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PROFIL RAPIDE / QUICK PROFIL

The Osiris Club

Blazing Worlds - Live at Roadburn & Twicefold of Kind

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7,6

Releases information

Release date: 

From: 

Alain Massard - August 2020

July 3, 2020

Royaume-Uni / United Kingdom

THE OSIRIS CLUB est un groupe assez anachronique pour être…noté sur notre site. Un groupe métal, avant-gardiste, du heavy psyché rock, du space rock, du post-punk, de l’indie, un peu de cold wave amphétaminée et survitaminée. Le groupe a été fondé par Andrew PRESTIDGE (Suns of the Tundra, Zoltan, Winters) et Chris FULLARD (Winters) en 2013. Le son fait très typé son des 80’s, peu des 70’s concernant le prog sauf celui spatial et psychédélique genre HAWKWIND et un peu de celui des 90’s torturé; il est censé fusionner des bandes originales de films d’horreur et avant-métal pour un son frais et sans contour. Cet album live de 2015 vient ici célébrer les 10 ans d’OSIRIS et annoncer leur nouvel opus dans les semaines qui viennent. Tout lien avec les masques actuels imposés par le monde n’a bien entendu rien à voir de prémonitoire avec leur tenue sur scène (ils étaient encapés de tenues anti-peste à l’origine.).

7 morceaux de 4 à 7 minutes, 2 bonus de 2 minutes chacun, un son donc vintage qui part sur des sonorités rock, post-punk, alternatives, les CARDIACS avec un fond de PULP en plus déjanté; inutile de rapprocher ce groupe à d’autres, ça part sur du rock psychédélique, orchestral par moments mais surtout nerveux, sombre, répétitif et radical bien dans la lignée punk progressive; un comble lorsqu’on sait comment le punk est encore représenté de nos jours par les fanas progueux. Pas de sonorités progressives pures ici, plus des ambiances et des raccords entre chaque titre un tantinet musique de film S-F qui peut donner lieu à une écoute posée; des titres qui s’enchaînent avec une trame directrice nerveuse, et des tiroirs progressistes pour faire tenir un titre à plus des 3 minutes consensuelles. Époque où le grunge n’avait pu tenir lui aussi et où les rap métal et autres funk métal ne pouvaient satisfaire un auditoire en manque de prog, époque qui se cherchait et qui a sorti AYREON, ARENA enfin pour entretenir l’espoir. Tout ça pour dire que ce groupe tient plus sa place ici pour une recherche musicale singulière alambiquée, étrange, déstructurante. Pour info, « The Bells » est le morceau où je retrouve le plus d’envolées prog métalliques qui peuvent faire partir; avant ou pour les deux bonus, on est bien dans de l’expérimental psyché-pop-dark-alternative rock.

Un groupe qu’il faudrait écouter en studio, ça tombe bien le dernier sort de pressage, le live ayant un rendu trop déséquilibré à mon sens; un groupe plus près de l’underground hardcore que du genre progressif, je vous laisse ici faire votre choix.

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