top of page

CHRONIQUE / REVIEW

Katatonia

City Burials

AGHORA.jpg

Releases information

Release date:

April 24, 2020

Format:

Digital, CD, Vinyl

Label:

From:

Peaceville

Suède / Sweden

Alain Massard - April 2020

9,0

Facebook_logo-7.png

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

KATATONIA est un groupe de black/doom épique un peu death et gothique à sa naissance en 1991! 21e album avec les live, 11e album studio, 4 ans après leur dernière livraison, il a oeuvré à faire reconnaître de fait les THEATRE OF TRAGEDY, MY DYING BRIDE, PARADISE LOST ou ANATHEMA, RETROSPECTIVE encore plus récemment. Un bon rock métallique à connotations progressives et à variations mélancoliques oniriques saupoudrées de fraîcheur. Un album plus nerveux, moins prog, plus direct, vif et puissant, émotionnel selon Jonas. « City Burials » représente un catalyseur pour ses créateurs, avec une collection de titres construits à partir des fragments d'une vie en constante évolution. Les accords finement joués s’éloignent du son KATATONIA d’origine pour retransmettre le chemin parcouru du groupe, ses doutes, ses pensées et sa renaissance avec cet opus plus heavy métal old school et sa touche classicisme. Un album bourré d’atmosphère et de spleen dû aux pensées des musiciens retraduisant de ci de là leurs émotions fragiles concernant l’usure et le passage du temps. Les versions LP et CD ont un plus sous forme de titres bonus.

« Heart Set To Divide » démarre l’album avec une voix cristalline, une ambiance éthérée, mi-planante mi-mélancolique jusqu’à un break énergique mais contrôlé; pas d’effusion, juste le tempo posé pour signifier la patte du groupe; synthés légers, riff, voix claire et un air finalement bien dans le courant doom prog; « Behind The Blood » enchaîne avec un solo bien affuté dès le départ, puis énergie du titre déchirant qui donne la deuxième source principale du groupe. « Lacquer » suit pour un titre spleen, ambiant, plaintif, tempo lent et envoûtant, permettant de couper déjà l’ambiance par une fracture, un titre frémissant qui devrait exploser encore plus en live selon moi, limite symphonique aussi et la voix de Jonas bien mise en avant avec les différents claviers oppressifs; c’est pur, jouissif, c’est atmosphérique.

« Rein » ensuite pour un titre plus fort, plus langoureux avec la guitare d’Anders et de Roger qui se rendent les notes; la batterie bien posée permet au break progressif d’éclater au mieux, c’est nerveux et latent en même temps, la montée finale peut vous faire partir en transe, attention, l’immersion est plus que prévisible! A noter des effluves progressifs qui se dégagent tout au long de l’album sans véritables séquences ou breaks précis, les notes sont envoûtantes, mélancoliques et forment un espace-temps musical où le titre semble prendre plus de longueur. « The Winter Of Our Passing » revient à un air dans la lignée de ce que j’écoutais chez eux il y a quelques années, aussi chez PARADISE LOST pour ce son entêtant et merveilleux à la fois.

Déjà « Vanishers » signe la moitié de l’album, titre ici à nouveau plus aéré, brut, clair, un peu de tranquillité pour une ballade romantique et atmosphérique dans la lignée d’un grand ANATHEMA avec sa petite fin en decrescendo; à noter Anni BERHHARD qui vient prêter sa voix dessus avec délicatesse. « City Glaciers » pour le plus grand titre, 5’30’’ de rythme gothique et des variations donnant une ambiance sereine, calme et hypnotisant, du spleen aussi sur un côté mélodique et nerveux; une comptine qui me rappelle aussi RETROSPECTIVE par moments. « Flicker » plus métronomique, plus haché, avec plus de synthés aussi, presque oppressant et un solo oriental à la guitare, un bon titre dense, rythmé avec une montée finale qui me sied, l’un de mes préférés.

« Lachesis » arrive pour le petit intermède psyché, aérien, piano amenant la voix rocailleuse de Jonas sur une bande son vieillie et craquante. « Neon Epitaph » pour un opus un peu convenu, pas mauvais en soi, mais assez prévisible; pourtant la voix est plus travaillée et joue avec les divers instruments. « Untrodden » termine déjà l’album avec un titre reflétant tout le savoir du groupe: voix claire, langoureuse, plaintive et chaude, rythme syncopé lorgnant vers le rock pur, vers le rock lourd et pesant avec ici un solo de guitare onirique, ce qui manque quand même un peu sur le reste des titres; un titre à rallonge plein d’atmosphère dépressive et joyeuse.

Voilà, la chronique des titres est assez rapide de fait, vu les titres assez simples pris un par un, ces mêmes titres qui, sans rattachement entre eux, forment une continuité de par l’intensité lancée au fil des notes, de par la force du rythme syncopé par instants, limpide et glacial de l’autre; un concept par l’environnement atmosphérique prodigué par ces musiciens aguerris et qui commencent à synthétiser la substantifique moelle de leurs expériences oniriques pour la retranscrire ici. Un album pour fans de métal prog froid et glacial, ce bon son qui réchauffe de par son côté abyssal et éthéré, frais et étouffant, enjoué et dépressif, un KATATONIA qui se bonifie avec l’âge, qui aurait cru ça après plus de 30 ans d’activité?

    1 Heart Set To Divide [05:29]
    2 Behind The Blood [04:37]
    3 Lacquer [04:42]
    4 Rein [04:21]
    5 The Winter Of Our Passing [03:18]
    6 Vanishers [04:56]
    7 City Glaciers [05:30]
    8 Flicker [04:45]
    9 Lachesis [01:54]
    10 Neon Epitaph [04:32]
    11 Untrodden [04:29]
    Total: 48’33’’

    Bonus Tracks available on various formats
    12 Closing Of The Sky [05:26]
    13 Fighters [03:37]

PISTES / TRACKS

musiciens / musicians

Jonas Renkse: Vocals
Anders Nyström: Guitar
Niklas Sandin: Bass
Daniel Moilanen: Drums
Roger Öjersson: Guitar

bottom of page