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CHRONIQUE / REVIEW

Poor Genetic Material

Here Now

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Releases information

Release date:

September 19, 2020

Format:

CD, Digital, Vinyl

Label:

From:

Quixote Music

Allemagne / Germany

Alain Massard - September 2020

9,3

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

POOR GENETIC MATERIAL est un groupe de rock progressif allemand. Les membres proposent du rock symphonique, de l’art rock, du crossover prog, bref un peu de musique dans la lignée de GENESIS, de KING CRIMSON, d’ALIAS EYE, de SAGA et de STYX pour les voix; Ayant sorti leur premier jet en 1999, je dirai aussi qu’ils font du PGM et sortent de fait leur 12e CD. C’est donc à du lourd que je m’attelle ici, les connaissant en plus que depuis 2013 et « A Day In June ». La présence d’une flûtiste à part entière m’interpelle de toute façon, la présence d’anciens membres de AUTUMNAL BLOSSOM peut être un plus, allez trêves de balivernes, pressons la touche ‘’Play’’.

« Here Now » titre énergique, limite dansant, rythmé, dynamique, flûte à mi-parcours, prog métal mélodique à claviers et guitare torturée, titre calibré pour partir en voyage de façon rapide, un condensé synthétique entre GENESIS, KING CRIMSON et un peu de chœurs de QUEEN, ça s’annonce plutôt bien; l’émotion est sur l’air vite assimilable. « Serendipity » titre plus posé, rythmé mais aussi plus sur la voix de Phil et la guitare frippienne. Final avec percussions planantes, si c’est envisageable, un peu de BARCLAY JAMES HARVEST même, toujours un peu synthétique dans la lignée d’un TEARS FOR FEARS, flûte en final pour vous perturber dans votre approche musicale. « The Waiting Game » arrive avec une intro sombre, mélancolique, des sons torturés, du spleen puis ça part sur une rythmique plus franche, avec la voix mise en avant pour donner dans la berceuse méditative. Des percussions claires, la voix douce d’un coup, puis échange entre basse, clavier et guitare, le tout rejoint par la flûte angélique de Pia; le côté sombre et frippien des notes de guitare se mélangent avec un synthé chaleureux en final jusqu’à un solo mélancolique du plus bel effet, trop court, je mets le replay. « Note From My Younger Self » et une intro sombre au piano et à la flûte, majestueux; montée par l’orgue pour un air rythmé, haché, rempli des instruments; des breaks musicaux vont et viennent mis en valeur par une basse dynamique à la Greg LAKE; un climat intimiste et aérien se dessine en plein milieu, symphonique et grandiloquent, à noter que la voix ressemble de plus en plus à celle de Michael de SAGA avec un long crescendo final tout en puissance.

« The Garden » arrive avec sa pièce maîtresse de plus de 13 minutes, divisée en 5 parties : c’est beau dès le début, ça ne ressemble à aucun autre groupe, on est bien avec du PGM là! La présence de Martin (le père) donne une consonnance divine en refaisant vivre la voix de BEGGAR’S OPERA, on baigne dans du prog sans concession, sans ennui et sans devinement quant à la suite, paf un peu des SPARKS ou de STYX d’un coup, quand je parlais de QUEEN tout à l’heure je confirme; ça part dans tous les sens avec une envolée lyrique soudaine, crissements de bruits de moteurs, sons à la PINK FLOYD en retour, voix qui repart sur SAGA mais qui chante en fait? Break avec voix, basse et flûte bien ancrée, le synthé vient rajouter un côté sombre avec des notes en cascade de piano; la partie finale est un peu plus facile avec un long déroulé instrumental qui pêche un peu au vu de ce qui était proposé jusqu’au dessert! « This Place » pour la dernière pièce de l'album avec le même enchainement, voix, flûte et clavier puis break central avec cette flûte utilisée de la plus belle manière selon moi après une mise en bouche de l'orgue d'église, flûte à part pour être mieux mise en valeur. Un plus à la voix encore et au sempiternel solo de guitare et arpège final au piano pour vous faire fondre.

PGM nous offre un fruit, un bonbon, un bijou, une galette musicale dans la veine d'un CARAVAN par instants, d'un CAMEL aussi, d'un ALIAS EYE rien que pour la voix, jetant de ci de là des sonorités mélodiques et symphoniques très agréables, airs simples d'accès mais nécessitant cependant plusieurs écoutes pour en retirer la substantifique moelle. Textes sur la beauté du monde, sur la présence, sur la clarté. Bon, je suis très agréablement surpris en cette année d’entendre des compositions de ce niveau, oui le rock progressif est intemporel.

    1. Here Now (4:46)
    2. Serendipity (3:43)
    3. The Waiting Game (6:59)
    4. Note From My Younger Self (7:00)
    5. The Garden (13:13)
    6. This Place (9 :34)

PISTES / TRACKS

musiciens / musicians

Philip Griffiths (Alias Eye) - Lead & backing vocals
Martin Griffiths (Beggar's Opera) - Lead vocals (5)
Stefan Glomb (Autumnal Blossom) - Guitars
Philipp Jaehne (Autumnal Blossom) - Keyboards
Pia Darmstaedter (Autumnal Blossom) - Flute
Dennis Sturm - Bass
Dominik Steinbacher - Drums & backing vocals

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