‘’The Sin’’ contient sept titres qui décrivent les politiciens du gouvernement, les célébrités fières, les escrocs avides, les amoureux jaloux, les paresseux, toute la gamme de dépendances et la haine pour les autres! Voici en préambule la déclaration officielle pour nous présenter le seizième album de MILLENIUM, certains auront bien évidemment reconnus les sept péchés capitaux !

Rien de fondamentalement changé chez le quintet polonais depuis "The Web" l'an dernier, mêmes constructions musicales, même durée pour l'album et puis et je ne le répéterai jamais assez, Lukasz GALL est selon moi, LE chanteur idéal et irremplaçable dans la case néo progressive de 2020.

Nous commençons par "Pride" la fierté pour terminer à "Envy" l'envie comme son nom l'indique. Entre temps nous aurons traversé "Lust" la luxure, "Wrath" la colère, "Gluttony" la gourmandise, "Sloth" la paresse et "Greed" l'avarice. Invariablement en tant que fan, je ne trouve rien à jeter sur "The Sin", pas de parti pris, sachant que MILLENIUM fait du MILLENIUM et le fait particulièrement bien, nous n'allons pas leur demander autre chose ce n'est pas le but.

Mes favoris, musicalement parlant iront à "Pride", "Lust" (surtout celui-ci quelle introduction rythmique de Krrzysztof WYRWA et Grzegorz BAUER, ça découpe puissamment !), "The Wrath" et ses soli, de six cordes dévastateur de Piotr PLONKA et alléchant de synthétiseur de Ryszard KRAMARSKI le maitre d'œuvre du combo polonais, un Piotr PLONKA très souvent au centre des débats comme régulièrement chez MILLENIUM, et puis aussi la pièce finale "Envy" et ses plus de dix minutes (avec les trois dernières d'une beauté à couper le souffle et pas que.....), c'est grandiose et profond ou profond et grandiose au choix !!!

Le titre que j'apprécie le moins "Gluttony" (pourtant je suis gourmand !), le titre le plus court du disque avec ses 4:38, surtout car il est le moins progressif et donc par décalcomanie le plus chanson de l'album, même si le terme employé n'est pas trop handicapant. La longueur modérée de l'album, un peu moins de cinquante minutes, reste un atout pour une œuvre néo progressive car la lassitude n'a pas le temps de s'installer.

En conclusion, un petit poil en dessous de "The Web" qui était selon moi, un opus au-dessus de la moyenne, mais vraiment un tout petit, encore un podium pour MILLENIUM (ça rime mais c'est involontaire).