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CHRONIQUE / REVIEW

Last Fight To Pluto

Random Karma, Fate And Destiny

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Releases information

Release date:

May 10, 2022

Format:

CD

Label:

From:

White Knight Records

Wales

Patrick Cossette - May 2022

9,6

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

Le sort en est jeté : vous allez bientôt connaître ce que le destin réserve au troisième album du groupe LAST FLIGHT TO PLUTO, « Random Karma, Fate And Destiny » : l’excellente musique sur ce disque est-elle le fruit du hasard? ; ou le groupe a-t-il un bon karma? ou sont-ils tout simplement si talentueux que c’est ce qui rend ce nouveau CD exceptionnel? Vous l’aurez deviné : malgré le titre de leur offrande, « Random Karma, Fate And Destiny », oui, ils sont tout simplement très talentueux, et c’est tout un album qu’il me fait plaisir de vous faire découvrir! Après leurs deux premiers disques qui étaient de vraies merveilles, on les retrouve aujourd’hui avec plaisir sur neuf nouvelles chansons composées par la leader et chanteuse Alice FREYA et le batteur/multi-instrumentiste Darren JOSEPH. Des chansons qui vont du rock au prog, en passant par du rock lourd, presque métal, et de la pop. J’appellerais ça du néo-prog à la sauce piquante! Une sauce qui mélange tellement d’ingrédients qu’on n’a pas une seule seconde pour s’ennuyer pendant cette explosion de saveurs qui dure 53 minutes!

Ce nouvel opus contient des pièces plus courtes que sur l’album précédent de 2019, avec un seul morceau plus long que six minutes. La voix de FREYA est également plus présente sur cette offrande; il y a donc un peu moins de longs passages instrumentaux. Mais malgré ces différences, l’album n’en est pas moins prog pour autant et surtout, il est tout aussi bon! Il laisse entendre un son plus lourd, plus direct, plus « punché », gracieuseté entre autres des guitares de Jack PARRY, Ryan BARNARD et George JONES (de « Son of Man »). Mais malgré un son plus direct, cette galette est encore une fois magnifiquement bien produite, et tout aussi mélodieuse.

Un très joli « riff » de guitare lance le bal sur « Stop Yourself From Turning Into Dust », une chanson typique du groupe : un heureux mélange de guitares et claviers qui « rockent », une section rythmique basse/batterie très réussie, et l’unique voix d’Alice qui ne perd pas de temps à se faire reconnaître. De belles harmonies vocales nous amènent au ver d’oreille que constitue le refrain, lequel est suivi d’un solo de guitare pas piqué des vers. Cette pièce est également agrémentée de la présence du piano de Rob REED (MAGENTA), propriétaire de l’étiquette de disque sur laquelle paraît cet album; Rob avait d’ailleurs également joué sur un morceau de leur disque précédent. « Some Of Us » est une autre bonne rockeuse qui brasse, avec de l’énergie à revendre, une bonne dose de prog, et encore une belle section rythmique. L’intermède médian atmosphérique, qui propulse la voix d’Alice au premier plan, est suivi d'une transition à la guitare électrique, une transition qui monte et descend de façon répétée sur sept accords, wow, une transition comme on les aime tant dans le prog! Le plaisir continue avec ma pièce préférée, « We’re Being Rewired », le morceau le plus prog de l’album. Un début un peu RED HOT CHILLY PEPPERS, avec guitare acoustique, puis rapidement on attaque le refrain avec une agressivité à faire frémir, Alice chantant sur un ton déterminé "You can't come around here thinking I will fall / I know who I am / I'll stand strong / Get out of the way / Move out of my way" : croyez-moi, on a intérêt à s’enlever de son chemin. Mais ensuite le calme revient, grâce à une guitare acoustique et une voix à donner des frissons; le tout me rappelle un peu MAGENTA. Puis un soupçon de RUSH (n'oublions pas que plusieurs membres de ce groupe ont joué beaucoup de « covers » dans le passé, dont de RUSH, et qu'on entendait à plusieurs endroits du RUSH sur leurs deux premiers albums. Mais sur cet album, c’est à peu près le seul endroit où on retrouve cette référence). Alice pousse ensuite sa voix au maximum avant que cette incroyable épique ne se termine sur une reprise du segment musical agressif du début, cette fois appuyé par des guitares additionnelles qui amplifient le sentiment d’agressivité, tout en restant très mélodieux; un beau tour de force.

« Around The Corners » commence avec une magnifique voix accompagnée d’un joli doux piano, pour ensuite nous faire découvrir un entraînant refrain radiophonique; une chanson qui fait du bien à entendre, tout simplement. « White Noise » surprend par ses contrastes, avec d’entrée de jeu une voix hyper agressive sur un refrain très « hard rock », aux côtés d’un couplet plus doux avec guitare acoustique et basse (Ed REES), aux sonorités FLEETWOOD MAC, pendant lequel on peut même entendre le calme conseil « "It's time to take it easy, relax" ». Dans l'ensemble, c'est une très belle pièce hard rock, avec quelques éléments de prog. La voix d’Alice est appropriée autant sur les moments doux que lors des passages très lourds; un vrai talent. La guitare et la batterie commencent en beauté « Feed the Machine », une chanson rock avec de très bonnes sections prog. La ballade « Any News » raconte l’histoire d’une personne disparue. C’est triste et bien livré. La chanson suivante « Stay Out Of My Head » est d’abord une autre ballade, racontant la rupture d’une fille avec son amoureux, mais elle s’alourdit graduellement, pour aboutir sur un "Stay out of my head / You're not wanted" bien senti, chanté avec la rage du désespoir. Le titre de la pièce est paradoxal, car moi je ne suis pas capable de garder cet album hors de ma tête…

Le dernier morceau avant que le tout ne se termine, qui a justement comme titre « Game Over », débute sur des tambours de style « musique du monde » et alterne toutes sortes de moments intéressants, dont certains assez lourds, guitare à l’appui (« Feel the pressure rise inside… »). La deuxième partie de cette pièce ultime contient un mélange réussi de différentes textures, et culmine sur une finale en synthétiseurs (qui rappelle l'album précédent), synthétiseurs qui imitent les sons de jeux vidéo; on peut alors vraiment dire que c'est "Game Over"…

Ma conclusion sera brève: courez-vous procurer ce CD (disponible uniquement dans ce format pour le moment, mais il sera également offert en numérique dans quelques mois). L’originalité, la diversité, la maturité et la qualité de « Random Karma, Fate and Destiny » font de « Last Flight To Pluto » un groupe à qui le destin sourira sûrement cette année! Game over…

PISTES / TRACKS

    1. Stop Yourself From Turning Into Dust (4:58)
    2. Some Of Us (5:28)
    3. We’re Being Rewired (6:23)
    4. Around The Corners (5:40)
    5. White Noise (5:25)
    6. Feed The Machine (5:49)
    7. Any News (5:25)
    8. Stay Out Of My Head (5:27)
    9. Game Over (8:27)

Alice Freya - Vocals
Darren Joseph - Drums, Piano, Keyboards
Jack Parry - Guitars
Ryan Barnard - Guitars
George Jones - Guitars
Ed Rees – Bass
Rob Reed – Piano on “Stop Yourself From Turning Into Dust”

musiciens / musicians

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