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CHRONIQUE / REVIEW

Majestic

Monument

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Releases information

Release date:

November 27, 2020

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Independent

USA

Alain Massard - December 2020

9,4

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

MAJESTIC est un groupe américain et un projet personnel à part; de métal, de new prog, de rock prog mélodique, de rock atmosphérique, de progressive métal en plus général; je l’ai connu avec l’album « Arrival » en 2009, comme le temps passe. C’est surtout l’œuvre de Jeff Hamel à l’origine, guitariste d’OSMIUM puis sous le nom de MAJESTIC, combinant des ambiances prog des années 70 à du prog acoustique, symphonique, mélodique et métal. Cet album est son 10e et propose de longs morceaux épiques avec claviers stratosphériques, ambiances psychédéliques et déclinaisons progressives, de quoi se lancer à corps perdu dans une écoute longue et soutenue. 6 ans après son « Epsilon » voyons-voir où il en est!

« Resist On High » avec une intro spatiale comme on les aime pour un crescendo mélodique et énergique, une montée douce puis nerveuse, break psyché qui semble improvisé vers les 4 minutes et ça repart ensuite sur une voix masculine cette fois avant un second break final psyché, planant sur une envolée de notes à la TANGERINE DREAM étonnant alors qu’on était sur une structure métal prog quelques instants avant. « Silent Horizons » et une intro majestique, euh majestueuse, pompeuse, grandiloquente mais très belle lançant la mélodie symphonique à la AYREON mais en plus beau, ce qui vous met la puce à l’oreille; plus beau , plus long, plus fort à un moment où Arjen semble s’épuiser selon moi, Jeff se transcende ici pour donner un opus extraordinaire; les voix angéliques féminines y étant aussi pour ce constat objectif, une suite dans une lignée AOR plus conventionnelle pour ce riff dément, lourd, sourd, prenant vers 8 et 14 minutes entrecoupée d’une sirène à vous glacer le sang; ce riff minimaliste est aussi immense vous entraînant en transe là; déclinaison spatiale à la MONSTER MAGNET après vagues montées / descentes et l’association des voix masculines et féminines, enfin un solo de guitare à faire fondre les rares récalcitrants. « The Wastelands » et une intro belle mais indescriptible à remettre en boucle, de la musique de film, du BANKS, c’est un peu world music, éthéréal music, planant music, circonspection; la voix est ici haut perchée, un riff similaire vient d’un coup booster quelques instants l’atmosphère avant de repartir dans des méandres méditatifs; à mon avis la plus progressive de ses pièces plus génésisienne qu’ayreonesque ce qui prouve que Jeff a beaucoup écouté, emmagasiné et réfléchi avant de composer ce titre; fin symphonique grandiloquente céleste.

« Endless Ages » et intro spatiale; flûte puis démarrage à la ETERNITY X dont je reste toujours ébahi de ne pas comprendre comment cet album n’a pas eu plus de notoriété, fin de parenthèse. A mi-parcours, cet espace-temps arabisant et planant vous fait douter de l’étiquette métal progressive qui lui collait encore à la peau, c’est immense, contemplatif, méditatif et ensorcelant; le final monte, se met à délirer et part sur des riffs de guitare et synthés époustouflants, bon je remets le titre! « Legacy » toujours avec une intro travaillée, une qui te déroute dès le début, une qui t’interdit de savoir où la musique va t’amener; montée douce puis énergique, les instruments se mettent en place, c’est frais, spatial, aérien, le rythme devient entêtant, la guitare devient métallique au fil du titre, deuxième titre quasi-instrumental de fait. A noter le clavier aux 8 minutes, je vous laisse écouter je ne peux pas tout expliquer. Une certitude, un crescendo jouissif aux antipodes des terres progressives, aux limites du maelstrom musical qui nous fait encore écouter de la musique, PINK FLOYD, HAWKWIND, TANGERINE DREAM, MONSTER MAGNET lors de ses intermèdes musicaux me viennent à l’esprit. « Monument » pour le… monument de l’album, titre fleuve de 24 minutes plus hard dans le rythme, riffs diffus au SACRILEGE de « Within The Prophecy » après une énième belle intro; la partie chantée vient casser l’air avec excursion difficile, ça groove, ça part sur du CAIRO, sur du MAGELLAN, du AYREON à nouveau; digression spatiales vers les 13 minutes, sonorités à la VANGELIS pour les voix; ici il faut prendre le temps de se poser; on frissonne, on s’émeut même si la durée peut paraître longue, c’est une suite crescendique plus monolithique, un peu moins passionnante qui peut essouffler votre concentration.

A noter donc deux bonus disponibles sur la plate-forme Bandcamp « Clover Suite 2020 » de l’originale de 2009, en quatre parties, Jessica à la voix comme un remix des différents titres avec du prog symphonique lourd, voix, ambiances, terres spatiales glaciales inhospitalières, breaks musicaux avec guitare acoustique, retour des voix féminines puis break métal, bref à vous de vous faire votre film car c’est plus une pièce à écouter qu’à analyser ou tenter de disséquer; la seule chose que je puisse dire c’est que c’est dantesque. « Silent Horizons Reprise » comme son nom l’indique pour un revisité en acoustique du titre comme pour redescendre doucement de l’expérience musicale hors norme que j’ai bien fait de prendre en chronique.

MAJESTIC fusionne donc des sonorités allant de DREAM THEATER, YES, DEEP PURPLE, GENESIS, AYREON, RIVERSIDE, PORCUPINE TREE, aussi HEART et PAT BENATAR pour la voix de Jessica; un son unique dans la lignée des SAVIOUR MACHINE pour leurs longs développements musicaux. Des passages forts avec d’autres atmosphériques, de la douceur des intro avec des explosions sur des crescendo endiablés. Je craignais d’entendre du métal prog mélodique, j’ai eu juste au finish l’un des meilleurs albums de l’année, comme quoi il faut toujours aller jusqu’au bout.

    01 Resist on High (11:23)
    02 Silent Horizons (20:31)
    03 Wastelands (14:49)
    04 Endless Ages (13:18)
    05 Legacy (16:25)
    06 Monument (24:19)
    Bonus :
    07 Clover Suite 2020 (30:06)
    08 Silent Horizons Reprise (3:58)

    Total : 134’49’’

PISTES / TRACKS

musiciens / musicians

Jeff Hamel: Guitar,Keyboards
Mike Kosacek: Drums

Vocalists:
Jessica Rasche
Sarah Hamel
Thomas Niedermayer
Arnab Sengupta
Raphael Gazal
Liel Bar-Z
Eric Castiglia

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