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CHRONIQUE / REVIEW

Solstice

Light Up

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Releases information

Release date:

November 6, 2022

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Giant Electric Pea (GEP)

Royaume-Uni / UK

Jean-François Petit - February 2023

8,6

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

SOLSTICE, groupe de Milton Keynes, avec son leader guitariste ANDY GLASS et seul membre restant de la formation originelle de 1980, nous livre encore cette fois un 7ème album studio de grande qualité et très varié avec ses 6 titres.(Re) propulsé par le label GEP depuis 2020 (qui produit en particulier IQ), encensé depuis longue date par STEVEN WILSON (PORCUPINE TREE) fan lui-même inconditionnel du groupe et aussi par GREG S PAWTON bassiste de BIG BIG TRAIN pour ne citer qu’eux, le groupe est de retour en ce début 2023 et nous propose un album très optimiste (cela fait du bien en cette période complexe) et dynamique.

Comme depuis le précédent album « SIA » sorti fin 2020, la même formation est accompagnée par la magnifique voix enchanteresse de la jeune JESS HOLLAND. La belle pochette verdoyante, très végétale de l’album est à nouveau signée par le peintre Shaun Blake, et illustre bien la teneur positive de l’opus. Le style néo-progressif des débuts de SOLSTICE a évidemment évolué depuis leur reformation en 2007, mais on retrouve bien ce mélange folk, jazz, progressif propre au groupe dans son ensemble.

Le 1er titre éponyme « Light Up » annonce tout de suite les couleurs, ou plutôt la lumière à l’image de la tonalité de l’album, aux notes entraînantes et enjouées, aux paroles pleines d’espoir. A la rythmique centrale de la guitare acoustique « gilmourienne » d’ANDY GLASS (Comment ne pas penser à l’intro de « Dogs » sur l’album « Animals » de PINK FLOYD en 1977 !?) s’ajoute le très mélodieux violon de Jenny Newman pour se terminer harmonieusement par l’ensemble des musiciens. Le ton est donné : on ressent beaucoup de fraîcheur dès le départ et le plaisir que ressent le groupe à jouer en communion.

Petit changement de style, et c’est tout bénéfique, avec le très jazzy 2nd titre « Wongle N°9 » (Écoutez bien le jeu de basse très groovy et bien pensé de ROBIN PHILLIPS !), le jeu de la violoncelliste JENNY NEWMAN n’est pas sans me rappeler les grandes heures de JEAN-LUC PONTY comme « The Trans-Love Express » sur son album « Enigmatic Ocean » sorti en 1989. Le titre se clôture par un superbe solo électrique d’ANDY GLASS qui n’a rien perdu de sa superbe à la six cordes. « Mount Ephraim », avec sa rythmique très folk irlandaise, se voit agrémentée au fil du morceau par de jolis soli/duo claviers/guitare, et toujours avec cette voix à la fois douce et chaleureuse de JESS HOLLAND. «Run » le titre le plus calme de l’album, finit par monter en puissance sur les dernières minutes par un majestueux solo d’ANDY GLASS très progressif (dans tous les sens de son terme) nous emportant vers des hautes sphères musicales, soutenu par les beaux arpèges de cordes de JENNY NEWMAN et la voix mélodieuse de JESS HOLLAND tel un chant de sirène.

S’en suit « Home » à la douce introduction proche de ce qu’a pu produire STEVE ROTHERY, guitariste de MARILLION, en compagnie de la chanteuse HANNAH STOBART (au timbre vocal assez proche de celui de JESS HOLLAND d’ailleurs), avec son autre projet THE WISHING TREE. Le titre s’accélère à mi-parcours pour monter en puissance, toujours avec ce magnifique duo guitare électrique/violon, sans oublier tout au long de l’album les claviers savamment joués par STEVEN MC DANIEL, le jeu de batterie très varié et précis de PETE HEMSLEY qui exerçait déjà au sein de SOLSTICE depuis le mémorable album « New Life » (1992).

« Bulbul Tarang », le plus long titre de l’album de plus de 10 minutes, clôture en apogée ce 7ème album studio de SOLSTICE : ANDY GLASS utilise le bulbul tarang, instrument à cordes pincées et à clavier d’origine japonaise et que l’on retrouve aussi en Inde, au Pakistan et en Afghanistan, dans le style instrumental assez proche de l’épinette des Vosges. La longue introduction est comparable à « Into the Dream » composé en 1990, avec son acolyte JIM HALL, par le virtuose Jazz rock PAT METHENY et sa guitare Pikasso composée de 42 cordes (spécialement dessinée et conçue sur commande par ce dernier à la lutherie Manzer en 1984), voire proche de « Mantra » de POPOL VUH sur la bande originale du film « Nosferatu ». SOLSTICE, tout au long de ce titre, nous emmène en voyage vers d’autres contrées, au départ apaisantes, relaxantes, puis à partir des 2/3 de cette composition, puissamment agrémentées de prodigieux soli d’ANDY GLASS. JESS HOLLAND y donne toutes ses grandes capacités vocales et à mon sens très proche ici de celles de JON ANDERSON, période 70’s, quand ce dernier faisait encore de YES durant sa période la plus prolifique, ou d’ANNIE HASLAM (RENAISSANCE). Elle est d’ailleurs ici accompagnée sur la fin par la voix masculine du groupe anglais AZURE, CHRIS SAMPSON.

Si vous connaissez déjà SOLSTICE, ne passez pas à côté de ce très bel opus ; dans le cas contraire, n’hésitez pas à vous plonger dans leur univers où se mélangent folk, prog, jazz savamment dosés et orchestrés, bien produit, par l’ensemble de la formation où chacun y met de son cœur, et c’est le principal quand on aime partager de la belle musique.

PISTES / TRACKS

    1. Light Up (5:39)
    2. Wongle No. 9 (7:14)
    3. Mount Ephraim (5:59)
    4. Run (8:14)
    5. Home (6:42)
    6. Bulbul Tarang (10:24)

    Total Time 44:12

Andy Glass: Guitars, bulbul tarang, vocals
Jess Holland: Vocals
Jenny Newman: Fiddle, viola
Peter Hemsley: Drums
Steven McDaniel: Keyboard
Robin Phillips: Bass
+ Guest star: Chris Sampson (from AZURE): Vocals on “Bulbul Tarang”

musiciens / musicians

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