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CHRONIQUE / REVIEW

Retreat From Moscow

Dreams, Myths And Machines

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Releases information

Release date:

August 18, 2023

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Gravity Dream Music

Royaume-Uni / UK

Mario Lafrance - November 2023

7,3

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

Selon un proverbe français, « Avec du temps et de la patience, on vient à bout de tout. » C’est assurément cette maxime que les quatre membres de Retreat From Moscow ont eu en tête au cours des deux dernières années alors qu’ils présentaient leur premier album en 2022 « The World as We Knew It », bien que le groupe se soit formé vers la fin des années 70 et qu’il ait été très actif sur scène au début des années 80, avant de disparaître des radars. Il aura fallu ensuite une quarantaine d’années pour que le groupe se reforme et se mette sérieusement à l’ouvrage afin d’enregistrer du matériel. Et du matériel, ils devaient en avoir en réserve car leur premier album nous propose plus de 73 minutes de musique et leur tout dernier, celui qui nous intéresse ici, dépasse la barre des 75 minutes.

Ainsi, Andrew RAYMOND, Greg HAVER, Tony LEWIS et John HARRIS nous présentent aujourd’hui un deuxième album en moins de 12 mois avec « Dreams, Myths and Machines ». Bon. Faisons un petit calcul. J’ai 64 ans. En 1980, j’étais donc dans la jeune vingtaine. Je présume donc que les membres de Retreat from Moscow ont à peu près le même âge. Ils ont le nombril sec, quoi ! Donc, début des années 80. Fin de l’âge d’or du rock progressif. Et vlan dans la tronche, Genesis sort l’infâme « Duke », album qui a de toute évidence fortement influencé le son de Retreat From Moscow et l’écoute de la première pièce, « Saving California », saura sans doute vous en convaincre. Guitare plus simpliste un peu reggae sur les bords, bass pedal omniprésente, c’est à s’y méprendre. Mais attention, cela ne veut pas dire que c’est mauvais, bien au contraire.

Même constatation pour les pièces suivantes. Ces vétérans ont vraiment beaucoup de musique derrière la cravate et ça parait. Pas de fla-fla, rien de trop complexe. On sent beaucoup de cohésion et d’homogénéité tout au long des 75 minutes de l’album. Les solos sont plutôt rares, si ce n’est que pour appuyer la trame musicale principale. Globalement, tout est bien léché, la voix de John HARRIS est vraiment à la hauteur (qui me fait un peu penser à celle de Robin ARMSTRONG de Cosmograf), les instruments, bien définis, prennent chacun leur place avec aisance, précision et efficacité.

Parmi les onze pièces, je retiens particulièrement « Saving California » (Genesis ère Collins vraiment très à point), « Flowerbride » (synthétiseur qui donne le ton et qui porte la pièce sur ses épaules tout le long), « I Can Hear You Calling » (intéressante intro à la ELP et superbe voix de Jillian Slade) et « Time Traveller » (Un peu de Pink Floyd, un peu de Caravan, mélange hétéroclite qui saisit).

En conclusion, le produit final aurait selon moi peut être gagné à être écourté d’une bonne quinzaine de minutes. Les passages mémorables sont nombreux mais malheureusement assombris par d’autres beaucoup moins inspirés. Bref, « Dreams, Myths and Machines » est un album qui s’écoute somme toute très bien car présentant de très bonnes qualités, autant au niveau de la production que de la livraison musicale. Toutefois, son taux de résilience sur la table tournante risque d’être plutôt faible.

PISTES / TRACKS

    1. Saving California (7:50)
    2. Flowerbride (8:22)
    3. Running Man (4:11)
    4. I Can Hear You Calling (11:36)
    5. Windchill (7:31)
    6. Time Traveller (7:26)
    7. The Machine Stops (13:32)
    8. Assassin's Cloak (5:35)
    9. DNA (9:25)

- Andrew Raymond / Keyboards, guitar, pedal steel
- John Harris / Vocals, guitars, flute, keyboards, Roland GR300 Guitar Synth, E-Bow
- Greg Haver / Drums & percussion
- Tony Lewis / Wal basses, voice of the ‘Mending Committee’

With:
- Robin Armstrong / Additional guitar solos on ‘Windchill’
- Andy Tillison / Keyboard solo and organ embellishment on ‘The Machine Stops’
- Pete Kirby / Additional piano and synth on ‘Flowerbride’ and ‘Assassin’s Cloak’
- Jillian Slade / Vocals on ‘I Can Hear you Calling’

musiciens / musicians

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