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CHRONIQUE / REVIEW

Salva

A Thousand Ways To Disappear

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Releases information

Release date:

October 19, 2020

Format:

CD, Digital

Label:

From:

White Knight Records

Suède / Sweden

Patrick Cossette - December 2020

8,2

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

« A Thousand Ways to Disappear », c’est le titre de leur sixième album… Alors, ma chronique trouvera-t-elle une façon, ou mille, de faire disparaître cet opus des suédois SALVA vers les bas-fonds des sorties de 2020? Ou bien eux trouveront-ils une façon, ou mille, de s’en sortir la tête haute? C’est ce que vous apprendrez en lisant la chronique de cet album sorti le 19 octobre dernier.

Les trois membres fondateurs de SALVA (2003) sont toujours en poste : le multi-instrumentaliste et leader du groupe, Per MALMBERG, le guitariste Stefan GAVIK ainsi que le claviériste Johan LINDQVIST. Se joignent à eux de nouveau pour un deuxième album consécutif: Daniel NÄTT à la basse et Erik ZETTERLUND à la batterie. Sorti sur l’étiquette « White Knight Records » (Rob REED), cet album est disponible également sur les différents sites de « streaming » (il faut alors chercher « Salva Sweden » comme nom d'artiste, probablement une décision pour se démarquer des autres artistes du même nom qui se retrouvent sur ces plateformes). Considérés comme jouant du « crossover prog » par certains, le groupe se défini plutôt comme membre de la famille prog symphonique. Mon avis : ces deux styles sont présents sur cet album, dépendant de quelle partie de celui-ci on écoute.

L’album débute en lourdeur, avec un « Stars Aligned » (9/10) rempli de riffs de guitare, mais tout en mélodies : du bon hard rock à saveur prog. Agréables harmonies vocales dans le refrain, solo de claviers en arrière-plan, voix légèrement retouchée avec succès. Mais le tout reste assez lourd. Je n'ai pas l'habitude d'écouter et d'écrire sur un style de cette lourdeur (pas que c'est extrêmement lourd, mais ça l'est plus que d'habitude pour moi). Mais j'aime quand même beaucoup cette pièce, car elle est toute en puissance, très mélodieuse, avec un joli ver d’oreille vers la fin. Mais n’allez pas juger l'album seulement avec ce seul morceau par contre : les chansons suivantes sont moins lourdes et plus éclatées. Une courte jolie pièce parfaite pour une radio « hard rock » avec un riff de guitare superbe, « Feeding The Flame » (8,5/10) a fait l’objet du premier « single » de l’album et d’une vidéo. Puis vient ma pièce préférée, « A New God » (9,5/10), qui est très éclatée, très originale. Des harmonies vocales à couper le souffle la débutent, puis les claviers et les riffs de guitare s’entremêlent. Mélodiquement très fort, on assiste à mi-chemin au côté symphonique du groupe, qui sera entrecoupé de moments plus durs; des montagnes russes que nos oreilles adorent. Seul bémol de cette pièce: la voix est souvent un peu trop en avant-plan à mon goût et enterre les instruments. Conclusion sur ma pièce préférée : neuf minutes de pur bonheur.

« Wonder’s Rebirth » (5/10) nous accueille avec une voix que je trouve très agaçante; j’imagine qu’on aime ou on n’aime pas. La mélodie de cette chanson n’a rien d’exceptionnel, et le solo de claviers manque d’imagination. Le prochain morceau dure près de quatorze minutes (« Coma », 7,5/10) et bien que je crois qu’il est généralement le préféré des fans, je trouve qu'il lui manque quelques éléments pour être LE morceau qui se démarque sur l'album. Cela ne veut pas dire que c’est une pièce faible, mais elle aurait pu être beaucoup plus forte. Malgré cela, elle contient des éléments très intéressants et originaux. Le début est très déjanté, avec des claviers à la MARILLION des années 80, puis la guitare et les harmonies vocales se donnent la réplique de façon rapide, sèche et plaisante. Dans le dernier droit de la chanson, on perçoit - avec surprise! - un peu de DEPECHE MODE, à cause de l'ambiance légèrement électronique et de la voix qui me fait vraiment penser à celle de Dave GAHAN, avant de se terminer sur un clavier original et agréable. Finalement, après quelques autres réécoutent de cette chanson, je bonifie ma note de 7,5 pour un 8,5 !

Encore une fois, je trouve la voix sur la prochaine pièce, « Elegy » (6/10), un peu désagréable, nasillarde, sur une balade qui par surcroît manque d’originalité. L’album prend fin avec « The Strong, Silent Type » (7/10), une pièce qui s’écoute bien mais qui manque d’originalité et dont la mélodie ne m’est jamais restée en tête.

Comme vous l’aurez compris, « A Thousand Ways To Disappear » est un album inégal. Bien que doté d’une excellente production et d’une interprétation musicale de qualité, sa première moitié est excellente, alors que sa deuxième moitié comporte plusieurs titres plus faibles, moins originaux. Et la voix de MALMBERG pourrait vous rebuter sur cet album. Pour ma part, ça dépend des pièces : parfois elle m’énerve, alors qu’à d’autres moments je la trouve correcte. Mais malgré ces quelques points plus négatifs, dans l'ensemble je recommande ce disque, que je vais certainement réécouter à l'occasion; le côté éclectique de la première partie ainsi que de « Coma » est trop bon pour me priver de ce plaisir. Et c’est sûrement SALVA qui en sera des plus heureux de constater qu’ils ont réussi à trouver une façon, ou mille, de ne pas disparaître du radar prog!

    1. Stars Aligned (7:29)
    2. Feeding The Flame (4:56)
    3. A New God (9:15)
    4. Wonder's Rebirth (5:22)
    5. Coma (13:49)
    6. Elegy (4:46)
    7. The Strong, Silent Type (8:25)

PISTES / TRACKS

musiciens / musicians

Per Malmberg - Vocals, guitars, keyboards
Johan Lindqvist - Keyboards
Stefan Gavik - Guitars
Daniel Nätt - Bass
Erik Zetterlund - Drums

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