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CHRONIQUE / REVIEW

Force of Progress

A Secret Place

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Releases information

Release date:

March 13, 2020

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Progressive Promotion Records

Allemagne / Germany

Alain Massard - May 2020

8,7

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

FORCE OF PROGRESS est un jeune groupe allemand de métal progressif orchestral sortant ici son 2e opus. Lorsque Hanspeter (The HEALING ROAD), Dominik (SWEETY CHICKY Jam), Chris (CYNITI) et Markus (MARQUETTE) se combinent pour former un projet de rock progressif, ils le font pour de bon et sans détours. Ils nous emmènent dans un maelstrom musical à base de riffs puissants, de fusions de toute sorte et de mélodies bien calibrées après des intro souvent diversifiées et des airs flirtant avec le heavy-métal, le jazz fusion et le prog rock commun. Ici on est sur le territoire des DREAM THEATER en version instrumentale ou du LIQUID TENSION EXPERIMENT. Le fait de nommer The HEALING ROAD doit vous faire penser que nous allons explorer un peu de rock symphonique vintage, un peu d’art rock et un peu de « new age » atmosphérique à la OLDFIELD mélangé à du jazz, empreinte typée de ce jeune groupe.

« The Hand Sculpted Heart » part sur une débauche de sons avec un gros riff, une batterie métronomique, ce sera le point faible à la longue car trop prévisible. Ça manque de pep et de coupure de rythme; cependant, la guitare alterne avec un synthé plus aérien et fruité qui garde la trame sans faiblesse; du métal progressif bien pêchu qui fait complètement oublier que la voix peut être ...absente; un titre sombre avec des éclaircies à la RUDESS pour les envolées de claviers et une fin cristalline, grandiloquente. « The Perfect Element » déboule sur un air avec des consonances légèrement ambiantes et jazzy, voir free jazz et funky en plein milieu avec introduction de trompette; retour avec un air sortant un peu des orientations frippiennes aussi, ça part un peu partout, les breaks se succèdent sur un autre insistant sur la basse très/trop présente maintenant et le synthé galopant; la fin revient sur un déluge de guitares qui garde l’ambiance électrique de fait, un bon titre pour mélomanes qui risque seulement d’effrayer les fans de néo-prog qui ne souhaitent pas trop d’innovation, ici ça dépote, c’est frais et l’on ne s’ennuie pas, rien que pour le final!. « New Reality » change de tonalité avec un riff gras, posé et rythmé juste pour poser le décor; dessus vont se greffer soli de claviers à la RUDESS, ça part dans tous les sens, ça gicle même dans l’air ambiant, bref vous en aurez pour un déluge orageux de notes avec quelques éclaircies !!! La guitare reprend la main de façon plus posée après et donne une sensation aérienne impressionnante faisant penser à DREAM THEATER; la section rythmique assure une partition d’enfer en tout cas, là on est dans une prise électrique et on ne peut s’en échapper.

« Circus Maximus » arrive en milieu d’album avec ce titre fleuve de plus de 11 minutes, un morceau intimiste avec cette fois un orgue calme, spleen sur les 70’s, un violon qui vient s’inviter, le côté jazzy est de mise et vient finir doucement à en croire la fin du titre, un intermède bruitage… fin non une 2e partie à mi-parcours part avec encore rupture sur des ambiances dignes d’un film; on ne sait pas où l’on va car on entend d’un coup un synthé de jeux électroniques, puis ça part sur une ambiance jazzy au piano flirtant avec des réminiscences bluesy jusqu’à un bruit de coeur et reprise par une guitare carrément bluesy puis ambiance d’interlude, un peu d’errances d’Eric SERRA, titre dur d’accès, le plus déroutant selon moi. La guitare acoustique de Sebastian MIKOLAI y est aussi pour quelque chose car ce titre m’a séduit par ses recherches et autres tiroirs musicaux. « A Secret Place » et son intro de film, voix off dont celles d’enfants tendant à vous amener sur des souvenirs lointains; ici pas de doute vous êtes en territoire DREAM THEATER avec la réunion de Derek SHERINIAN, de Kevin MOORE et de Jordan RUDESS; ici vous avez la palette de toutes les ambiances possibles de synthé en solo ou en tir groupé pour une longue tirade symphonique, un titre qui passe très vite et qui montre la maîtrise des musiciens, un titre virevoltant mais avec une trame un peu trop heavy à la base selon moi pour mieux profiter de l’atmosphère.

« The Three Steps To The Precipice » arrive, douceur au clavecin et flûte qui plonge dans l’ambiance feutrée 70’s pop-prog psychédélique jusqu’à un solo de flûte, mais non ce n’est pas Ian ANDERSON mais c’est désopilant. Un riff lourd vient mettre la 2e vitesse et l’on se dirige vers un air métal, que nenni, l’air part à nouveau vers une déclinaison jazzy, vraiment à la mode ces derniers temps évitant de prendre ses repères; vous êtes finalement prisonniers de leurs digressions sous peine de voir partir leur bateau musical; un titre qui ramène au fait que la musique se doit d’être écoutée longtemps avant de sortir sa substantifique moelle; titre métronomique, synthétique, hypnotique que vous aimerez ou détesterez. « Aggressor » vient conclure l’album avec un déluge (oui je n’ai pas trouvé mieux!) de notes, la batterie est trop saccadée et prévisible par contre pour moi mais le riff à la RAMMSTEIN fait oublier ce petit bémol; cependant, même si le rock n’existe que sur un accord de quelques notes, vous aurez ici la preuve que ces quelques notes peuvent faire beaucoup de choses au niveau émotion, un titre d’intro, d’orchestration musicale fort, virevoltant dans lequel on n’attend pas le solo libérateur vu que les instruments forment tous au fur et à mesure des soli de création pure; même le piano basique Nintendo est jouissif avant une envolée d’oiseaux, excusez, une envolée de notes de synthés frais, claires et aériennes.

Voilà, album frais, un peu déjanté, prenant de-ci de-là des airs, des accords, des morceaux de partition pour vous ressortir des titres bien travaillés. De l’énergie à revendre; un son intéressant et fouillis cependant qui peut en surprendre plus d’un. Personnellement le trouve ça créatif et original mais cela peut dérouter de passer aussi vite d’une ambiance musicale à une autre, du métal au jazz j’ai nommé. Un album déroutant qui redonne aux notes une intensité plus forte par l’absence de paroles. Un album qui vaut plus que ce qu’on pourrait en croire, allez pour le plaisir j’y retourne maintenant tout seul.

    1. The Hand Sculpted Heart (6:33)
    2. The Perfect Element (8:45)
    3. New Reality (5:43)
    4. Circus Maximus (11:40)
    5. A Secret Place (6:20)
    6. The Steps To The Precipice (5:59)
    7. Aggressor (7 :43)
    Total : 52’43’’

PISTES / TRACKS

musiciens / musicians

Markus Roth : Basse, guitare, claviers, synthés
Chris Grundmann : Guitare, claviers, basse, synthés
Hanspeter Hess : Claviers, synthés
Dominik Wimmer : Batterie, guitare, claviers
Invités :
Achim Wiershem : Guitare
Sebastian Scleicher : Guitare
Claus Flittiger : Guitare
Sebastian Mikolai : Guitare

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