CHRONIQUE / REVIEW
Laughing Stock
The Island
Releases information
Release date:
July 24, 2020
Format:
CD, Vinyl, Digital
Label:
From:
Apollon Records
Norvège / Norway
Marc Thibeault - July 2020
9,6
TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !
Premier album devenu deuxième, voilà ce qu'est en fait cet album des norvégiens THE LAUGHING STOCK. Cet album fut à l'origine sorti en autoproduction en 2018. La réédition sur Apollon Records Prog était inévitable à la suite du succès de l'album de 2019 “Sunrise”. Mise à part l'omission de la pièce “Nothing More” (qui est tout de même disponible en Bonus Track à l'achat de l'album CD), l'album est pratiquement comme celui sorti en 2018: le son est mieux distribué. Il y a eu un léger remaniement des pièces (rendant le tout plus homogène) et les temps inscrits ont peu variés de ceux de 2018. On se rend compte que c'est plus souvent l'insertion de temps morts entre les pièces ou l'étirement de ce qu'on appelle communément des 'fadeouts' qui prolongent la durée initialement inscrite en 2018. Ceux qui ont déjà entendu l'album vont tout de suite y voir une différence. Ceux dont c'est leur première écoute vont découvrir un excellent album!
La pièce “The Island” était à la position #6 sur le premier album et part maintenant le bal. Très enjôleuse avec sa musique pour la plage (bruit de vagues inclus), le chant de Håvard ENGE est très langoureux. Tout change un peu après la mi-temps de la pièce: plus Rock et plus lourd avant de replonger dans l'atmosphère de la plage à 45 secondes de la fin. La pièce “That Face” demeure la piste #2: un mélange sonore de certaines pièces du groupe ALICE IN CHAINS avec PINK FLOYD. C'est un peu noir mais c'est très bon! On apprécie l'intro un peu triste et mystérieuse aux guitares de “Descension” et les claviers en rajoutent pour accentuer l'effet sur cette jolie pièce instrumentale. La fin avec un joli clin d'oeil à la pièce “Time” de PINK FLOYD ne devrait pas vous laisser de glace. Vient ensuite “ Vultures, Bats and Reptiles” qui remonte d'un rang dans l'ordre d'écoute comparativement à la sortie de 2018. Très politisée par ses textes à double sens, c'est la pièce la plus longue et la plus lourde de l'album. Les riffs lourds, les bouts lents et plus psychédéliques, les jeux de guitare à la GILMOUR et les effets sonores ici et là font de cette pièce un bel exemple de ce que les musiciens ont comme talent.
Partant du premier rang sur l'album de 2018 au cinquième sur celui-ci, la pièce “The Party's Over” devient un intermède au lieu d'une introduction à l'album. Les légers bruits de la mer en arrière-plan ajoutent de l'effet d'intermède. J'aime bien le bruit d'enfants qui jouent pendant que la guitare acoustique et le piano nous bercent tranquillement: il y a des ressemblances entre l'intro de cette pièce et celle de la pièce “Aujourd'hui, je dis bonjour à la vie” d'HARMONIUM. C'est court, c'est joli et ça ramène l'attention des distraits pour l'écoute du reste de l'album. “Canyon Crawlers” part de la troisième à la 6ième pièce sur l'album. Très vieux FLOYD avec une touche de prog Italien, le côté psychédélique/rétro est parfait. Les sons de corbeaux à l'arrière-plan ajoutent un effet un peu sombre qui sied à merveille et le solo de guitare crée toute une ambiance pendant la dernière minute et nous ramasse au passage pour nous amener sur un petit nuage de bonheur jusqu'à la fin de la pièce. Les instruments principaux de la pièce instrumentale “Fallen Star” sont les claviers qui sont joués avec une certaine mélancolie et il y a une petite touche de mystère qui fait monter d'un cran la qualité de cette pièce. Une autre pièce mélancolique, “Who We Are” me fait penser au groupe suédois GALLEON par le style musical et par le chant. Ça change tout à coup vers 04:45 pour quelque chose de plus dénudé et émotif avec les voix pleines d'écho chantant à l'unisson. J'ai l'impression d'entendre un peu Roger WATERS de PINK FLOYD pendant que le chanteur nous interprète “30 Years” avec une voix nostalgique. On fait un voyage dans le temps vers les 03:30 alors que la sonorité des instruments bascule complètement dans les années fin '60, début '70. Le temps d'une minute quarante-cinq dans la pièce, on est plongé dans un monde sombre, poignant. Puis on se fait servir un prog ayant des ressemblances avec le groupe NEKTAR pendant une minute. La dernière minute trente est composée de guitare acoustique, bruits de ruisseaux, et le chanteur qui nous ramène dans sa nostalgie des trente dernières années. Ainsi se termine l'album.
Les pièces “Return To Darkness” (nouveauté) et “Nothing More” (à l'origine sur l'album de 2018) sont en bonus à l'achat du CD. Je ne sais pas si c'est le réarrangement de l'ordre des pièces qui revampe ainsi l'album mais j'ai l'impression que l'ensemble de l'oeuvre se tient mieux ainsi.
- 01. The Island (03:19)
02. That Face (05:52)
03. Descension (04:14)
04. Vultures, Bats and Reptiles (10:42)
05. The Party's Over (03:08)
06. Canyon Crawlers (06:50)
07. Fallen Star (03:05)
08. Who We Are (07:23)
09. 30 Years (08:01)
CD Bonus Tracks
10. Return to Darkness ()
11. Nothing More (05:18)
PISTES / TRACKS
musiciens / musicians
Jan Mikael SØRENSEN - Vox, guitars, bass, drums, keyboards
Håvard ENGE - Vox, keyboards, flute
Jan Erik KIRKEVOLD NILSEN - Vox, guitars