Quelque chose de rafraichissant pour l’été, et de prime abord, pas vraiment typé « PROG », bien que Fernando PERDOMO soit une des têtes d’affiche, l’éloignant de son usuel registre progressif. Qu’à cela en tienne, cette musique se montre joyeuse et bonne, et s’accompagne bien d’une bière claire avec une tranche de limette, et il ne faudrait pas se priver du plaisir estival que procure ce « power Pop » vitaminé. L’instigateur de cet album, c’est Sandy MCKNIGHT, chanteur, compositeur, et bassiste qui aligne plus de 500 chansons à soin actif et qui œuvre depuis les années 70. Quant à PERDOMO, on lui doit la guitare, les percussions et les claviers. Un autre guitariste a donné un coup de main, mais pas de trace du dit individu.

Il en résulte un court EP, avec 6 titres très courts qui sonnent comme autant de « hits » perdus d’une autre époque, souvent très « sixties », avec les réminiscences « beatlesques » d’une musique souriante et au contraste détonant, mélangeant rythmes étonnamment entrainant et sujets graves, supportés par un chant pouvant rappeler Elvis COSTELLO. L’ensemble brille par son mélodisme énergique libérant des nuées de vers d’oreilles sur des textes intéressant parlant de la fin de la démocratie aux « USA », des problèmes relationnels, de rupture et de « fake news » et de conspirations faisant références au dérangement d’un personnage américain très connu et au comportement controversé.

Sur les premiers titres, on ne peut faire autrement que faire des liens avec des passages de chansons de R.E.M. ou des TRAVELLING WILBURYS. Roy ORBISON nous vient en tête sur « Chloe’s Gone », là où les guitares scintillantes s’animent sur cette balade rock à la voix un peu fatiguée. « Heart in my Hands », demeure ma préférée avec son mur du son biscornu tout en distorsion.

Un petit EP surprenant et réussi, regorgeant de pépites réjouissantes que je vous conseille même si on sort du registre rock progressif! Bonne écoute et bon été!