une ballade jazzy au piano, il ne manque plus que la belle Betty pour que ce soit parfait. « Le Grand-Duc » où la mise en valeur de ses talents de batteur jazzy et de la clarinette, pas loin presque d’un jazz manouche ici tant le rythme est endiablé, petit pas de claquettes, mais où va donc Robert? Bon vous aurez compris que l’on ne s’ennuie pas finalement dans cet opus instrumental.

« Spy » part sur une orchestration de BOF avec son piment de suspense, jusqu’à la cavalcade métal progressive sur double ou triple pédale et guitare nerveuse, sombre et sournoise; paf un saxo juste pour nous narguer et nous faire partir sur du rock progressif comme on en faisait avant, comme au temps des PINK FLOYD tiens; petit aparté avec une basse lourde puis la guitare revient galopante, virevoltante. « All Blood Runs Red » poursuit avec le seul titre chanté sur une voix death qui surprend un peu, titre indéfinissable, du BELIEVER en toile de fond, une intro sombre au piano, des choeurs de sirènes vous agrippant pour vous emmener dans les tréfonds des abysses, une montée en crescendo latente immense et plein de rythme, piano, trompettes, clarinette jusqu’à ce déluge verbal; un véritable pied de nez aux maniaques progueux qui ne jurent que par les 70’s, une ode au rock progressif extrême avec le retour de la flûte et du piano en fin de parcours jusqu’au troupeau de violons et de la guitare rageuse, immense, bon pourquoi je pense à MERCYFUL FATE, je ne sais quoique. « Chased Pt.2 » pour un titre instrumental hard orchestral, le clavier en avant ici, on reste sur le 380 volts, c’est rythmé, c’est rapide, c’est haché, puis digression à la sauce Mike OLDFIELD superbe et singulier puis une guitare lubrique vient remettre la 4e vitesse. « Honor » et le titre final, la sonnerie aux morts, la marche funèbre sur un air de spleen et d’espoir, ça faisait longtemps que je n’avais pas utilisé le mot oxymore qui sied ici parfaitement, un peu de SIGUR ROS et une orchestration classique qui prend toute la place et toute la mesure de ce titre final, sublime aussi, simple mais sublime.

A noter 9 scènes en voix-off avec bruitages en conséquence qui relient et expliquent l’histoire de ce fameux Eugène, à noter aussi les digressions bluesy, jazzy (à la mode en ces temps-là!!), militaires bien entendu et aussi digression vers le gospel, vers le charleston, à noter mes préférées avec cette présentation en bon franglais de notre héros et celle narrant avec justesse sur une voix ancestrale de début de siècle, de purs joyaux qui permettent de relier utilement et agréablement les dix morceaux; le petit moins de ce concept vient à mon avis des orchestrations classiques un peu surfaites et prévisibles, préfabriquées mais j’ai entre les mains l’un des meilleurs albums de l’année rien que pour l’émotion et la sensibilité qu’il dégage. 5 ans pour sortir un bijou d’opéra rock progressiste, d’art-musique et si varié que même le terme crossover ne saurait définir. Attention que l’hirondelle noire ne vienne vous envahir de la même façon.

    1. Georgia (12:27)
    2. Scene 1 (1:32)
    3. Chased Pt. 1 (2:53)
    4. Scene 2 (0:59)
    5. Infantry (9:24)
    6. Scene 3 (0:35)
    7. Take to the Sky (10:14)
    8. Scene 4 (0:43)
    9. Marcelle (3:13)
    10. Scene 5 (0:36)
    11. Le Grand Duc (4:12)
    12. Scene 6 (0:52)
    13. Spy (6:14)
    14. Scene 7 (1:01)
    15. All Blood Runs Red (7:39)
    16. Scene 8 (0:51)
    17. Chased Pt. 2 (3:03)
    18. Scene 9 (0:48)
    19. Honor (3:43)
    Les morceaux 2, 4, 6, 8, 10, 12, 14, 16, 18 sont des scènes narratives sur fond musical.

    Total Time: 70:59

PISTES / TRACKS

musiciens / musicians

- Robert McClung / Guitar, bass, violin, viola, mandolin, piano, organ, keyboards, flute, percussion, tenor vocals

With:
- Bryan Hicks / William Bullard
- Pete Peterson / Eugene Bullard
- Champ Hollins / Young Eugene
- Rev. Robert Thompson / Eulogy preacher, church goer
- Nadine Thompson / Church goer
- Emmanuel De Saint Méen / Nightclub MC
- Jordan Hall / Attacker 1
- Tim Clarck / Attacker 2
- Durga McBroom / Marie-Madeleine Fourcade
- Lorelei McBroom / Gospel vocals
- Lara Smiles / Gospel vocals
- Emily Lynn / Gospel vocals
- Stephanie Slabon / Soprano vocals
- Dustin Brayley / Tenor, baritone and bass vocals, radio newscaster
- Martyna Halas-Yates / Hardcore vocals
- Chris Bonito / Drums
- Todd Sucherman / Drums
- Tony Levin / Upright bass
- Michael Manring / Fretless bass
- Steve Di Giorgio / Fretless bass
- Tony Dickinson / Bass
- Mike LePond / Bass
- Pete Trewavas / Bass
- Dave Meros / Bass
- Caith Threefires / Bass
- Charles Cormier / Slide guitar
- Vernon Reid / Guitar
- Phil Keaggy / Guitar
- Gary Wehrkamp / Guitar
- Timo Somers / Guitar
- Stephan Lill / Guitar
- Andy LaRocque / Guitar
- Jimi Bell / Guitar
- Jeff Rapsis / Piano
- Rachel Flowers / Piano
- Jeremy Heussi / Keyboards, organ
- Vikram Shankar / Keyboards
- Basil Bunelik / Accordion
- Troy Donockley / Uilleann pipes
- Magic Dick / Harmonica
- Tina Guo / Cello
- Adam Nunes / Cello
- Tim Nunes / Violin
- David Ragsdale / Violin
- Mattan Klein / Flute
- John Cardin / Trumpet
- Mitchel Bailey / Trombone
- Gus Sebring / French horn
- Tracy Crane / French horn
- Chip Brindamour / Tuba
- Edie Brindamour / Euphonium
- Katrina Veno / Clarinet
- Thomas Gimbel / Tenor saxophone
- Nils Crusberg / Tenor and alto saxophone
- Bryan Campbell / Baritone saxophone

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