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CHRONIQUE / REVIEW

Glass Hammer

Dreaming City

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Releases information

Release date:

April 17, 2020

Format:

CD, Dig

Label:

From:

Independent

USA

Denis Boisvert - April 2020

9,4

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

Attachez-vos ceintures, un petit chef d’oeuvre s’est pointé. À mettre sur votre liste des meilleurs albums de 2020 même si on n’est qu’en avril. Honnêtement, j’aime bien GLASS HAMMER, je les ai vu en spectacle, mais même s’ils me transportent par moment ils me laissaient sur ma faim et m’apparaissaient timides par moments. Plus maintenant! Ils font du bruit, les guitares abondent, l’énergie déborde.

Un album complètement thématique sur un thème héroïque fantastique inspiré de la littérature de ‘Michael Moorcock’ avec des sorciers, des glaives magiques et des quêtes impossibles, mais élevé à un autre niveau. Douze morceaux épiques, tous aussi fascinants les uns que les autres, abordables, accrocheurs, mélodiques et émouvants. La composition est exemplaire, lourde et délicate, cru et sophistiquée. L’alchimie a fonctionné, l’amalgame est en or. Qu’est-ce qu’ils ont mangé? Qui a dit que le rock progressif était fini ou dans un cul-de-sac? On remarquera la grande qualité des arrangements, le souci du détail, la beauté des programmations sonores et la grande cohésion entre l’histoire racontée, les humeurs et la musique.

Les douze morceaux varient en style et en durée, du rock excitant à la ballade sentimentale avec des interludes sombres ou atmosphériques. La pièce titre ‘Dreaming City’ ouvre en beauté, un rock classique, fort puis doux puis fort encore, avec tout une contribution de ‘Hammond’ vers la fin. Puis pas de répit, on enchaîne avec ‘Cold Star’ une de mes préférées, du ‘Hard Rock’ en intro puis une flûte ‘Camel’ et des harmonies vocales rappelant ‘Gentle Giant’. Quel ‘riff’ de guitare aussi. Superbe. ‘Terminus’ qui suit nous ramène aux arpèges de synthés du temps des meilleurs albums d’ALAN PARSONS. ‘Pagarma’ introduit une sorte de ‘pop métal’ très réussi avec un chant qui m’a fait penser à BRIAN ENO jusqu’à ce que la basse et la guitare solo s’en mêlent. ‘At The Threshold of A Dream’ est un de ces interludes magiques avec des synthés coussinés et des voix étranges et mène directement à ‘This Lonely World’ une ballade style ‘Chicago’ simple et efficace qui va mettre la table pour une autre ballade amoureuse ‘October Ballad’ avec la jolie voix de SUSIE BOGDANOWICZ. Touchant. Après un autre interlude fascinant couleur tangerine et bien trop court qui s’intitule ‘The Tower’ on passe à ‘A Desperate Man’ avec sa qualité sombre et obsédante et ses arpèges synthétiques et un travail vocal étonnant. On arrive vers la fin avec ‘The Key’ un autre de mes morceaux favoris, on revient à un registre rock gras et impudent sur un thème néo-prog que m’a fait penser à ‘Tinyfish ou Pallas’ mais qui prend ses racines sur ‘Thick as a Brick’. Un autre morceau magnifique. On ferme la marche avec la pièce la plus longue ‘Watchman on The Walls’ (11:29). La conclusion de l’histoire, un rock solide avec la basse inébranlable de BABB, des envolées de synthés magnifiques et une voix expressive sur une trame mélodieuse, la distillation de tout l’album. Très satisfaisant.

Ne vous y méprenez pas! Toutes ces comparaisons avec d’autres groupes ne sont que des évocations, des images, des saveurs. GLASS HAMMER garde toute sa cohérence et utilise tout l’arsenal du rock progressif avec doigté et maîtrise. On note leur conviction, leur plaisir à jouer, leur assurance. Un album que vous écouterez souvent et qui est peut-être un incontournable. A vos casques d’écoutes. Le rock est mort vive le rock!

    1. The Dreaming City (7:14)
    2. Cold Star (7:29)
    3. Terminus (4:17)
    4. The Lurker Beneath (1:44)
    5. Pagarna (3:33)
    6. At the Threshold of Dreams (4:11)
    7. This Lonely World (4:52)
    8. October Ballad (4:11)
    9. The Tower (2:40)
    10. A Desperate Man (4:15)
    11. The Key (6:10)
    12. Watchman On the Walls (11:29)
    Total 62:05

PISTES / TRACKS

musiciens / musicians

Steve Babb: Bass, keyboards, lead and backing vocals
Fred Schendel: Keyboards, guitars, backing vocals
Aaron Raulston: Drums
Reese Boyd: Guitar and vocals
John Beagley: Vocals
Brian Brewer: Guitars
Susie Bogdanowicz: Vocals
Joe Logan: Vocals

Invités: James Byron Schoen: Guitar solo (The Key) and Barry Seroff: Flute

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