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CHRONIQUE / REVIEW

Autocatalytica

Powerclashing Maximalism

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Releases information

Release date:

October 16, 2020

Format:

Digital

Label:

From:

Independent

Canada

Benoit Rancourt - December 2020

8,3

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

À la suite d’une pause d’environ quatre ans afin de se consacrer à divers projets musicaux, le multi-instrumentiste et compositeur canadien Eric THORFINNSON nous est arrivé en octobre avec un troisième album LP qui s’intitule « Powerclashing Maximilism ». Pour ce retour en force, THORFINNSON s’est entouré de nombreux musiciens et chanteurs qui se donnent le relais pour créer une variation pour le moins surprenante d’un titre à l’autre.

« Borndun » démarre l’album de façon très agressive. La violente et technique musique combinée à la voix gutturale de Gary WALSH m’ont tout de suite fait penser à la formation Xerath. Le refrain accrocheur et chanté en duo par Scott CARRUTHERS en voix standard et par WALSH m’a ensuite rapidement aidé à apprécier le genre. En sa troisième minute, la chanson prend une direction tout-à-fait surprenante alors que les harmonies de voix prennent beaucoup de place devant une musique plus jazzy. La chanson retrouve rapidement un son plus métal pour se terminer sur un riff d’une énorme pesanteur à la Devin TOWNSEND. Comme la première pièce, « Zippler » démarre ensuite avec beaucoup de puissance pour rapidement laisser place à une musique beaucoup plus douce, mais tout de même très inspirée et complexe. Après quelques intéressants changements de rythme, un refrain tout simplement sublime chanté par Devlin FLYNN nous est lancé en pleine figure sans aucun avertissement. Ce dernier reste définitivement en tête très longtemps. Voilà là une courte chanson qui se veut pour moi excellente du début à la fin.

Troisième titre de l’album, « Trash Serum » se veut l’exemple parfait d’une alternance particulièrement réussie entre agressivité et douceur. La formation Autocatalytica parvient à rendre cette alternance très naturelle et fluide à travers tout l’album. L’utilisation des voix de CARRUTHERS, WALSH et THORFINNSON est une fois de plus très adéquate. Un peu moins technique que les autres pièces de l’album, celle-ci pourrait constituer une bonne amorce pour l’amateur de musique un peu moins habitué à ce genre musical éclaté. On demeure quand même bien évidemment encore loin de la musique pop. Pièce instrumentale, « Cheggo » laisse quant à elle beaucoup de place aux variations multiples de rythmes. Très surprenante et pleine de surprises, cette chanson manque légèrement de mélodie. Certains passages sont hallucinants et très imaginatifs, mais la pièce contient quelques longueurs qui sont justement dues à une exécution instrumentale complexe, mais peu mélodique.

Démarrant plus doucement, « Dukka Dukka » est aussi bien différente des autres pièces. La guitare y est omniprésente et soutenue, mais de façon beaucoup moins violente que dans la première moitié de l’album. Un choix surprenant a de plus été fait au niveau de la voix de CARRUTHERS alors qu’on y a mis énormément d’écho. On finit par s’y habituer, mais cela détonne un peu par rapport au reste de la musique de cette même chanson. Instrumentale et majoritairement acoustique, « Bananas Have Potassium » apporte ensuite un vent de fraîcheur à l’album. Cette pièce se veut en effet très joyeuse et festive dans l’ensemble. C’est ensuite comme une douce brise que la pièce « Crawboi » vient laisser place à la voix féminine de Amy Beth ANDERS. Ce titre se termine sur un riff de guitare qui peut certainement rappeler Type O Negative. L’album se clôt avec une très douce pièce instrumentale et acoustique intitulée « Graveo ». L’ambiance de cette chanson est semblable à celle de « Lead Me Home » du groupe Shadows Fall. Elle vient mettre un terme à l’album de façon très calme et sans artifice.

En conclusion, cet album contient beaucoup d’éléments qui devraient plaire à beaucoup d’amateurs de musique métal. Un peu court, il est dans sa première moitié parsemé d’une panoplie de rebondissements tous aussi inattendus les uns que les autres, ce qui lui donne un cachet particulier. Sa deuxième moitié est pour sa part surprenante par des changements de genre plutôt drastiques. Une surprise n’attend donc pas l’autre à l’audition de ce court ouvrage qui devrait mériter plusieurs écoutes dans l’éventualité où la première ne savait pas vous convaincre. C’est un travail dans lequel il faut vraiment entrer en profondeur afin d’en apprécier la juste valeur.

    1. Borndun (5:18)
    2. Zippler (3:33)
    3. Trash Serum (5:19)
    4. Cheggo (4:35)
    5. Dukka Dukka (6:00)
    6. Bananas Have Potassium (4:05)
    7. Crawboi (6:08)
    8. Graveo (2:32)

PISTES / TRACKS

musiciens / musicians

Eric Thorfinnson: Guitar, Bass, Drums, Vocals
Neilroy Miranda: Drums
Gary Walsh: Vocals
Scott Carruthers: Vocals
Devlin Flynn: Vocals
Amy Beth Anders: Vocals
Jeffrey Corcoran: Guitar
Derek Serbin: Saxophone
Laura C. Bates: Violin

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