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CHRONIQUE / REVIEW

Weserbergland

Am Ende der Welt

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Releases information

Release date:

April 24, 2020

Format:

Digital, CD, Vinyl

Label:

From:

Apollon Records

Norvège / Norway

Mario Champagne - May 2020

5,0

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

En 2017, un petit bijou de « Krautrock » s'était invité dans mon top 15, alors que je n'étais pas à la base vraiment un fan de ce type de musique, offrant un son aérien, plein de bonnes vibrations et franchement très mélodique à en devenir très addictif. Si vous aviez aimé comme moi le dernier album de WESERBERGLAND, « Sehr Kosmich - Ganz Progisch », ou si vous ne le connaissez pas, je vous recommande la chronique Profil Prog d'avril 2017 de Mr Phillippe ANDRE. Pour la mouture 2020, disons que c'est la douche froide des eaux du fjord! Ceux-ci reviennent deux ans plus tard avec quelque chose de bien (trop?) différent, pour ne pas dire un changement extrêmement radical qui à mon avis laissera pantois et perplexe la majorité de leurs fans. Avec « Am Ende der Welt », ils nous amènent au bout du monde, où serait-ce la fin d'un monde ?

Leur premier album était un hommage au style musical « Krautrock » allemand. Cette fois-ci, ils ont voulu explorer les racines « avant-garde » de ce mouvement. Il en résulte une expérience étrange et douloureuse. Une seule longue pièce instrumentale de plus de quarante minutes. On y retrouve un mélange complexe de musique classique contemporaine, qui donne les meilleurs moments de cet album, quand elle est audible, quand tout est calme, et une musique électronique chaotique, sombre et sans aucun sens mélodique qui sabote la trame et efface toute envie d'en savoir plus. Sachant, que je me suis fait violence en l'écoutant quatre fois, cherchant le code, la clef, le Graal, pour saisir la signification de tout cela, j'en ai déduit que mon QI de pinson n'était pas à la hauteur pour saisir l'essence même de cette œuvre expérimentale où plusieurs couches stylistiques musicales coexistent en parallèle sans jamais s'imbriquer naturellement.

On peut se poser plein de questions ! Mais qu'est-ce qu'ils ont voulu faire ? Qu'est-ce qui pourrait justifier qu'une personne saine veuille se taper plus de quarante minutes de ceci ! Innover pour innover, d'accord, mais la cacophonie à outrance n'est probablement pas ce que recherche la plupart des mélomanes. Rien n'accroche à l'oreille dans cet exercice, à part les très doux et magiques moments proposés lors des deux premières minutes qui frôlent le génie, et qui nourrissaient l'espoir d'un grand moment musical, avant qu'un long chaos déroutant s'installe, menant à un sordide avortement.

Une énorme déception pour moi car mon ouverture d'esprit me permet généralement d'apprécier la nouveauté. Mais désolé, j'en suis incapable cette fois-ci. En espérant que cette équipe révisera son tir lors de la prochaine parution car on y retrouve vraiment de grands talents provenant de groupes comme WHITE WILLOW, OPIUM CARTEL et ANGLAGARD. Si vous adorez le « Krautrock », jetez plutôt votre dévolu sur leur album de 2017 « Sehr Kosmich - Ganz Progisch » ou sur « Omicron » de BREIDABLIK, chroniqué récemment en Février 2020 sur « Profil Prog ». Fort à parier que vous apprécierez beaucoup plus ces œuvres vraiment plus mélodiques et qui ont du sens. Salutations !

    Am Ende der Welt (42:39)

PISTES / TRACKS

musiciens / musicians

Ketil VESTRUM EINARSEN: Flute, clarinet, keyboards, guitars, programming
Gaute STORSVE: Bass and guitar
Mattias OLSSON: Turntables
Maria GRIGORYEVA: Strings
Jørgen MATHIESEN: Sax
Jan Terje AUGESTAD: Piano

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