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CHRONIQUE / REVIEW

Daruma

Full Circle

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Releases information

Release date:

April 25, 2025

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Self-Released

France

Alain Massard - April 2025

9,0

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

DARUMA groupe de métal progressif isérois créé en 2020, composé de Julien PELLOUX à la barre, autodidacte jouant dans trois groupes différents. Du rock reggae latino avec KE ONDA, un duo folk acoustique et un atelier de flûtes des Andes. Sous son impulsion le groupe a pu jouer sur scène de longues compositions flirtant entre hard, heavy à la IRON MAIDEN de base ; des morceaux avec breaks planants, folkloriques sur les PINK FLOYD et un conglomérat final sur DREAM THEATER liant le tout. Plus loin les groupes power-métal style HELLOWEEN, ANGRA faisant de bons marqueurs pour une musique complexe. Un double album masterisé par Mika JUSSILA qui donne la puce à l’oreille sur la qualité sonore.

CD1:
« Intro » cinématique à la mode, un tantinet spatial sur ‘Blade Runner’, pad et guitare heavy; ambiant, réglage radio, tiens serait-ce DARUMA qu’on entend? « Killing game » et l’intro S-F continue sur sortie d’un film; la déclinaison prog métal passe en métal prog avec le riff ciselé, Elodie prend la voix, oui KALISIA c’était elle. Le morceau nerveux, enjoué, dynamique avec sa voix bien intégrée, pas d’accent dérangeant. La guitare prend la main partant sur une envolée néo classico-métal teigneuse; des chœurs puis le couplet frénétique avant un second break festif et sa boite à musique pour égayer le morceau, profiter du solo de guitare long, soutenu. L’oreille languit avant le retour de chœurs religieux, excités. Game over pour ce premier morceau dithyrambique. « Chosen to die » part en métal symphonique avec la rythmique heavy, saccadée et le clavier prégnant, insistant sur l’aspect évolutif. Un break ambiant, tribal, des voix-off, des relents progressifs se font jour avec le côté rythmique d’IRON MAIDEN. Un long titre faisant monter la tessiture avec la batterie mitrailleuse sulfateuse de notes. « Maya's song » intro charnelle, comment ne pas rester coi sur les notes de ‘Rencontres du 3e Type’. Le vocal posons-nous dessus car c’est bien Joe PAYNE qui chante; un piano et l’on croirait Freddie tel un phénix de QUEEN. Fabuleux cette envolée de voix divines, ces notes de piano cristallines, ces cymbales qui batifolent et Joe qui n’en finit pas avec l’alien. « Full circle » intro power festive, rapide, clavier et guitare torturée en attaque. Entre HELLOWEEN et NIGHTWISH avec le synthé gras lorgnant sur LIGHT DAMAGE, bon signe. Elodie module sa voix avec entrain, Roberto en guest la seconde admirablement; l’évolution power métal dynamite, sur un versant symphonique. Le final est olympien, grandiloquent avec le final au riff menaçant, IRON MAIDEN en réminiscence.

CD2:
« Nothingland » air oriental, jungle, riff fracassant et puissance assumée. Un morceau au couplet mélodi-mélancolique avec le son acoustique guitare accompagnant Elodie sur un registre larmoyant. Le final se veut répétitif, un tantinet long pour ce genre de morceau. « Spiral part 1 Slow void » arrive, intro préambule cinématique, provenance des limbes, de l’espace cotonneux. « Spiral part 2 Speed » suit et comme son nom l’indique en forme speed métal mélodique; voix criarde, HELLOWEEN en toile de fond pour le plaisir du titre énergique et court : pour ne pas se poser de question et dodeliner sans retenue. « Aistear (A voyage to the roots) » et sa cornemuse au loin, des gouttes d’eau, l’instrumental qui se transforme en love ballade avec un solo de Julien très prolixe. Le final avec vocal phrasé, la cornemuse revenant sur un bruit d’orage et l’outro avec le biniou au loin. « Ignition » termine l’album long, à écouter séparément les deux disques pour mieux profiter; ambiance orientale grandiloquente avant le break soutenu, des voix-off NASA. La batterie distille à tout va, moment où l’esprit des DREAM THEATER se fait jour. Le son se pose, l’occasion d’avoir Hubert REEVES en phrasé prémonitoire; retour du synthé solennel avec un Djembe métronomique lançant le final mélodique de loin. L’outro à voix nipponne, le DARUMA existe vraiment.

DARUMA frappe fort, j’ose l’écrire. Julien s’est lancé sur un excellent métal prog épique, à mi-chemin sur la puissance extrême par son contenu, sur des musiques du monde et du métal prog inventif. Un son fort, onirique, tourbillonnant où le DARUMA porte bonheur nippon pourrait les accompagner durant l’année car l’album sonne frais, moderne, concis malgré la durée. C’est martelé et possédé, c’est nerveux et charmeur avec ces breaks envoûtants, ces soli enflammés et la rythmique soutenue. Le moins un tantinet long, prenez le temps; le plus un son onirique démontrant que le métal progressif peut jouer dans la cour des grands en proposant des ambiances progressistes majeures. La baffe française dans l’univers power métal progressiste.

PISTES / TRACKS

    CD 1
    01 - Intro (2:15)
    02 - Killing game (12:19)
    03 - Chosen to die (10:02)
    04 - Maya's song (7:14)
    05 - Full circle (8:24)

    CD 2
    01 – Nothingland (9:27)
    02 - Spiral part 1 Slow void (3:17)
    03 - Spiral part 2 Speed (4:13)
    04 - Aistear (A voyage to the roots) (11:23)
    05 – Ignition (13:12)

    Total : 81’ 46’’

musiciens / musicians

Julien Pelloux : Guitare, clavier, composition
Elodie Buchonnet : Chant, flûtes
Cédric Stoeckel : Guitare rythmique
Pascal Mesquida : Basse
Loïc : Claviers
Tristan Rota : Batterie

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