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CHRONIQUE / REVIEW

Illuminated Minerva

Enigma Adamantine

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Releases information

Release date:

September 25, 2020

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Independent

Canada

Alain Massard - September 2020

8,4

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

ILLUMINATED MINERVA est un groupe canadien de métal progressif instrumental né en 2014, proposant de la musique nerveuse et rythmée avec quelques touches tech et d’autres ambient. C’est son 1er album si l’on compte un EP d’avant. Les deux frères avaient grandi sur SEQUOIA mais se servent de leur nouveau groupe pour aller encore plus loin dans leurs rêveries musicales. Le batteur a sévi lui dans VERBAL DECEPTION et le deuxième guitariste dans KOBRA and the LOTUS. Titres longs techniques, niveau d’intensité élevé et envols programmés sur l’espace et des théories du complot, les conspirations d’enlèvements dont un récit de Charles HICKSON autour de la rivière Pascagoula, les UFO’s. Les amateurs de LIQUID TENSION EXPERIMENT, de TOOL pour les rythmiques syncopées, de SCALE THE SUMMIT pour la puissance sonore, d’INTRONAUT et de SIKTH pour la rapidité des airs joués vont se poser et lire avidement à n’en pas douter. À noter que la tendance peut faire aussi plaisir à tous fans de djent au vu de cela.

« The Heartbeat of Creation » démarre l’album avec un air pêchu bien rythmé, nerveux, la seule voix entendue est une voix off parlée type aviateur; c’est fort, un peu syncopé, la place est mise sur la rapidité, la batterie devient de plus en plus présente au fil du titre, la guitare tire plus sur les riffs que sur des soli, bref de l’instru à donf avec groove imposant. En fait il faudra s’habituer à cette voix qui bien que présente, laisse la part belle à l’instrumental. « Sightings » pour le plus petit morceau et une guitare enjouée, une basse qui prend plus de place, le titre est assimilable dès la 1ére écoute, le riff est toujours monstrueux et empêche de revenir sur terre; ça tombe bien puisqu’il est dit que nous ne sommes pas seuls! « Abductions » suit toujours avec un groove tonitruant, une guitare très technique se rapprochant des soli du DREAM THEATER ou du LIQUID TENSION EXPERIMENT, la batterie assurant le rythme de manière effrénée; pour ceux et celles qui me suivent dans mes notes, je n’ai pas eu besoin de forcer la pédale en VTT, l’énergie des titres me faisant pousser sur les jambes sans difficulté! Break ambient à mi-parcours toujours sur cette voix off, puis montée syncopée, électrifiée pour cette histoire extraordinaire de deux frères et des riffs techniques, incisifs et nerveux.

« Wilder (Mother Goddess) » sur la même veine avec ici une triple ou quadruple pédale à la batterie qui donne encore plus d’énergie, des breaks nombreux variés mais intenses, la batterie monstre qui vous ensorcèle et fait passer le temps plus vite, serait-on enlevés sans s’en rendre compte? Un titre qui ne laisse pas indifférent par la puissance sonore des instruments et la rapidité des notes jouées. Le développement à la basse à mi-parcours vient rompre le rythme et donner de la fluidité, de la tranquillité à ce déluge de notes. « Illuminatus Majoris » débarque, titre toujours enchaîné les uns aux autres sur une ambiance planante, limite post-rock même, c’est doux, la batterie s’est enfin calmée, la voix est toujours là, il faut savoir écouter l’anglais pour rentrer dans leurs histoires; ce morceau de plus de 13 minutes vaut le détour pour cette longue montée mélodique, répétitive et enivrante qui repose un peu aussi de la puissance antérieure; cela permet de réfléchir un peu sur ces soi-disant extraterrestres qui seraient là; bon 4 minutes de pur bonheur, personnellement j’aime bien cette ambiance latente, ça tombe bien puisque 2 minutes plus tard on y retourne avec plus de synthés ce qui donne une intensité presque dramatique; le final se veut plus progressif avec une basse que ne renierait pas Steve HARRIS, mi nerveuse, mi enjouée, puis break avec la guitare qui s’en donne à cœur joie délivrant enfin ici quelques soli de très belle facture et qui manquaient un peu finalement sur les autres titres. Pour info de loin le meilleur titre de l’album mélangeant de façon harmonieuse ambiant et rythmicité.

Album électrifiant et électrifié, basé sur des riffs lourds, une basse groovy, des airs forts, rythmés et mélodiques, un peu de psychédélisme avec la voix narrée. De la turbulence dans les titres, de la technicité à ne plus trop quoi savoir en faire, album long-métrage spatial. Ce groupe sent la jeunesse, la joie de vivre, les réminiscences de groupes plus anciens et énergiques; les riffs nerveux se mêlent aux ambiances un peu plus harmoniques voire ambiantes juste pour ne pas tomber trop dans la redite, mais, car il y a un mais, le son devient au fil des écoutes un peu linéaire et prévisible; la voix elle m’empêchant de partir dans les espaces à la recherche de ces fameux supposés extra-terrestres. Un bon album qui ravira les spécialistes de longs développements djent, hardcore et surement métal-prog.

    1. The Heartbeat of Creation (9:48)
    2. Sightings (5:08)
    3. Abductions (7:05)
    4. Wilder (Mother Goddess) (8:37)
    5. Illuminatus Majoris (13:03)

    Total: 43’44’’

PISTES / TRACKS

musiciens / musicians

Nathan BOURGEAULT : Guitar
Jordon BOURGEAULT : Drums
Matt PETTI : Bass
Pat LAWTEY : Guitar

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