top of page

CHRONIQUE / REVIEW

Illutia

Un Sitto Sin Lugar

AGHORA.jpg

Releases information

Release date:

April 10, 2020

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Independent

Argentine / Argentina

Philippe André - June 2020

8,3

Facebook_logo-7.png

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

Je ne peux pas dire que le chant en espagnol me transporte plus que ça, contrairement au chant en italien plus facile à appréhender et auquel nous sommes bien plus habitués, la mouvance progressive transalpine étant historiquement d'un tout autre tonneau que la scène ibérique. Présentement direction l'Amérique du Sud et plus exactement BUENOS AIRES capitale de l'ARGENTINE pour vous éclairer sur le premier effort discographique d'ILLUTIA.

L'album d'ILLUTIA est court, quarante-deux petites minutes et assez inégal qualitativement parlant, donc par conséquent le béotien de passage n'en a pas pour son porte-monnaie, c'est le principal reproche que l'on peut faire au quatuor argentin. Un quatuor qui nous invite à une promenade entre néo progressif et progressif symphonique, comme la pièce inaugurale "Silent Pretext" celle-ci plutôt symphonique grâce aux multiples claviers de Marcelo CHIPONT, brillants, efficaces et hautement lyriques, même si la pièce en elle-même n'a fondamentalement rien d'originale et qu'elle se termine de façon trop soudaine (8/10). "Eye of the Beholder" est à la fois plus court, plus nerveux et un poil commercial, un morceau mené de main de maitre par la guitare basse de Leandro CALELLO, ça ronronne dans le bon sens du terme (7/10).

Place à l'un des plus longs titres de l'album avec "A Site with No Place" introduit par le piano et les percussions de Matias SABLICH qui soit dit en passant s'avère un excellent instrumentiste à ce poste plus difficile qu'il n'y parait (son jeu de cymbales est un modèle du genre), la trame mélodique de la pièce devenant remarquable au-delà de la quatrième minute, portée par la six cordes du sieur CALELLO et la profondeur harmonique des claviers de Marcelo CHIPONT (9/10). Déroulé acoustique pour "Every Drop Returns to the Sea", probablement trop commun pour passionner un fondu de musique progressive, avec juste une petite envolée symphonique à partir de la troisième minute agréable sans plus (7/10). La plage suivante "In the Ice", nimbée de claviers inventifs et énergiques, avec une paire rythmique d'une grande finesse, pêche nettement par le chant beaucoup trop présent bien que très juste de Léandro EJARQUE, dommage (7/10).

ILLUTIA nous a gardé le meilleur pour la fin avec tout d'abord "Endless Autumn", un morceau instrumental d'une confondante beauté qui coule telle une rivière de montagne à travers les nuances automnales qu'elle nous propose de suivre, dommage que ce titre ne soit pas plus long.... (9/10). L'aventure se clôt avec "Masks that Talks", le titre le plus étendu du disque, près de neuf minutes, et là Miracle, c'est symphonisme et brillance à tous les étages de tous les instruments, je ne vais pas les citer mais tous sont à citer, tous au service de la mélodie enchanteresse qui nous est proposée, de la grandiloquence mais juste ce qu'il faut, bref une superbe pièce qui nous fait hautement regretter les errements précédents (10/10).

Comme stipulé en préambule, une oeuvre prometteuse mais inégale.

    1) Silent Pretext (5:59)
    2) Eyes of the Beholder (4:37)
    3) A Site with No Place (7:26)
    4) Every Drop Returns to the Sea (5:06)
    5) In the ice (6:41)
    6) Endless Autumn (4:14)
    7) Masks that Falls (8:51)

PISTES / TRACKS

musiciens / musicians

Leandro Calello : Bass guitar, bass pedals, guitars, sequencers, backing vocals
Marcelo Chipont : Piano, synthésizers, sequencers, backing vocals
Matias Ezequiel Sablich : Drums, percussion
Leandro Ejarque : Lead vocals, guitars

bottom of page