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CHRONIQUE / REVIEW

Juan Ricardo Weiler

Ojo De Horus

AGHORA.jpg

Releases information

Release date:

September 29, 2020

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Mylodon Records

Chili / Chile

Alain Massard - October 2020

8,6

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

JUAN RICARDO WEILER est un musicien chilien, ingénieur du son, batteur et clavier à ses heures. Il reprend à la suite du confinement de la Covid la composition de Ojo de Horus, 36 ans après les premiers fondements. Il s’est entouré à distance de musiciens de renommée mondiale qui se sont prêtés au jeu et ont pu chacun de leur côté concocter cet horus, euh opus basé sur l’oeil protecteur, purifiant et curateur, un espoir? Au niveau son, les groupes EVOLUTION, SETI et TAURUS sont mis en avant; au niveau ambiance, le spectre est assez large errant entre le rock synthé des 80’s, le jazz-rock et le rock progressif symphonique avec des airs synchroniques. 6 thèmes purement instrumentaux enchaînés pour un concept album, allez hop c’est parti.

« Horus » titre FM par l’ambiance, le rythme, un peu sur les GENESIS, époque 80’s, un titre ouverture gai et rafraîchissant, symphonique à souhait avec la guitare en point d’orgue. « Fam » sur un air plus synthé pop new-wave, Juan est aux manettes sur tous les instruments proposés, titre monolithique répétitif un peu désuet. « Edfu » enchaîne sur un air guitar hero genre Vinnie MOORE ou Aldo NOVA de plus de 12 minutes; il y a du rythme, c’est épique, un peu bande originale de film de science-fiction, aérien, sombre par instants, en tout cas on se dirait à l’intérieur d’un film. La seconde partie est plus nerveuse, on ne s’ennuie pas, la fin part sur une sorte de fin de film (encore) avec son synthé mystérieux, un tantinet sinistre pour bien amener « Isis » avec l’intro qui perdure sur les mêmes notes; son côté jazzy à la AL DI MEOLA ou SANTANA dénote presque à la suite avec une cascade de notes de Fernando sur une basse syncopée assez rapide; les claviers toujours gais, virevoltants sont presque funky, dansants, vivifiants.

« Seth » le premier des deux titres fleuves avec intro spleen d’antan part sur une déclinaison variée, base claviers divers, break dès les 6 minutes pour un départ space symphonique du plus bel effet; variation de courte durée avec second break plus jazzy ici et piano limpide, cristallin et rythmé évitant la redite; la suite devient plus majestueuse, plus symphonique encore avec hymne grandiloquent partant sur des groupes tels CAMEL pour le côté spleen et romantique; le final repart sur un feu d’artifice musical avec synthés ensemble reprenant l’air de départ; assurément une « masterpiece » dans laquelle on ne s’ennuie pas du tout, pour un instrumental ça passe même trop vite.

« Osiris » dernier titre plus solennel, grandiloquent, plus abouti encore : au début ça paraît fouillis, au fur et à mesure les notes musicales prennent sens et proposent un voyage hors des sentiers battus ,comme ce break immense à 9 minutes, véritable retour en arrière avec un peu de « Time » et d’orgue enfantin à vous faire tomber d’émotion; la suite me fait penser aux chevauchées d’un certain Keith EMERSON, voire d’un Thierry PAYSSAN pour le côté virevoltant des notes distribuées; titre fleuve avec des ruisseaux qui partent de chaque côté, des petites rivières musicales qui emmènent sur des contrées intimistes avec un air de base toujours présent et l’aura de BARDENS selon moi bien présent. Ces deux derniers titres ont la particularité d’être estampillés PROG vintage orchestral de haute couture, c’est à dire que la mélodie est tenace, durable et omniprésente jusqu’à la dernière note, le côté jazzy devenant plus aléatoire et anecdotique.

Bon, autant la pochette peut faire penser à une composition arabisante ou égyptienne, autant les mélodies partent sur de l’orchestral, du mélodique et du symphonique de très bonne facture. Il m’a fallu du temps pour m’y engloutir, les compositions étant suffisamment complexes pour demander une attention soutenue; un album coup de coeur que je peux écouter en sourdine, en toile de fond comme à un niveau élevé pour profiter du rendu musical. Très bon en fait.

    1. Horus (04:28)
    2. Fam (04:05)
    3. Edfu Pt 1 & 2 (12:31)
    4. Isis (Libra) (04:57)
    5. Seth Pt 1 à 4 (17:45)
    6. Osiris (Illusions) Pt 1 à 4 (19:19)
    Total:63’08’’

PISTES / TRACKS

musiciens / musicians

Juan Ricardo Weiler (Seti, Taurus, Evolution): Drums, keyboards, bass (2), guitar (2)

With:
John Clark (Evolution): Guitar (3)
Rodrigo Ibieta (Pie Plano): Keyboards (3, 4)
Fernando Gonzalez (Evolution): Guitar (4, 5, 6)
Pedro Munoz (Evolution): Keyboards (5, 6)
Claudio Momberg (Seti, Taurus): Keyboards (1, 5, 6), guitar (1)
Jorge Herrera (Flat Pie, Evolution): Bass (3)
Jose Luis Ramos (Seti, Taurus): Bass (1)
Fernando Islas (Evolution): Bass (2, 5, 6)
Aly: Guitar (1, 5)

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