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CHRONIQUE / REVIEW

Joviac

Here And Now

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Releases information

Release date:

April 3, 2020

Format:

CD

Label:

From:

Inverse Records

Finlande / Finland

Benoit Rancourt - May 2020

9,6

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

Jeune finlandais musicalement très talentueux et imaginatif, Viljami Jupiter WENTTOLA a travaillé pendant plusieurs années en solo avant de finalement parvenir à fonder graduellement le groupe Joviac. L’objet principal de cette chronique, l’album « Here And Now » est le deuxième du groupe. Y sont parsemées d’importantes influences telles que Dream Theater, Devin Townsend, Pain Of Salvation, Toto, Queen, Frost, Porcupine Tree, Circus Maximus, Opeth et plusieurs autres.

L’album démarre avec une introduction instrumentale qui joue son rôle à la perfection en annonçant progressivement ce qui va suivre. En ouverture, une mélodie à la guitare rappelant les introductions de « Sweet Child O’ Mine » de Guns N’ Roses et « Don’t Stop Believing » de Journey nous transporte doucement vers un passage plus rythmé où la mélodie ne cède toutefois jamais complètement sa place. C’est d’ailleurs là une grande force du groupe. Les entraînantes mélodies se donnent le relais à merveille tout au long de l’album. Se succèdent ensuite les pièces « Straws », « Black Mirror » et « Here And Now » qui elles contienent tout pour attirer l’attention. D’abord, le refrain de « Straws » reste gravé en tête longtemps après l’écoute. La section instrumentale en son milieu laissant beaucoup de place à Antti VARJANNE à la basse est elle aussi excellente. Ensuite, « Black Mirror » se veut quant à elle plus progressive et agressive. Encore une fois, le refrain y est l’un des moments forts de l’album. Dès ma première écoute de l’album, j’ai voulu réécouter cette chanson encore et encore, surtout en raison de ses deux dernières minutes qui sont remplies de tout ce que j’aime de la musique. La voix pleine d’émotions de WENTTOLA y est d’ailleurs sublime.

Enfin, « Here And Now » est de loin le morceau le plus long de l’album. Très bien construit, ce titre a d’abord une sonorité qui donne le goût de sourire et qui m’a beaucoup rappelé la chanson « Arrival Of Love » de Circus Maximus. Et que dire ensuite du solo de guitare qui est une pure merveille. Le passage instrumental qui mène aux dernières minutes de la chanson n’est pas non plus sans rappeler la pièce d’introduction de l’album. Très différente de tout ce qui la précède la pièce « Decay » est pour le moins surprenante et mystérieuse à la première écoute. Le refrain m’a tout de suite fait penser à « Prophets Of War » de Dream Theater alors que le reste de la chanson ne ressemble à absolument rien d’autre. Ce morceau particulier devient à mon avis meilleur à chaque écoute.

Toute en beauté, « Crossfire » a d’abord des allures de ballade qui évolue progressivement de minute en minute pour finalement devenir un des titres les plus intéressants de l’album. Il faudrait être bien difficile pour ne pas parvenir à y trouver un segment à son goût. De plus, « Crossfire » vient parfaitement mettre la table pour l’excellente « Fade Into The Light » qui clôt l’album d’abord avec une introduction simple et douce, mais extrêmement poignante. Une fois de plus, la section instrumentale qui suit est extrêmement mélodieuse. De par sa sonorité à la fois nostalgique, grandiose et joyeuse, cette chanson résonne l’espérance. Voilà un titre qui sait chaque fois me ramener la larme à l’œil par toute cette dose de joie qu’il me procure.

En conclusion, cet album est pour moi sublime en tout point. En fait, son unique défaut est sa courte durée qui dépasse à peine les 40 minutes. D’un autre côté, le disque contient 40 minutes de musique très inspirée où tout est parfait. Clairement ici, la qualité a été privilégiée à la quantité, ce qui finalement peut s’avérer être une grande force. Même si Joviac s’inspire majoritairement de groupes du monde du métal progressif, c’est surtout l’aspect mélodique qui en ressort plutôt que les lourds riffs de guitare. Les musiciens ont beau être excellents, ils ne s’approchent en rien de la virtuosité à leurs instruments respectifs. Cela n’a cependant aucune importance. La musique qu’ils nous livrent est tout simplement et réellement superbe.

    1. Intro (3:31)
    2. Straws (5:31)
    3. Black Mirror (5:36)
    4. Here And Now (8:52)
    5. Decay (5:07)
    6. Crossfire (6:29)
    7. Fade Into The Light (6:40)

PISTES / TRACKS

musiciens / musicians

Viljami Jupiter Wenttola: Vocals, Guitar, Synths
Antti Varjanne: Bass
Rudy Fabritius: Drums
Joonas Parkkonen: Guitar solo on Black Mirror (track 3)
Matias Kupiainen: Guitar solo on Here And Now (track 4)

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